Mississippi Burning
Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Langue ou Le Mississippi brûle au Québec est un film américain réalisé par Alan Parker, sorti en 1988. Il s'agit de l'adaptation d'un fait réel : les meurtres de la Freedom Summer, dont trois militants pour les droits civiques (James Chaney, Andrew Goodman et Michael Schwerner) assassinés en Modèle:Date- dans l'État du Mississippi<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces trois victimes travaillaient pour la campagne appelée Freedom Summer, organisée par le Council of Federated Organizations (COFO) afin d'inciter les Afro-Américains à s'inscrire sur les listes électorales.
Synopsis
En 1964, trois hommes, membres d'un comité de défense des droits civiques, disparaissent dans le comté de Jessup<ref>Jessup County est un comté fictif, inspiré du Comté de Neshoba, où les faits réels ont eu lieu.</ref>, dans l’État du Mississippi, ne laissant aucune trace.
Alan Ward et son adjoint Rupert Anderson, des agents du FBI, sont chargés d’éclaircir cette affaire. Le premier agit avec Modèle:Citation, à savoir des démarches systématiques un peu violentes mais légalistes du FBI de J. Edgar Hoover. Le second, originaire du sud, utilise des moyens moins conventionnels, mais complémentaires. Afin de les aider dans leur enquête, ils font appel à des renforts qui fouillent les alentours de la ville à la recherche des corps des trois disparus. Des violences sur fond de racisme éclatent alors dans le comté tandis que l'enquête semble s'enliser dans un bourbier sans fond.
Anderson poursuit l’enquête, en parallèle de l'équipe moderne de son chef Ward, mais selon des méthodes moins formelles et plus subtiles. Ses soupçons se portent sur le shérif Stuckey et son adjoint Pell, dont l'alibi au moment des disparitions est sa femme.
L’ambiance est délétère et explosive : un homme est presque lynché, alors que Townley, le chef du Ku Klux Klan, attise les haines et la violence. Madame Pell, l'épouse de l’adjoint du shérif, écœurée par ces événements, se résout à parler et révèle à Anderson l’endroit où se trouvent les corps des trois disparus. Tilman, le maire, après avoir été terrorisé à la suite d'un faux enlèvement par un agent noir du FBI, donne des indications qui débouchent sur l’arrestation des coupables : Townley, Swilley, Cowens, Bailey, Stuckey, Pell et Cooke.
Fiche technique
- Titre original et français : Modèle:Langue
- Titre québécois : Le Mississippi brûle
- Titre de travail : Three Lives for Mississippi<ref name="releaseinfo" />
- Réalisation : Alan Parker
- Scénario : Chris Gerolmo
- Musique : Trevor Jones
- Décors : Philip Harrison et Geoffrey Kirkland
- Photographie : Peter Biziou
- Montage : Gerry Hambling
- Production : Frederick Zollo et Robert Colesberry
- Société de production : Orion Pictures
- Sociétés de distribution : Orion Pictures (États-Unis), 20th Century Fox (France)
- Budget : Modèle:Unité<ref name="jps"/>
- Pays d'origine : Modèle:Nobr
- Langue originale : anglais
- Format : couleur
- Genre : drame, policier, thriller
- Durée : 126 minutes
- Dates de sortie<ref name="releaseinfo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:releaseinfo|releaseinfo|reference}} {{#if:||Dates de sortie}} sur l’Modèle:Lang.</ref> :
- États-Unis : Modèle:Date (avant-première à Washington) ; Modèle:Date (sortie nationale)
- France : Modèle:Date
- Modèle:Pays : Mention CNC : tous publics (visa d'exploitation no 69450 délivré le Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Distribution
Production
Le tournage a lieu dans l'État du Mississippi (Braxton, Canton, Jackson, New Hebron, Port Gibson, Modèle:Lien, Vaiden, Vicksburg) et à LaFayette dans l’État de l’Alabama<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||Lieux de tournage}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.
Accueil
Le film connaît un certain succès commercial, rapportant environ Modèle:Unité au box-office en Amérique du Nord pour un budget de Modèle:Unité<ref>Mississippi Burning sur Box Office Mojo.</ref>. En France, il réalise Modèle:Nombre<ref name="jps">Mississippi Burning sur JP‘s Box-Office.</ref>.
Il reçoit un accueil critique favorable, recueillant 89 % de critiques positives, avec une note moyenne de 6,4/10 et sur la base de 18 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes<ref>Mississippi Burning sur Rotten Tomatoes.</ref>.
Contexte historique
Fait réel
Modèle:Article connexe Mississippi Burning s'inspire de faits réels qui ont lieu en Modèle:Date- dans l’État du Mississippi au tout début du Freedom Summer. Trois militants pour les droits civiques, Michael Schwerner, Andrew Goodman et James Chaney sont assassinés par des membres du Klan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Seth Cagin, Philip Dray, Modèle:Langue, Modèle:Langue, 2006.</ref>. Le racisme, l’insécurité et la manipulation des foules dans le sud des États-Unis sont rendus avec justesse<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Toutefois, pour l'historien Howard Zinn, qui conseillait le SNCC à l'époque, le film fait la part trop belle aux agents fédéraux venus enquêter alors que Modèle:Citation<ref>Howard Zinn, Désobéissance civile et démocratie, Agone, coll. « Éléments », 2010, p. 418 sq. Lire aussi du même auteur en anglais « Federal Bureau of Intimidation » (2006).</ref>. Les mêmes faits sont également relatés dans l'épisode Les Écoles de la liberté (Modèle:Langue) de la série Cold Case : Affaires classées (Modèle:Langue), diffusé en 2008.
En marge du film, les suites judiciaires
En 1967, un procès a eu lieu où Modèle:Nombre sont accusées, sept d'entre elles sont condamnées d'atteinte aux droits civiques des trois militants assassinés. La peine maximale prononcée est de Modèle:Nombre de prison.
En 1998, l'un des condamnés met en cause un certain Edgar Ray Killen, alors un des responsables du Ku Klux Klan, qui n'avait jamais été inquiété. Le dossier est rouvert et des témoignages établissent l'implication de ce nouveau suspect dans le meurtre, autorisant la tenue d'un nouveau procès. Le Modèle:Date-, Killen, âgé de Modèle:Nombre, est reconnu coupable du meurtre des Modèle:Nombre des droits civiques. Il est condamné à Modèle:Nombre de prison par le tribunal de Philadelphia, Mississippi, plus de Modèle:Nombre après les faits.
Distinctions
Récompenses
- Oscars 1989 : meilleure photographie pour Peter Biziou<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:||Distinctions}} sur l’Modèle:Lang.</ref>
- Eddie Awards 1989 : meilleur montage d'un film (exæquo avec Stu Linder pour Rain Man)
- American Society of Cinematographers 1989 : meilleure photographie d'un film sorti en salles pour Peter Biziou
- Berlinale 1989 : Ours d'argent du meilleur acteur pour Gene Hackman
- Artios Awards 1989 : meilleur casting d'un film dramatique
- National Board of Review Awards 1989 :
- Meilleur film
- Meilleur réalisateur
- Meilleur acteur pour Gene Hackman
- Meilleure actrice dans un second rôle pour Frances McDormand
- British Society of Cinematographers 1989 : meilleure photographie pour Peter Biziou
- BAFTA 1990 :
- Meilleure photographie pour Peter Biziou
- Meilleur montage pour Gerry Hambling
- Meilleur son pour Bill Phillips, Danny Michael, Robert J. Litt, Elliot Tyson, Rick Kline
Nominations
- Oscars 1989 :
- Meilleur film
- Meilleur acteur pour Gene Hackman
- Meilleure actrice dans un second rôle pour Frances McDormand
- Meilleur réalisateur pour Alan Parker
- Meilleur montage pour Gerry Hambling
- Meilleur son
- Golden Globes 1989 :
- David di Donatello 1989 :
- Meilleur film étranger
- Meilleur acteur étranger pour Gene Hackman
Sortie vidéo
Le film sort en DVD/Blu-ray, le Modèle:Date-, édité par L'Atelier d'Images, avec en complément une interview d'Alan Parker par Jean-Pierre Lavoignat et Christophe D'Yvoire (9'), les coulisses du tournage (6'), des entretiens avec Willem Dafoe (9'), Alan Parker (20'), et le scénariste Chris Gerolmo (15') ainsi que la bande annonce d'époque.