Moutier-Rozeille
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Moutier-Rozeille est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Dans le quart sud-est du département de la Creuse, en limite extérieure du parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Moutier-Rozeille s'étend sur Modèle:Unité. Elle est arrosée par la Creuse et son affluent la Rozeille qui confluent sur le territoire communal.
L'altitude minimale avec Modèle:Unité se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, au nord du lieu-dit la Côte Ribière, là où la Creuse quitte la commune et entre sur celle d'Aubusson. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située au sud-est, au nord-est du lieu-dit Chauveix<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
À l'intersection des routes départementales (RD) 21 et 21A2, le bourg de Moutier-Rozeille est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au sud-sud-est du centre-ville d'Aubusson, la sous-préfecture.
Le territoire communal est également desservi par les RD 18, 19, 23, 80, 982 et 990.
Entre les communes d'Aubusson et de Saint-Pardoux-le-Neuf, un tronçon commun à deux chemins de randonnée, le GR 4 et le GR 46, traverse le nord du territoire communal sur quatre kilomètres, passant par le village de Rozeille. Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Moutier-Rozeille est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Frion au sud sur Modèle:Unité
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felletin », sur la commune de Felletin, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Moutier-Rozeille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,4 %), prairies (40 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports en commun
- Réseau TransCreuse
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Moutier-Rozeille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Rozeille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 77 sont en aléa moyen ou fort, soit 25 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe AModèle:Note soumis à PPI, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Moutier-Rozeille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Modèle:… L'étymologie du nom de la commune indique une origine ecclésiastique. Effectivement, « moustier » ou « môtier » ou « moutier » signifie le monastère, Rozeille étant l'indication de la rivière à proximité de laquelle s'était installé ce monastère. On connaît un chartrier du monastère datant de 1157.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Raison<ref name=Cassini/>.
Histoire
En 1793, la commune de Saint-Hilaire a fusionné avec Moutier-Rozeille qui a porté brièvement le nom de Montierozeille et Saint Hilaire<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Trois monuments religieux de la commune sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1926 :
- l'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0">Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 février 2019.</ref>. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1926<ref name=":0" />.
- une croix monumentale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle adossée à l'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 février 2019.</ref>;
- la croix de Saint-Barber<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 février 2019.</ref>.
- L'ancienne église de Saint-Hilaire a été construite à partir d'un mausolée gallo-romain au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; elle est occupée continuellement jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le site comporte de nombreuses sépultures, les plus anciennes datant du Haut Moyen Âge. Il fait l'objet de fouilles archéologiques programmées depuis 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La tour Catinaud n'est pas le vestige d'un vieux château féodal : elle a été construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Pierre Catinaud, propriétaire de l'hôtel du même nom qui se trouve à Modèle:Unité de la tour.
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L'église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge.
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Sa nef.
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Son maître-autel.
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La croix adossée à l'église.
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La croix de Saint-Barber.
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Le monument aux morts.
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La tour Catinaud.
Personnalités liées à la commune
- Carissime (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), noble dame du Limousin exemplaire dans le mariage, puis dans le veuvage, fonda le monastère Saint Martin de Rozeille, dans la Marche<ref>Sainte Carissime - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Nominis, consulté le 27 février 2019.</ref> ; elle est fêtée le Modèle:Date-<ref>Forum orthodoxe.com : saints pour le 7 juillet du calendrier ecclésiastique, consulté le 27 février 2019.</ref>.
- Pierre Mazière (1847-1928), est décédé en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris, a effectué une carrière politique : maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général du canton de Felletin de 1883 à 1922, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902-1903 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.
- Henri Connevot (1873-1938), ancien maçon de la Creuse, a été député (de 1914 à 1931) puis sénateur de la Creuse (1931-1938) et maire de la commune de Modèle:Date- à 1938. Au sud du bourg a été érigée une statue le représentant.
- Anne-Marie Couderc (1950), native d'Aubusson et présidente d'Air France-KLM depuis 2018, possède une maison à Moutier-Rozeille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Modèle:Méta bandeau de section
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Creuse
- Liste des anciennes communes de la Creuse
- Communauté de communes Creuse Grand Sud