Felletin
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Felletin est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte La commune de Felletin est située dans la haute vallée de la Creuse au pied du plateau de Millevaches. Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse. Felletin est la porte d'entrée creusoise du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Felletin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,3 %), forêts (29 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (10,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports
Transport routier
- Réseau TransCreuse
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Transport ferroviaire
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Felletin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 90 sont en aléa moyen ou fort, soit 12 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe AModèle:Note soumis à PPI, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Felletin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
La ville se nomme Falatin en occitan<ref>Site de l'Institut d'Estudis Occitanes du Limousin : [1]</ref>.
Histoire
Moyen Âge
L'origine de la ville est peut-être un domaine agricole ayant appartenu aux vicomtes d'Aubusson<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La ville de Felletin est construite autour de deux bourgs qui se sont soudés. Le premier s'était élevé autour du château construit par les vicomtes d'Aubusson sur le piton ouest de la colline de Beaumont. Le second s'était établi autour du prieuré ou moutier fondé par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Valérie de Chambon-sur-Voueize. Il y a alors deux paroisses: celle de Beaumont, la plus ancienne, avec l'église Saint-Blaise, et celle du Moutier, avec l'église Sainte-Valérie construite vers 1121-1125. Les fouilles faites à côté de l'église Sainte-Valérie ont fait apparaître des structures plus anciennes. L'église Saint-Blaise est desservie par une communauté de prêtres-filleuls depuis la fin du Moyen Âge.
Felletin est alors une ville commerciale importante sur la route de Lyon à Limoges, qui passait par la Grande Rue<ref name="chatelain">Abel Chatelain, « La formation de la population lyonnaise : l'apport d'origine montagnarde (XVIIIe-XXe siècles) », Revue de géographie de Lyon. Vol. 29 n°2, 1954. p. 94.</ref>. Deux ponts, le pont Roby et le pont des Malades, y permettent le franchissement de la Creuse. La ville, marchande et artisanale, assure la transformation des productions de la montagne et est dotée d'institutions communales placées sous l'autorité de 4 consuls élus chaque année parmi les bourgeois et notables de la ville.
En 1228 et 1248, des incendies ravageurs se produisent. En 1278, Felletin est le siège d'une châtellenie. En 1300, Alengarde, la fille de Guy II, dernier vicomte d'Aubusson, confirme les privilèges de la ville.
En 1356, la ville est occupée par les Anglais.
Le château de Beaumont est détruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un nouveau château est construit qui est lui aussi démantelé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ville est enserrée par une enceinte avec des tours rondes, ouverte vers l'extérieur par quatre portes : au nord, la porte du Château ; à l'est, la porte de la Pelleterie ; au sud, la porte de la Font-Anel ; à l'ouest, la porte Pisseloche. Devant ces portes — sauf devant la porte du Château — se développent des faubourgs où habite la main-d'œuvre ouvrière<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Entre 1454 et 1480, le prieur du Moutier entreprend la reconstruction de l'église Sainte-Valérie et, vers 1478, la communauté de Beaumont obtient de Pierre de Bourbon, comte de la Marche, de faire construire l'église Notre-Dame-du-Château.
En 1456 apparaît la première mention de la tapisserie dans le comté de la Marche avec un tapissier de Felletin nommé Jacques Bonnyn. On trouve une deuxième mention en 1473 quand les consuls de Riom reçoivent le tapissier de Felletin Jehan Beranhe. Les historiens donnent pour origine de la tapisserie dans le comté de la Marche, à Felletin, Bellegarde-en-Marche et Aubusson, le mariage en 1310 de Marie d'Avesnes, fille de Jean de Hainaut, avec Louis de Bourbon, comte de la Marche en 1322. À cette époque où, pour des raisons politiques, les Anglais ne livrent plus de laine dans les ports flamands, des tapissiers flamands sont probablement attirés vers le comté de la Marche par Marie d'Avesnes et sa cousine Marie de Flandre, mariée en 1312 à Robert VII d'Auvergne, devenue à la mort de celui-ci, en 1325, dame de Bellegarde-en-Marche. On trouve une nouvelle mention de la tapisserie de Felletin en 1514 dans l'inventaire après décès des biens de Charlotte d'Albret, veuve de César Borgia, dans lequel sont cités 75 pièces de Felletin « à champ doré, à feuillages et bêtes [...] à menus feuillages sur bandes rouges, blanches et vertes ».
En 1479, les consuls font construire l'Hôtel-Dieu (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il en reste sa chapelle, qui devient en 1674 la chapelle des pénitents bleus de l'Assomption-de-la-Vierge.
Temps modernes
De 1576 à 1580, la ville est occupée par des troupes protestantes.
En 1581, les moines du Chambon quittent le prieuré pour retourner à l'abbaye. Le 22 novembre de la même année, Montaigne passe par Felletin en revenant d'Italie pour aller prendre ses fonctions de maire de Bordeaux<ref>Le Mercredi, 22 de Novambre (1581), de fort mauvais tamps, je partis de là (Pontcharraud), & aïant passé le long de Feletin, petite ville qui samble estre bien bastie, située en un fons tout entourné de haus costaus, et étoit encore demi deserte pour la peste passée, je vins coucher à Chastein (Châtain au Monteil-au-Vicomte)... In Œuvres de Michel de Montaigne [2]</ref>.
En 1584, le prieuré devient un simple bénéfice. Le 15 février 1589, un collège est fondé pour améliorer l'enseignement catholique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous l'influence de la Contre-Réforme, pour favoriser la vie spirituelle et communautaire, sont créés des confréries de pénitents à Felletin :
- la confrérie de Pénitents noirs de la Sainte-Croix, en 1606, qui a d'abord sa chapelle dans l'église Saint-Blaise avant de faire construire sa chapelle en face de l'église Notre-Dame du château, démolie en 1805<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la confrérie des Pénitents bleus de l'Assomption-de-la-Vierge fondée à Felletin en 1617 et qui fait ses dévotions ans la chapelle Bleue ;
- la confrérie des Pénitents blancs, qui fait construire en 1625 la chapelle Blanche consacrée à Notre-Dame de Bonne-Espérance.
Felletin devient une manufacture royale en 1689. Elle est en concurrence avec la manufacture royale d'Aubusson. Mais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les tapisseries d’Aubusson détournent le flux commercial ce qui provoque l’abandon de l’itinéraire ancien, et donc un recul du passage et des commerces à Felletin<ref name="chatelain"/>.
Les fortifications de la ville sont arasées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il n'en subsiste que deux tours en 1817.
En 1771, Felletin accueille Michel-Etienne Lepeletier de Saint-Fargeau (père du futur conventionnel), président à mortier au parlement de Paris, exilé par Louis XV pour s'être opposé à la réforme judiciaire lancée par le chancelier Maupeou. S'adonnant à la mode nouvelle de l'archéologie, c'est lui qui aurait donné le nom de "cabane de César" au dolmen de la Croix blanche situé sur les hauteurs de la ville<ref>In Notice historique sur la ville et le collège de Felletin, Gilbert-Annet-François Queyrat, 1862 [3]</ref>.
Révolution française
Entre 1790 et 1800, Felletin est chef-lieu de district.
En 1795, l'église Saint-Blaise est détruite par un incendie. L'église Sainte-Valérie devient l'église principale de Felletin.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes de la Marche, chaque année durant la période de faible activité agricole beaucoup d'hommes se rendent dans les grandes villes et les ports afin d'y être embauchés sur les chantiers du bâtiment ou de la construction navale comme maçons, charpentiers de marine, couvreurs… C'est ainsi que les maçons de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils participent à la reconstruction du Paris du baron Haussmann. Initialement saisonnière de novembre à mars, l'émigration devient définitive : ainsi, entre 1850 et 1950, la Creuse perd la moitié de sa population. On trouve dans le livre de Martin Nadaud Mémoires de Léonard la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.
En 1877, le cimetière de Beaumont ainsi que la lanterne des morts qui s'y trouvait sont déplacés<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
En 1889-1890, c'est à l'initiative d'un Creusois de Paris, Claude Blaise Vennat<ref>La famille Vennat a compté parmi ses membres quelques tapissiers de Felletin, ainsi que des exploitants agricoles et forestiers de Poussanges et de ses environs. Les origines de cette famille semblent se trouver en Corrèze, à Meymac, Saint-Setiers (où il existe un lieu-dit "Vennat") et Sornac (d'où venait la famille dite "Vennat de Sornac").</ref>, né à Felletin, qu'est créé un atelier de taille du diamant à Felletin. À Paris, Claude Blaise Vennat avait appris le métier de la taille des diamants chez Louis Gruet, appartenant à une dynastie de lapidaires originaires de Saint-Claude et installé lui-même à Paris en 1883. Il s'était associé avec Edouard Willingstorfer, lapidaire et diamantaire né à Paris. Pour l'attirer dans son projet, Claude Blaise Vennat lui vante la disponibilité de la force motrice de la Creuse toute l'année. Ils s'installent dans le moulin de Chissat, rue de la Maison-Rouge. Le nombre d'ouvriers employés à la taille du diamant augmente progressivement. Vers 1905-1906 est créée la Société coopérative des ouvriers diamantaires de Felletin, la Felletinoise. La déclaration de fondation est publiée dans le Journal officiel du 9 décembre 1906. En 1911-1912, quinze coopérateurs décident de créer un atelier moderne à l'image de ceux qu'ils ont visités à Saint-Claude. C'est l'origine de la diamanterie de Pont-Roby<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle va travailler avec la Fédération des coopératives diamantaires de France et de Suisse, installée à Saint-Claude. En 1927, il y a 25 coopérateurs, puis 21 en 1932. L'activité diamantaire commence à décliner à partir de 1930. En 1950 apparaissent les diamants synthétiques. La Felletinoise ferme en 1982.
En 1889, après la démolition d'un îlot de maisons insalubres, la municipalité fait construire une halle à côté de la fontaine Courtaud.
En 1902, la ville se dote d'un nouvel abattoir.
En 1906 La Caisse d'Épargne de Felletin est construite face au portail de l'église Sainte-Valérie.
En 1911 est fondée l'école des métiers du bâtiment, remplacée en 1947 par l'École nationale du bâtiment, puis, en 1998, par le lycée des métiers du bâtiment<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1959, la halle est démolie pour créer la place Courtaud<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Jumelages
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Population et société
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. Modèle:Article détaillé
Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Sports
- Felletin est ville d'arrivée de la Modèle:2e du Modèle:42e Tour du Limousin, le mercredi 19 août 2009.
- En 1972, Felletin a accueilli une édition du Critérium des As, remportée par Raymond Poulidor.
- U.C Felletin : Club cycliste auquel appartient l'ex-pro limousin Jean-Luc Masdupuy.
- Nombreuses infrastructures sportives : centre équestre "Equi'passion", Pôle sportif (gymnase, courts de tennis extérieurs et halle couverte), boulodrome…
- Nombreuses associations sportives : football, club tennis, randonnées pédestres et marche nordique, cyclo tourisme, pêche...
Divers
- Tous les ans se déroule début août, et ce pendant cinq jours le Festival de Folklore International Danses, Musiques et Voix du monde, organisé par l'association Les Portes du monde, sous l'égide du CIOFF.
- La Journée du Livre - le vendredi avant le 15 août - rencontres et dédicaces avec plus de 60 auteurs.
- Dernier week-end d'octobre : Journées Nationales de la laine. Felletin, berceau de la tapisserie, est depuis six siècles associée à la production textile. Aujourd’hui, la tradition demeure une réalité économique avec l’activité de la Filature de laines Terrade et de la Manufacture de tapisseries Pinton. Durant 3 jours, Felletin, fête la laine et la création textile. Au programme : visites d’entreprises, Salon artisanal avec plus de 100 exposants venus de la France entière, ateliers de démonstrations (Tricot, Filage, Feutre…), Ateliers enfants (Scoubilaine, tressage, tissage…), conférence…
- Depuis 2009, chaque année de juillet à fin octobre, a lieu le Festival de la Flamme, une exposition d'œuvres d'art dans les rues du centre-ville. Cette exposition est organisée par l'association CETIL'Art, un collectif d'artistes.
Économie
La petite ville industrielle de Felletin doit son activité à la tapisserie dont elle fut le berceau ainsi qu'à la taille du diamant.
Une filière laine active :
- Ateliers Pinton : dernière manufacture felletinoise, elle perpétue la tradition de la tapisserie de Felletin et produit sur commande des tapisseries pour une clientèle privée ou publique internationale. Elle est connue pour avoir réalisé la plus grande tapisserie au monde<ref>Artblog: La plus grande tapisserie du monde dans la cathédrale de Coventry</ref> (Modèle:Unité x Modèle:Unité) : Christ en gloire, d’après un carton de Graham Suttherland, pour la Cathédrale Saint-Michel de Coventry en Grande-Bretagne. Depuis le début des années 1990, elle s'est spécialisée dans la réalisation des tapis hand-tuft, tapis de savonnerie des temps modernes pour lesquels elle s'attache la collaboration d'artistes, designers, décorateurs...
- Filature de laines Terrade : Cette entreprise artisanale assure la transformation de la toison en fils cardés et teints. Spécialisée dans les commandes de petites séries, elle assure une production sur mesure pour les fabricants de tapis et tapisseries de la région, des bonnetiers ou des artisans-créateurs. Installée sur les bords de la rivière Creuse, sur le site d'un ancien moulin, c'est une des dernières filatures de laines artisanales en activité en France. Leur savoir-faire est d'ailleurs inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France<ref>Fiche d'inventaire de la "Filature" au patrimoine culturel immatériel français, sur culturecommunication.gouv.fr (consultée le 23 juin 2015)</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église du Moûtier. Construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Récemment restaurée, l'église du moutier sert d'écrin à deux retables baroques (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et à des peintures murales. Les peintures de la nef, bien conservées, datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celles qui ornent la Chapelle dite « des lissiers » sont l'unique exemple de peinture votive réalisée par les peintres cartonniers felletinois à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1910<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'église Notre-Dame-du-Château, édifice gothique édifié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette église sert de cadre, à chaque période estivale, à une exposition de tapisserie. À voir à l'intérieur : verrières en dalles de verre conçues et réalisées par l'artiste toulousain Henri Guérin entre 1973 et 1985. Ensemble liturgique réalisé par Le Corbusier comprenant un autel de granit et une croix en bois. Cet espace sert de cadre à une exposition estivale de tapisseries. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1930<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'église Saint-Blaise de Felletin. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La chapelle Bleue. Cette chapelle a été construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les consuls pour le deuxième Hôtel-Dieu de la ville. En 1674, elle est achetée par Léonard Lamoureux pour servir de chapelle à la confrérie es pénitents bleus de l'Assomption-de-la-Vierge fondée à Felletin en 1617. À sa mort, en 1696, il la transmet MM. Bombrut et Choupineaux. Elle est vendue comme bien national à la Révolution et achetée par Tissier du Breuil<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 23 août 1935.
- La chapelle Blanche, fondée en 1625, dont il subsiste la façade. Les ruines des murs encadrent un jardin dessiné sous une structure en bois suggérant le volume de l'ancienne chapelle.
- Le château d'Arfeuille, château fort à l'origine (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), la construction actuelle date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (tour) et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (aile habitée). Le parc Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle vient d'être complètement réaménagé. Arfeuille est à ce jour l'un des cinq derniers châteaux français à avoir été transmis de père en fils dans la famille du même nom depuis sa construction. Il est ouvert à la visite en juillet et août.
- La lanterne des morts de Felletin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : colonne funéraire (classée monument historique) en granit qui présente à sa base une petite ouverture permettant d'allumer un fanal. Elle est visible dans le cimetière.
- La Cabane de César : dolmen classé monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le pont Roby : pont médiéval (classé monument historique) anciennement connu sous le nom de pont Soubre. Aujourd'hui, il porte le nom d'un fabricant de tapisseries en activité à sa proximité au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Site de la Coopérative Diamantaire "La Felletinoise". De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'au début des années 1980, Felletin fut connu pour son activité diamantaire. De nombreux ateliers de taille de diamants donnèrent du travail a plus d'une centaine d'ouvriers tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Aujourd'hui, l'activité a cessé mais l'un des principaux ateliers est conservé dans son état d'origine pour rappeler aux visiteurs l'importance de l'activité diamantaire passée.
- La ville a conservé plusieurs maisons et hôtels particuliers datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Grande Rue, rue Détournée et rue Terrefume - qui ont été placées sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
-
Église du Moûtier ou Sainte-Valérie. -
Église Notre-Dame-du-Château. -
Hôtel Delaporte (dit improprement Maison du Bailli). -
Pont Roby. -
Château d'Arfeuille.
Cartes postales anciennes
Personnalités liées à la commune
- Hervé Vilard, chanteur de Capri, c'est fini, Nous, Reviens et Méditerranéenne, est forcé à aller à Felletin apprendre le métier de maçon. Il fera sa première fugue<ref name=":0">Hervé Vilard "Capri, n'est plus fini" chez Thierry Ardisson | INA Arditube https://www.youtube.com/watch?v=g48P1CouHjk</ref>.
- La famille Feydeau, famille noble, est originaire de Felletin
- Pacifique Tixier (†1645), né à Felletin, moine chartreux, profès de Port-Sainte-Marie, prieur de Villefranche-de-Rouergue, en 1614; de Port-Sainte-Marie, en 1616; prieur-fondateur de la chartreuse de Bordeaux, transféré à Toulouse en 1627<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
- Léon Tixier (†1649), né à Felletin, moine, général des chartreux, frère du précédent.
- Antoine Tixier (†1655), né à Felletin, moine chartreux, profès de Toulouse, prieur de Rodez en 1617, puis de Cahors en 1627, prieur à Bordeaux en 1642, à Cahors dès l’année suivante, transféré à Toulouse en 1645, frère des deux précédents;
- Léonard Bandy de Lachaud, né le Modèle:Date à Felletin, mort le Modèle:Date, est un marchand et un homme politique français.
- Gilbert Bandy de Nalèche (1756-1820), général des armées de la République et de l'Empire, né et décédé à Felletin, fils de Léonard Bandy de Lachaud.
- Jean Sallandrouze de Lamornaix, né le 15 décembre 1760 à Felletin, décédé le 9 juin 1826 à Paris, manufacturier, inhumé au Père-Lachaise, père de Charles Sallandrouze de Lamornaix, industriel et homme politique.
- Étienne-Émile Cornudet des Chaumettes, né le 10 février 1795 à Felletin, décédé le 2 décembre 1870 à Crocq (Creuse), homme politique, député de la Creuse.
- Jacques-Auguste Rousseau, né le 30 décembre 1813 à Felletin, mort le 2 septembre 1898 à Versailles, est un colonel sous le Second Empire, commandeur de la Légion d'honneur.
- Jean-Baptiste Coutisson-Dumas homme politique<ref>Source site de l'assemblée nationale : [4]</ref>.
- Pierre Mazière est né en 1847 à Saint-Amand et mort en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris, effectuera une carrière politique : maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général de Felletin en 1886, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.
- Jean-Jacques Courtaud Diverneresse, né à Felletin en 1794, philologue et helléniste. Meurt à Paris le 11 février 1879.
- Jacques-Joseph Grancher, né le 29 septembre 1843 à Felletin. Décédé à Paris en 1907.
- Pierre Paquet, né le 6 août 1875 à Felletin, mort le 14 juillet 1959 à Paris 7e, architecte, Inspecteur général des Monuments historiques de 1929 à 1947.
- Jean Gilbert Murat, né le 16 septembre 1807 à Felletin (Creuse) et mort le 25 septembre 1863 à Paris, artiste peintre.
- Gabriel Chabrat est un artiste peintre creusois, né en 1936 à Felletin.
-
Monument à Philippe Quinault. -
Monument à Jean-Jacques Courtaud Diverneresse. -
Monument à Jacques-Joseph Grancher.
- Peter Watkins, cinéaste
- Dans son ouvrage Convergence of probability measures, le mathématicien américain Patrick Billingsley attribue la démonstration d'un théorème à un certain Jean-Pierre Portmanteau de l'université de Felletin. Le théorème est aujourd'hui connu sous le nom de théorème de Portmanteau, mais il s'agit d'un canular : le mathématicien Jean-Pierre Portmanteau n'existe pas.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Roy-Pierrefitte, « Notice historique sur la manufacture de tapisseries de Felletin (Creuse) », dans Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1854, tome 5, Modèle:P. (lire en ligne)
- Modèle:Ouvrage ;
- Cyprien Pérathon, Les Tapisseries de Felletin, Modèle:P., Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, ministère de l'Instruction publique, 1892, Modèle:16e (lire en ligne)
- Service régional de l'inventaire, Felletin, en vallée de Creuse, Culture et patrimoine en Limousin, septembre 2007, 184 p. Modèle:ISBN
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Église Sainte-Valérie de Felletin
- Liste des communes de la Creuse
- Communauté de communes Creuse Grand Sud
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Site de la mairie
- Felletin sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'Office de tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes