Moundang (peuple)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Groupe ethnique
Les Moundang sont un peuple d'Afrique centrale vivant principalement au Sud-Ouest du Tchad, également au Nord et à l'extrême Nord du Cameroun, et dans une moindre mesure au nord-est du Nigeria<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} James Stuart Olson, « Mundang », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 410 Modèle:ISBN</ref>.
Ethnonymie
Selon les sources et le contexte, on rencontre différentes formes : Kaele, Marhay, Moundangs, Moundan, Mundang, Mundangs, Musembani, Musemban, Nda<ref>Source BnF [1]</ref>.
Les Moundang ont souvent été rattachés au grand groupe des Kirdi, une appellation donnée par les populations islamisées voisines, notamment les Peuls<ref>Modèle:Article</ref>, et reprise par la littérature coloniale. Longtemps péjorative (« païens »), cette dénomination évolue quelquefois vers une affirmation identitaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Si au Tchad les Moundang sont connus sous l'appellation de Za ni, au Cameroun par contre ils se font appeler Ka-bi<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Le royaume moundang de Léré<ref>Alfred Adler, « Le royaume moundang de Léré », dans Claude Tardits (dir.), Princes & serviteurs du royaume : cinq études de monarchies africaines, Société d'ethnographie, Paris, 1987, p. 137-170</ref> est fondé par Damba, fils cadet du roi de Libé, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Langue
Les Moundang parlent le moundang, une langue nigéro-congolaise. Le nombre de locuteurs était estimé à 235 700 dans les années 2000, dont 191 000 au Tchad (2006) et 44 700 au Cameroun (1982)<ref>Modèle:Ethnologue</ref>.
Religion
Animisme, christianisme et islam<ref>Maud Gauquelin, De la royauté sacrée à la pluralité religieuse chez les Moundang, du Tchad au Nigéria : Stratégies locales, connexions transnationales, EPHE, Paris, 2014, 530 p., Modèle:Lire en ligne</ref>.
Architecture
-
Cases
(Cameroun). -
Grenier
(Tchad). -
Maisons à toits plats
(Tchad). -
Briques en argile crue
(Tchad). -
Briques en terre cuite
(Tchad.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kees Schilder, Quest for self-esteem : State, Islam, and Mundang ethnicity in northern Cameroon, African Studies Centre Research Series, Avebury, Aldershot, 1994, 283 p.Modèle:ISBN
- Alfred Adler et András Zempléni, Le bâton de l'aveugle : divination, maladie et pouvoir chez les moundang du Tchad, Hermann, 1972, 223 p. Modèle:ISBN
- Alfred Adler, La mort est le masque du roi : la royauté sacrée des Moundang du Tchad, Payot, 1982, 427 p. (cf note de lecture par Jean Lega dans Politique africaine [2])
- Alfred Adler, « L'amitié chez les Moundang », 1985 (extrait de Culture, tome V, vol. 1)
- Alfred Adler, « Royauté et sacrifice chez les Moundang du Tchad », dans Michel Cartry (dir.), Sous le masque de l'animal : essais sur le sacrifice en Afrique noire, Presses universitaires de France, Paris, 1987, p. 89-130
- Alfred Adler, « Des rois et des masques : essai d'analyse comparative (Moundang du Tchad, Bushong de l'ex-Zaïre) », dans L'Homme (Paris), n° 145, janvier-Modèle:Date-, p. 169-203
- Enoch Djondang, Au pays des Mundang, L'Harmattan, 2004, 186 p. Modèle:ISBN
- P. Fadibo, « Matedeure : gardienne des traditions Moundang (1860–1961) », dans Ngaoundéré Anthropos, 1998
- Maud Gauquelin, De la royauté sacrée à la pluralité religieuse chez les Moundang, du Tchad au Nigéria : Stratégies locales, connexions transnationales, EPHE, Paris, 2014, 530 p., Modèle:Lire en ligne
- Madi Tchazabé Louafaya, Contes moundang du Tchad, Karthala, 1990, 215 p. Modèle:ISBN
- Jean-Claude Muller, « Circoncision et régicide : thème et variations chez les Dìì, les Chamba et les Moundang des confins de la Bénoué et du Tchad », L'Homme (Paris), 1997, n° 141, vol. 37, n° 1, p. 7-24
- Clément Dili Palaï, Contes moundang du Cameroun, L'Harmattan, 2007, 169 p. Modèle:ISBN