Montboissier
Modèle:Infobox Commune de France Montboissier est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situation
La route nationale 10 passe à l'est de Montboissier, en faisant un petit détour, l'automobiliste peu soucieux de sa moyenne, aura plaisir à découvrir les communs du château rasé en 1795, où Chateaubriand composa sa Grive.
- Situation géographique
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Montboissier dans son arrondissement.
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Carte de la commune de Montboissier.
Communes limitrophes
Hameaux
La commune de Montboissier est composée des hameaux suivants :
- Augonville ;
- Dampierre ;
- Le Perruchay.
Hydrographie
La commune est bordée à l'ouest par la rivière le Loir, affluent de la Sarthe, sous-affluent du fleuve la Loire par la Maine. Le Loir y reçoit en limite d'Alluyes les eaux de la vallée de Paray ou vallée de la Malorne, elle-même alimentée par la vallée de Boncé.
Montboissier a bénéficié de 1972 à 1985 d'une station hydrologique sur la vallée de Boncé : le débit moyen annuel ou module, observé durant cette période de 14 ans, est de Modèle:Unité/s, soit Modèle:Unité pour un bassin versant de Modèle:Unité. La hauteur maximale instantanée, relevée le Modèle:Date-, est de Modèle:Unité<ref name=BH/>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pré-Saint-Evroult », sur la commune de Pré-Saint-Évroult, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montboissier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,4 %), forêts (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4 %), prairies (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montboissier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Loir. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 67 sont en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le Houssay est l'ancien nom de Montboissier ; Hulsetus vers 1069, Hussetum vers 1092<ref name="Ernest Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref>. De la langue d'oïl houssoi, « houssaie » : lieu planté de houx<ref name="Ernest Nègre"/>.
En 1767 la seigneurie du Houssay est érigée en comté de Montboissier-les-Alluyes<ref>Montboissier sur le site des communes du Bonnevalais.</ref>. Ce changement de nom s'explique par la volonté des seigneurs de Condat-lès-Montboissier, village d'Auvergne, de se rapprocher du pouvoir central. Ils s'installèrent au Houssay et lui donnèrent le nom de leur lieu d'origine<ref group=Note>C'est aussi ce qui est arrivé à Chamarande dans l'Essonne.</ref>.
Histoire
Ancien Régime
Le Houssay était un hameau de Saint-Germain-lès-Alluyes ; en 1627 il fut érigé en paroisse. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la famille Mallier, de Condat-lès-Montboissier, était seigneur du Houssay. Montboissier s'agrandira des hameaux d'Augonville, de Perruchay et de Dampierre qui faisaient partie des communes voisines.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
De 1899 à 1932, Montboissier est une station de la ligne Lèves-Bonneval desservie par les Tramways d'Eure-et-Loir.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Montboissier
Modèle:Article détaillé Le château de Montboissier fut construit par l'architecte Nicolas Marie Potain à partir de 1772 pour Charles-Philippe-Simon de Montboissier-Beaufort-Canillac (1750-1802).
Il a été démoli dès 1795. Il n'en subsiste que quelques vestiges : les pavillons d'entrée, le pavillon de Flore et le pavillon des Roses, la grille, les douves, un arc de triomphe et quelques folies dans le parc.
Église Saint-Claude
Avant de devenir église paroissiale, l'église Saint-Claude est la chapelle du château de Montboissier. Elle est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Claude Mallier, seigneur du Houssay<ref>Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>.
- L'église Saint-Claude
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Le monument aux morts, l'église Saint-Claude et la mare.
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Caquetoire de l'entrée ouest.
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L'intérieur de l'église.
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La litre du mur sud de l'église.
Autres lieux et monuments
- Menhir de l'Ormorice ;
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Chateaubriand (1768-1848), écrivain et homme politique français, évoque à l'occasion d'un séjour au château « la grive de Montboissier » dans un des plus célèbres passage des Mémoires d'outre-tombe (livre III, chapitre 1).
Voir aussi
Articles connexes
- Syndicat du Pays Dunois
- Liste des châteaux d'Eure-et-Loir
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
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