Hervé Vilard
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
René Villard, dit Hervé Vilard, né le Modèle:Date de naissance à Paris en France, est un auteur-compositeur-interprète français.
Il connaît le succès à partir de 1965 grâce à sa chanson Capri c'est fini. Nous (1979), Reviens (1981) et Méditerranéenne (1983) font partie de ses autres grands tubes.
Biographie
Enfance
René Villard naît dans un taxi en route pour l'hôpital Saint-Antoine le Modèle:Date de naissance à 5 heures du matin à Paris<ref name="DAlguerre_2010">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="RFIMusique_03_03_2011">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Orphelin d'un père corse qu'il ne rencontrera jamais, il est, à l'âge de six ans, retiré à sa mère, vendeuse de violettes, déchue de ses droits maternels à la suite d'une dénonciation d'une voisine la disant alcoolique.
Il est envoyé à Paris, à l'orphelinat Saint-Vincent-de-Paul, matricule 764, où il subit des viols ainsi que des coups de martinet<ref>Voir sur dailymotion.com.</ref>. Après avoir tenté de s'échapper plusieurs fois<ref name="Ardisson_2012_321_323">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />, il est placé successivement dans sept familles d'accueil<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Parmi ces familles, il est élevé par des métayers berrichons très pauvres qui l'élèvent comme leur propre fils<ref name=":0">Hervé Vilard "Capri, n'est plus fini" chez Thierry Ardisson | INA Arditube https://www.youtube.com/watch?v=g48P1CouHjk</ref>.
En 1957, il rencontre à La Celette l'abbé Anthony Angrand, qui l'éveille à la musique et à la littérature<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref name="DAlguerre_2010" />. Il devient alors enfant de chœur<ref name=":1" />. À treize ans, il obtient son certificat d'études avec mention. Chanteur à l'église, il envisage, un an plus tard, de s'investir dans une carrière musicale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Auparavant, il est forcé à aller à Felletin apprendre le métier de maçon, et fait sa première fugue<ref name=":0" />.
Fugue et adolescence à Paris
En 1962, à seize ans, Villard fugue une deuxième fois<ref name=":1" />. Il part cette fois à Paris<ref name="FranceInter_2014_07">Modèle:Lien web.</ref>, où il fréquente loubards et prostituées dans le quartier de Pigalle. Après avoir effectué quelques cambriolages<ref name=":0" /> et autres dégradations (il tague notamment sur les murs « OAS vaincra » et « Libérez Salan »<ref>Modèle:Lien web</ref>), il est placé en foyer de redressement.
Rêvant toujours d'une carrière musicale<ref name=":0" />, il enchaîne les auditions et les séances de Radio-crochet<ref name="DAlguerre_2010" />.
Durant cette même année 1962, il rencontre dans le quartier Montparnasse le peintre Dado. Remarquant que le jeune homme a faim, Dado lui offre la moitié de son sandwich et l'invite à son vernissage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Villard s'y rend et sympathise avec le galeriste Daniel Cordier, qui deviendra en 1962 son tuteur légal jusqu'à sa majorité<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref name="DAlguerre_2010" />,<ref>Modèle:Lien web</ref> et lui permettra de côtoyer la haute société parisienne, notamment André Malraux, Pierre Mendès France, Yvonne de Gaulle, François Mitterrand, Francis Bacon, Henri-Georges Clouzot, Louis Aragon, Marie-Laure de Noailles et Nadine de Rothschild<ref name=":0" />.
Il trouve un emploi chez Sinfonia, un disquaire des Champs-Élysées<ref name="DAlguerre_2010" />,<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref name="+2">Modèle:Lien web</ref>. La nuit, pour payer ses cours de chant, il est disc-jockey dans les boîtes de nuit, notamment au Bus Palladium<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="+2" />.
Débuts de carrière
Repéré lors d'une audition par le directeur des disques Philips, Villard signe avec le label Mercury Records un contrat qui aboutit en Modèle:Date- à la sortie de son premier [[Disque microsillon|Modèle:Nobr]]<ref name="RFIMusique_03_03_2011"/>. L'EP, qui comprend quatre titres dont Je veux chanter ce soir et Une voix qui t'appelle, ne connaît pas le succès<ref name="Lecoeuvre_2017_Capri">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa maison de disques veut lui faire chanter une reprise d'un tube américain mais il refuse, voulant écrire et composer ses propres chansons. On lui accorde alors deux mois.
René Villard prend alors le nom de scène d'« Hervé Vilard », enlevant un « L » à son patronyme pour qu'il soit plus gros sur les titres et adoptant le prénom d'« Hervé » qui correspond phonétiquement aux initiales de son vrai nom « R. V. »<ref name="Ardisson_2012_321_323" />,<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref name="DAlguerre_2010" />,<ref>Hervé Vilard "Capri, n'est plus fini" chez Thierry Ardisson | INA Arditube https://www.youtube.com/watch?v=g48P1CouHjk</ref>. Il ne désire pas enlever le « D » final, de peur qu'on le confonde avec le fils de Jean Vilar<ref name=":1" />.
Carrière musicale
Capri c'est fini
Travaillant à l'élaboration de son deuxième Modèle:Nobr, il s'inspire d'une chanson de Charles Aznavour, C'est fini. En rentrant d'une audition ratée au Golf-Drouot, il aperçoit dans le métro une affiche publicitaire sur laquelle est écrit "Partez en vacances à Capri"<ref name="+2" />. Il rentre chez lui, écrit les paroles, et compose sur son petit Farfisa en sept minutes la mélodie de Capri, c'est fini<ref name=":0" /> (le titre d'origine était Marie, c'est fini, à la suite d'une rupture amoureuse avec une jeune fille de Nice). Sa maison de disques, peu enthousiaste, consent finalement à produire le titre. Refusée par le jury du concours la Rose d'or d'Antibes<ref name="Lecoeuvre_2017_Capri" />, elle est néanmoins diffusée sur Europe 1, elle sort en Modèle:Date- sur un EP rassemblant trois autres titres, dont la reprise d'un succès italien de Jimmy Fontana Il Mondo et l'adaptation d'une ritournelle du folklore napolitain<ref>Modèle:Discogs release.</ref>. Le titre se classe n°2 des ventes en France, où il s'écoule à plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chanson est alors enregistrée en plusieurs langues, et se classe n°1 en Espagne, au Brésil et en Turquie<ref name="+3">Classements d'Hervé Vilard</ref>, ainsi que dans le Top 15 en Allemagne, en Autriche, en Suisse germanophone, en Belgique et aux Pays-Bas<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il assure la première partie d'une tournée de Claude François<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref name="DAlguerre_2010" /> et donne de nombreux concerts au Palais d'Hiver à Lyon, le plus grand music-hall d'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son premier [[Disque microsillon|Modèle:Nobr]], qui inclut douze titres dont Capri, c'est fini, est diffusé dans toute l'Europe et s'écoule à Modèle:Unité<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref>Modèle:Discogs release.</ref>. Il part en tournée au Liban, à Varsovie, à Moscou<ref name=":6">Modèle:Ouvrage</ref>.
Il figure au centre au premier rang sur la photo du siècle regroupant, en Modèle:Date-, Modèle:Nobr françaises du yéyé. Il fait des tournées aux côtés d'Adamo, de Michèle Torr et de son ami Christophe, et devient ami avec Dalida qui le parraine<ref name="LaDépêcheDuMidi_2014_11_04">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="FranceInter_2014_07" />.
Difficultés croissantes
En 1966, il connaît le succès avec les titres Fais-la rire, Mourir ou vivre et Pedro<ref>Modèle:Lien web</ref>. Toutefois, ses ventes diminuant à chaque disque, la presse se montre très dure avec lui, Jacques Chancel titrant même un article Modèle:Citation<ref name=":0" />. Son attaché de presse organise alors une tentative de suicide bidon.
En cette année 1966, il donne aussi des concerts à guichets fermés au nouveau Palais des Sports d'Oran, en Algérie, ainsi qu'au Maroc. Il part aussi en tournée en Espagne à Madrid, Alicante et Séville<ref name=":9" />.
En 1967, Jacques Revaux compose Comme d'habitude et la propose à Hervé Vilard. Ce dernier accepte et annonce qu'il l'utilisera en face B d'un disque. Entre-temps, Revaux, qui désire travailler avec Claude François, la présente à celui-ci. Aidé du parolier Gilles Thibaut, ils la retravaillent et Revaux convainc ensuite Hervé Vilard d'y renoncer<ref>Ce dernier la reprendra toutefois en 1984</ref>.
Classé parmi les « chanteurs à minettes », il fait en 1967 son coming out bisexuel dans l'émission Radioscopie de Jacques Chancel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ses conseillers et sa maison de disque le disent alors encore plus Modèle:Citation<ref name="Bureau_2018_05_05">Modèle:Lien web.</ref>.
Départ en Amérique latine (1967 - 1978)
Il part en tournée de deux ans en Amérique latine, où les titres Yo tengo penas et Un Adios connaissent le succès, notamment en Argentine. Il est de retour en France en 1969 avec Sayonara, écrite par Jacques Revaux, qui atteint les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il fait pourtant partie, de 1970 à 1974, de l'« écurie » Claude Carrère, avant d'intégrer le label Tréma<ref name="LaDépêcheDuMidi_2014_11_04" />. En plus d'albums en Amérique latine, de nouveaux titres sortent en France, parmi lesquels On laisse toujours quelqu'un derrière soi ou encore Amore caro Amore bello qui dépasse les Modèle:Unité ventes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est invité à chanter devant l'impératrice d'Iran Farah Pahlavi, dans son palais<ref name=":6" />, et donne des concerts publics dans l'Israël de Moshe Dayan et l'Espagne de Franco.
En 1977, le titre Rêveries s'écoule à Modèle:Unité exemplaires. L'album La génération de mauvaise réputation, lui, est un échec.
Nouveaux grands succès en France (1978 - 1983)
Il renoue avec un grand succès populaire en France avec le titre Nous, disque d'or en 1979<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour plus d'un million de ventes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est en France la troisième meilleure vente d'un artiste français de l'année 1979 (après Born to Be Alive de Patrick Hernandez et une réédition de Aline de son ami Christophe)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il en profite pour ressortir Capri, c'est fini qui s'écoule à plus de Modèle:Unité exemplaires. Le titre suivant, J'ai mal, je t'aime s'écoule quant à lui à plus de Modèle:Unité exemplaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est pour la première fois en vedette sur la scène de l'Olympia, du Modèle:Date- au 6 janvier 1980<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />. Un album live paraît en mars 1980. La même année, paraît le tube Reviens, 5e succès francophone de l'année<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui se vend à plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant cette décennie, il continue à sortir des albums et à se produire en tournées, proposant également des spectacles de charité et des apparitions dans des orphelinats. Le chanteur se produit à l'Olympia en janvier 1981 puis en Modèle:Date-. Il sort un album live en 1981 qui est disque d'or, tout comme la compilation 14 chansons d'or.
En 1982, paraît Je l'aime tant, qui se vend à plus de Modèle:Unité exemplaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1983, paraît l'album Ensemble, porté par le titre Méditerranéenne. Cette chanson, une adaptation de L'italiano de Toto Cutugno, s'écoule à plus de Modèle:Unité exemplaires<ref>Ventes de 1983</ref>.
Nouvelle baisse de popularité
En 1984, il sort l'album de reprises Les Chansons que j'aime. Dans cet album, Hervé Vilard reprend notamment Comme d'habitude qu'on lui avait proposé, Que je t'aime de Johnny Hallyday, avec qui il avait composé ensemble auparavant, La Maladie d'amour de Michel Sardou, et Les Paradis perdus de son ami Christophe<ref>Modèle:Article</ref>. L'album P'tit brun deux ans plus tard<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />. Il se produit en 1986 sur le podium du Tour de France, puis à l'Olympia<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'album L'Amour défendu sort en 1990, dont le titre éponyme traite du sida. Les 15 et Modèle:Date, il est de retour à l'Olympia.
Du 9 au Modèle:Date, le Théâtre des Variétés accueille Hervé Vilard, où il reçoit des mains de Jean-Paul Belmondo l'Ordre national du Mérite<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />.
En 1995, paraît son dernier disque d'or, la compilation La vie est belle, le monde est beau.
Il est de nouveau à l'Olympia en 1996<ref name="+6">Modèle:Lien web</ref>. Il y revient en 1997 pour rendre hommage à cette salle mythique peu avant sa destruction<ref name="+6" />.
De la fin des années 1990 au début des années 2000, le chanteur multiplie en France les concerts et galas concernant les chansons des années 1980 (au cours desquels il partage l'affiche avec Patrick Juvet, Rose Laurens, Dave, Jean-Pierre Mader et Plastic Bertrand), les prestations radiophoniques locales et, en 1998, publie un nouvel album titré Simplement<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />,<ref name="Jaeglé_2004_02_26">Modèle:Lien web.</ref>.
Reconnaissance et fin de carrière
En Modèle:Date-, Hervé Vilard inaugure, dans la région du Berry où il a passé son enfance, une salle de spectacle portant son nom. Le mois suivant, son univers musical s'élargit avec la parution de Cri du cœur, dans lequel sont mis en musique des textes d'auteurs de la littérature contemporaine comme Marguerite Duras, Bertolt Brecht, Aragon, Pablo Neruda, Bernard Dimey, Bertolt Brecht et Kurt Weill, Eugène Ionesco et Jean Genet<ref name="RFIMusique_03_03_2011"/>,<ref name="FranceInter_2014_07" />,<ref name="Jaeglé_2004_02_26"/>. Cette incursion dans un registre musical plus élististe vaut au chanteur estampillé « variété française » d'être invité à de nombreuses émissions télévisées, au festival des Francofolies de La Rochelle et de recevoir les honneurs d'une partie de la presse qui l'avait jusque-là ignoré, comme Libération<ref name="RFIMusique_03_03_2011"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il chante six semaines de récital au Théâtre de Dix heures<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, il publie chez Fayard le premier tome de son autobiographie, L'Âme seule, dédiée à son père adoptif Daniel Cordier<ref name=":7">« L'Âme seule. Plus de 275 000 exemplaires vendus ! », site officiel d'Hervé Vilard.</ref>. Le second tome, Le Bal des papillons, paraît le Modèle:Date-<ref>« Le Bal des papillons. Déjà plus de 110 000 exemplaires vendus ! », site officiel d'Hervé Vilard.</ref>. Ces deux volumes connaissent un succès critique et public<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref> (plus de Modèle:Unité ventes<ref name=":7" />).
En Modèle:Date-, un accident cardiaque l'oblige à annuler deux concerts<ref name="Ardisson_2012_321_323" />.
Après avoir raillé<ref name="Ardisson_2012_321_323"/> la tournée nostalgique des yéyés Âge tendre et têtes de bois, Hervé Vilard fait partie de la saison 5 en 2010<ref name="FranceInter_2014_07"/>, revient en 2011 pour la saison 6, puis remplace Michel Delpech sur les dernières dates de la saison 7, début 2013, avant de faire partie de la saison 8<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, paraît Hervé Vilard et nous..., un hommage public à de grands textes de la littérature française enregistré à l'occasion d'un récital au Théâtre La Bruyère<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À Modèle:Nobr, Hervé Vilard chante pour la dernière fois lors d'une dernière tournée nationale qui passe par l'Olympia début Modèle:Date-<ref name="Bureau_2018_05_05"/>, Modèle:Refins
Le Modèle:Date-, il publie la troisième partie de ses mémoires, intitulée Du lierre dans les arbres<ref name="BD">Hervé Vilard dans Étonnez-moi Benoît, France Culture, le Modèle:Date-.</ref>.
Vie privée
Grâce au succès de Capri c'est fini, il s'achète un studio avenue des Champs-Élysées, à côté du Lido, où il loge chez lui des danseuses. Antoine et Les Charlots vivent dans le même immeuble<ref name=":1" />.
En 1967, quand Jacques Chancel lui demande s'il a une petite amie, il répond Modèle:Citation, devenant ainsi le premier chanteur français à effectuer un coming out médiatique : il est bisexuel<ref name="Bureau_2018_05_05" />.
Lors de son passage en Amérique latine, il rencontre une jeune femme de 27 ans, Consuela, fille d'instituteurs. Il raconte dans le troisième tome de ses Mémoires que celle-ci décéda dans un accident de voiture, enceinte de lui. Il lui dédie la chanson Pour toi ce n'était rien, qu'il chantera chaque année à l'Olympia de 1979 à 1985.
Durant les années 1960, il retrouve sa mère par l'intermédiaire de journalistes, qui en profitent pour immortaliser le moment et revendre les photos. Il vit alors pendant quatre ans avec elle. Alcoolique et atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle meurt en 1981<ref name="DAlguerre_2010" />,<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />. Il déménage alors pour habiter avenue Pierre-Ier-de-Serbie, dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]]<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
Il s'installe à partir de 1989 à La Celette, où il a acheté et restauré le presbytère de l'abbé Anthony Angrand pour en faire sa maison principale<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il vend cette propriété en 2016 pour s'installer à Paris, dans le Quartier latin<ref name="RFIMusique_03_03_2011" />.
Marguerite Duras était une grande admiratrice d'Hervé Vilard. Il confie à Libération : Modèle:Citation<ref name=":1" />. N'ayant jamais vraiment aimé la vague yé-y.é, il a été très ami avec Michèle Torr, Dalida<ref>Modèle:Lien web</ref>, Nicoletta, Alice Dona, et Christophe.
Discographie
Albums studio
Albums live
Répertoire
Hormis Capri c'est fini, qui s'est classé dans plusieurs pays (Espagne, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Turquie, Brésil, Chili...) et s'est vendu à un total de 3 millions de copies<ref>50 ans de chansons françaises par Daniel Ichbiah, Modèle:ISBN.</ref>, le succès du chanteur à l'étranger reste limité : en effet, hors francophonie, seuls cinq autres titres se sont classés en Turquie et deux en Argentine<ref name="+3" />.
En français
Parmi ses autres succès, on peut citer Fais-la rire, Mourir ou vivre, Sayonara, Les Anges du matin, Tous les enfants ont besoin d'amour, Amore caro, Amore bello, Elle était belle, Rêveries (Olvidar), J'ai mal, je t'aime, Je l'aime tant, et surtout Nous, Reviens et Méditerranéenne, composés par Toto Cutugno et adaptés en français pour Hervé Vilard.
En espagnol
Parmi ses titres en espagnol, l'on peut citer Vivir o morir, Ya para que, Yo tengo penas et Un Adios et Capri se acabo (numéro 1 en Espagne). Il reprend aussi le succès Comme j'ai toujours envie d'aimer de Marc Hamilton sous le titre Asi te quiero, sortie en vinyle uniquement sur un album colombien.
En japonais
En japonais, il chantera Sayonara, Elvira, Une voix qui t'appelle et Capri c'est fini.
En allemand
En allemand, il commence d'abord par chanter Capri, c'est fini. En 1971 il reprend à nouveau le tube Comme j'ai toujours envie d'aimer de Marc Hamilton, sous le titre Komm, en face B de Am Morgen bist du schön. Il enregistrera également une version allemande de Nous et de Reviens.
En italien
En italien, il reprend Capri c'est fini qui devient Capri mon Capri. Il enregistre aussi une version italienne de Sayonara et de Reviens.
Publications
Ses Mémoires sont parus en trois tomes :
- 2006 : L'Âme seule<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- 2007 : Le Bal des papillons<ref name=":3">Avec la collaboration de Jean-François Kervéan, Paris, Fayard, 2007, 310 p. Modèle:ISBN ; rééd. Paris, Le Livre de poche n° 31558, 11/2009, 310 p. Modèle:ISBN</ref>
- 2020 : Du lierre dans les arbres<ref name=":9">Hervé Vilard, Du lierre dans les arbres, Paris, Fayard, 11/2020</ref>