Mohammed ben Arafa

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Politicien

Sidi Mohammed ben Arafa<ref name="ben">« Ben » signifie « fils de », et « Arafa » se rapporte à son père Moulay Arafa (cf. Modèle:Harvsp).</ref>, né le Modèle:Date de naissance- à Fès et mort le Modèle:Date de mort- à Nice, est un sultan que la France plaça brièvement sur le trône de l'Empire chérifien après en avoir chassé le Modèle:Date- le sultan Sidi Mohammed ben Youssef (futur roi Mohammed V). Il y resta jusqu'à sa date d'abdication le Modèle:Date-, avant le retour triomphal, revenu de son lieu d'exil (Madagascar) de Ben Youssef le Modèle:Date-, qui est considéré par les autorités marocaines comme date de l'indépendance, théoriquement reconnue par la France le Modèle:Date-.

Ce sultan éphémère est Modèle:Citation<ref name="Zamane 30-10-2012" />. Par ailleurs, des historiens tels Modèle:Harvsp ou Modèle:Harvsp, bien qu'il porte le nom du Modèle:Page h', ont fait le choix de l'appeler Moulay [Mohammed] ben Arafa (plutôt que, de façon traditionnelle, Sidi Mohammed ben Arafa, comme Modèle:Harvsp et Modèle:Harvsp).

Biographie

Naissance et filiation

Mohammed ben Arafa<ref name="ben" /> est issu, du côté de son père, d'une lignée chérifienne et royale alaouite, d'où le fait qu'il s'appelle Sidi Mohammed ben Arafa et non juste Mohammed ben Arafa. Il est en effet le fils de Moulay Arafa<ref name="Zamane 30-10-2012">Modèle:Lien web.</ref>, lui-même fils du sultan Sidi Mohammed ben Abderrahmane<ref name="Bencheikh">Modèle:Lien web.</ref> (dit ultérieurement « Mohammed IV ») ; et donc le neveu du sultan Moulay Hassan ben Mohammed<ref name="Bencheikh" /> (dit ultérieurement « Hassan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ») et le cousin des sultans Moulay Abd el-Aziz, Moulay Abd el-Hafid et Moulay Youssef, qui sont les fils de ce dernier et se sont succédé sur le trône.

Né le Modèle:Date- à Fès<ref name="Zamane 30-10-2012" />, qui était alors la capitale des Alaouites, il est aussi, du côté de sa mère Lalla Noufissa el-Glaoui, d'ascendance Glaoua<ref name="Zamane 30-10-2012" />. Cette dernière est la cousine de Madani el-Glaoui, le frère de Thami el-Glaoui<ref name="Zamane 30-10-2012" />.

Vie familiale

Sidi Mohammed ben Arafa est l'époux de Lalla Hania Bent Muley Ismail Ben Sultan Mohamed Ben Abderahman.

De l'accession au trône à la chute

Sidi Mohammed ben Arafa fut placé le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Lugan2001-308">Modèle:Harvsp.</ref> sur le trône de l'Empire chérifien Modèle:Incise par les autorités françaises, qui assuraient un protectorat dans l'Empire depuis le traité de Fès de 1912. Le général Augustin Guillaume, résident général au Maroc depuis 1951, en conflit ouvert avec Ben Youssef, qui soutenait les revendications indépendantistes, mena campagne avec les colons français et certaines autorités marocaines Modèle:Incise en vue de le renverser. Le sultan, intronisé depuis 1927, fut finalement arrêté et envoyé en exil par avion<ref name="Lugan2001-308" />, tandis que les oulémas de Fès, malgré son refus d'abdication, reconnurent Ben Arafa à sa place<ref name="Lugan2001-308" />.

Son court règne fut marqué par l'accroissement des violences et la radicalisation des nationalistes, qui refusèrent de le reconnaître pendant l'éloignement forcé de Ben Youssef en Corse puis à Madagascar. Il échappa le Modèle:Date à une tentative d'assassinat de la part d'Allal ben Abdallah. Son pouvoir, limité par l'autorité du résident général (le général Guillaume puis, à partir de 1954, Francis Lacoste) et l'influence du pacha de Marrakech, fut aussi affecté par la radicalisation des colons dont les ultras fondèrent « Présence française ».

Son manque de légitimité et de popularité auprès de la population marocaine, l'aggravation des violences en liaison avec celles en Tunisie et avec la guerre d'Algérie, conduisirent les autorités françaises à envisager sa destitution et le retour de Ben Youssef deux ans plus tard. Gilbert Grandval, qui venait d'être nommé résident général, décida de rencontrer le grand vizir Mohammed el-Mokri. Ce dernier s'envola pour la France, où il rencontra Grandval à Vichy et lui fit comprendre que Ben Arafa était prêt à partir face à l'agitation populaire qui s'étendait à travers le pays. La question du trône fut posée, et les discussions permirent d'envisager le retour de Ben Youssef au pouvoir. Le Modèle:1er octobre 1955, Ben Arafa abdiqua<ref name="Gruner-203">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

Le retour triomphal de Ben Youssef au Maroc, le Modèle:Date, après les accords de La Celle-Saint-Cloud, marqua à la fois la fin du court règne de Ben Arafa et le retour à la pleine souveraineté, officialisé le 2 mars 1956 par la fin du Modèle:Page h' (sur des zones d'influence encadrant celle de la France, et ce, depuis également 1912).

Exil et décès

Après avoir abdiqué début Modèle:Date-, Ben Arafa se rendit à Tanger<ref name="Gruner-203" />, dont le statut à l'époque était celui d'une ville internationale ; lorsque celle-ci réintégra le Maroc, il partit à Nice, où il fut somptueusement logé par les autorités françaises. Il devint de plus en plus solitaire, surtout après la mort de sa femme, et ne parla jamais, que l'on sache, de ce qui l'avait amené à collaborer à la destitution de son petit-cousin Ben Youssef. Tenu pour un traître, son retour au Maroc lui fut interdit. Vers la fin des années 1960, il s'installa à Beyrouth mais, après un vol où des bandits lui soutirèrent son ancien sceau royal, il rentra à Nice, où il mourut le Modèle:Date de décès<ref name="Zamane 30-10-2012" />.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

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Vidéographie

Liens externes

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