Kurt Weill

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique classique (personnalité)

Kurt Weill est un compositeur d'origine allemande né à Dessau le Modèle:Date de naissance et mort à New York le Modèle:Date de décès.

Sa musique, considérée comme dégénérée par les nazis, lui vaut de voir ses partitions brûlées. Ses origines juives et ses sympathies pour le communisme font qu'il est contraint de quitter l'Allemagne en 1933 avec Lotte Lenya qu'il avait épousée en 1927 et qu'il ré-épouse en 1937 après un divorce en 1933. Il séjourne à Paris, où il compose Les Sept Péchés capitaux (Modèle:Langue) sur un texte de Brecht pour le Théâtre des Champs-Élysées et termine sa Seconde symphonie avant de se rendre aux États-Unis en 1935.

Biographie

Famille et jeunesse (1900–1918)

Fichier:1919 Ernst Hoenisch Portrait Kurt Weill.jpg
Kurt Weill vers 1919.

Kurt Weill, né le Modèle:Date-, est issu d’une famille juive. Son père, Albert Weill, était originaire de Kippenheim, une importante communauté juive rurale du Pays de Bade. À l’époque de la naissance de Kurt, il est chantre de la communauté juive de Dessau et l’a ensuite été à Eichstetten am Kaiserstuhl. Kurt était son troisième fils. Ses frères Nathan et Hans étaient nés en 1898 et 1899, sa sœur Ruth en 1901. À l’âge de 5 ans, Kurt commence le piano et il compose dès sa jeunesse. Il fréquente le collège supérieur (Modèle:Lien) de Dessau et y brille par ses capacités musicales. Avant l’âge de 18 ans, il accompagne au piano une cantatrice locale lors de soirées de chant, grâce auxquelles il peut faire entendre ses premiers airs.

Période berlinoise (1918–1933)

Fichier:Berliner Gedenktafel Altonaer Str 22 (Hansa) Kurt Weill.jpg
Plaque commémorative, à Berlin-Mitte.

En 1918, il commence des études de musique à l'École supérieure de musique de Berlin ([[Universität der Künste Berlin|Modèle:Langue]]). Il suit l’enseignement de Ferruccio Busoni, enseignement déterminant pour son œuvre future, surtout pour son esthétique de l’opéra. En 1920, il est engagé comme chef d’orchestre au théâtre de la ville de Lüdenscheid. À partir de 1925, il travaille à ses premiers projets d’opéras avec des écrivains importants comme Georg Kaiser et Yvan Goll, son lointain cousin. En 1927, il commence à collaborer avec Bertolt Brecht, ce qui aboutit à L'Opéra de quat'sous en 1928. Très tôt, son travail est influencé par la musique de danse contemporaine, par exemple dans l’opéra Royal Palace. Le style de Weill, le Modèle:Langue, qui se développe à partir de 1927, est fortement marqué par cette musique, particulièrement par le jazz symphonique de Paul Whiteman. Cette stylistique est des plus prégnantes dans L'Opéra de quat'sous et dans Happy End. Parallèlement, il fait usage d’une expression musicale néoclassique, précisément néobaroque, par exemple dans l’ouverture de L’Opéra de quat’sous, dans les scènes d’ouragan de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, et dans l’ensemble de l’opéra Modèle:Lien.

L’accueil fait à sa musique (particulièrement de la part des autres compositeurs) est mitigé. Il acquiert une grande popularité avec L’Opéra de quat’sous. Parmi ses collègues, Arnold Schönberg et Anton Webern la rejettent complètement. D’autres comme Alban Berg, Theodor Adorno et Alexander Zemlinsky montrent un grand intérêt pour son travail. Berg assiste à une représentation de Mahagonny et Zemlinsky dirige le Quodlibet (de 1923) et Mahagonny (1930).

Accueil en France (1925–1933)

Weill est reconnu dès 1925 comme un Modèle:Citation de la musique allemande grâce à plusieurs concerts qui ont lieu au cours de l'année. La représentation d'une adaptation française de L'Opéra de quat'sous en 1930 n'est pas une grande réussite, mais la version française du film de Georg Wilhelm Pabst en 1931 assure à Weill une grande popularité, soutenue par la diffusion de deux disques de chansons du film avec Albert Préjean (Mackie), Jacques Henley (Tiger Brown) et Margo Lion (Jenny)<ref name=pascal>Kurt Weill ou la conquête des masses, de Pascal Huynh.</ref>. En Modèle:Date- se déroule à la Salle Gaveau un concert en présence de Weill. Ce concert, qui a lieu à l'instigation du vicomte Charles de Noailles et de sa femme Marie-Laure et qui comporte Mahagonny Songspiel et Der Jasager est un grand succès, aussi bien dans les milieux mondains, que chez les artistes et intellectuels ; la presse est bien disposée et au début de l'année 1933, Weill est évoqué dans trois articles importants<ref name=pascal/>.

Il paraît donc normal qu'il choisisse pour lieu d'exil un pays où il a, de plus, quelques amis : Georges-Henri Rivière, directeur du Musée d'ethnographie du Trocadéro, Henri Monnet (frère de Jean Monnet), Darius Milhaud et sa femme Madeleine<ref name=pascal/>.

Période française (1933–1935)

Fichier:Louveciennes Plaque Weill.jpg
Plaque commémorative à Louveciennes.

Après la prise de pouvoir par les nazis (Modèle:Date-), Weill s’enfuit en France en mars. Ses œuvres sont victimes d’un autodafé en Modèle:Date- et il n'est plus question de les jouer en Allemagne. Son contrat avec Universal, qui remontait à 1924, est révisé à la baisse et Weill en obtient la résiliation en octobre ; il conclut un nouveau contrat le 31 octobre avec la maison d'édition Heugel (Paris), représentée par Paul Bertrand ; ce contrat, valable de Modèle:Date- à décembre 1938, est résilié d'un commun accord en juin 1936. L'atmosphère de l'année 1933 à Paris est beaucoup moins favorable que celle de 1932. Les représentations des œuvres de Weill, nouvelles ou plus anciennes (Mahagonny Songspiel en Modèle:Date-) sont moins bien accueillies ; le concert qui se déroule le Modèle:Date- à la salle Pleyel est perturbé par le compositeur Florent Schmitt, qui après la chanson La Ballade de César (du Lac d'argent), s'écrie Modèle:Citation, avec l'approbation d'une partie du public ; il est finalement expulsé, mais la presse Modèle:Citation prend son parti contre Weill ; dans l'Action française, Lucien Rebatet se déchaîne contre le Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après avoir vécu dans des hôtels à Paris, puis chez les Noailles, Kurt Weill occupe une résidence (9 bis, place Émile-Dreux ; il s'agit d'une ancienne dépendance du pavillon des Eaux, ou château du Barry) à Louveciennes (Yvelines, alors en Seine-et-Oise) ; il est du reste très souvent en voyage, soit pour des raisons professionnelles (à Londres, pour mettre au point les représentations de Modèle:Lien, à Rome), soit pour des visites (une fois en Suisse, une fois en Tchécoslovaquie) à sa famille, qui, un peu plus tard, émigre en Palestine (1936). Durant cette période, il compose, sur commande du Théâtre des Champs-Élysées, la musique d'un ballet avec chants, Les Sept Péchés capitaux, représenté en Modèle:Date- ; la musique de Marie Galante, représentée seulement trois semaines au Théâtre de Paris en décembre 1934 ; celle de Modèle:Lien, représentée à Londres en juin 1935 sous le titre Modèle:Lien ; il achève sa Deuxième symphonie, avec l'aide d'une mécène, la princesse de Polignac (Winnaretta Singer, veuve du prince Edmond de Polignac). Il participe aussi à la mise en onde radiophonique (Modèle:Date-) de Fantômas avec Robert Desnos et Paul Deharme, dont il apprécie une conception didactique de l'art.

Période américaine (1935–1950)

En Modèle:Date-, il part pour les États-Unis. Une œuvre majeure des premiers temps de l’exil est Modèle:Lien/Modèle:Lien, une pièce biblique, qui présente l’histoire du peuple juif. Il s’agit d’un mélange de théâtre, de liturgie et d’opéra. Kurt Weill connaît ensuite le succès à Broadway, surtout avec Lady in the Dark (466 représentations à New York) et One Touch of Venus (567 représentations). À partir de 1941, il participe à l'effort de guerre en entrant (Modèle:Date-) dans l'organisation Modèle:Lien ; il accomplit un service civil d'observateur aérien en 1942 (ce que Bertolt Brecht évoque avec un peu d'ironie dans son Journal). Il réalise plusieurs œuvres liées à la situation, en particulier Modèle:Lien, représentée à New York et Los Angeles (Modèle:Nombre le Modèle:Date) et radiodiffusée. En 1943, il obtient la nationalité américaine, qu'il demandait depuis 1937. À propos de son succès aux États-Unis, Weill déclarera : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>

Les œuvres les plus remarquables de la dernière période créatrice de Weill sont l'Modèle:Citation [[Street Scene (opéra)|Modèle:Langue]], qui présente une intéressante synthèse entre opéra européen (on ne peut pas ne pas y percevoir les influences de Puccini) et de la comédie musicale américaine, ainsi que de la « tragédie musicale » Lost in the Stars, sur le thème de l’apartheid sud-africain avec, sur le plan musical, une certaine influence africaine. Il meurt d’un infarctus le Modèle:Date à New York, au cours du travail sur une comédie musicale d’après Mark Twain, Huckleberry Finn.

Il est inhumé au Modèle:Langue à Haverstraw, tout comme son épouse, Lotte Lenya<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jugements

Sur Weill

Considérer Kurt Weill exclusivement comme un compositeur allemand ne serait juste ni pour son œuvre ni pour sa personne. Lorsque, en 1947, le magazine [[Life (magazine)|Modèle:Langue]] le présente comme un Modèle:Citation, Weill proteste dans une lettre ouverte : Modèle:Citation

Ainsi peut-on comprendre que le poète noir américain Langston Hughes, qui a écrit les textes de [[Street Scene (opéra)|Modèle:Langue]], ait pu dire de Weill : Modèle:Citation

Son nom est, au moins dans l’espace germanophone, inséparablement lié à celui de Bertolt Brecht et reste souvent dans l’ombre du poète. Cette façon de voir est cependant injuste pour le compositeur. Déjà de son vivant, Weill a été amené à se protéger contre cette tendance. Dans une interview de 1934, il répond à un journaliste danois, qui l’interroge sur ses œuvres communes avec Brecht : Modèle:Citation

Le compositeur Jean Wiener, qui, sans avoir bien connu Kurt Weill, l'a souvent rencontré, disait en substance : Modèle:Citation

Que ce soit en Allemagne, en France ou en Amérique, son expression musicale pleine de contrastes a toujours étonné par une diversité associant très naturellement avant-gardisme et assimilation de la tradition. Peu de gens savent que des standards de jazz, comme Modèle:Lien et Modèle:Langue, ou le tango français Youkali (composé pour l'opérette Marie Galante) sont issus de la plume de Weill. Des interprètes comme Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Frank Sinatra, ou encore Nick Cave, Elvis Costello, les Doors, Tom Waits ou les Young Gods avec l'album Play Kurt Weill, ont montré que la valeur des compositions de Weill peut être reconnue aujourd’hui comme autrefois. Son influence s'est diffusée jusque dans le rock : dès l'âge de cinq ans Alain Bashung s'initie à l'harmonica en l'écoutant.

Sur l’œuvre

Kurt Weill est très proche de Mahler et de Schönberg. Il est qualifié d'expressionniste atonal. Sa rencontre avec Bertolt Brecht engagé dans un idéal communiste, change sa façon d'écrire l'opéra : il se trouve à mi-chemin entre le théâtre et l'opéra. Ses deux opéras, Mahagonny et L'Opéra de quat'sous, sont des critiques sociales. Il écrit pour petits ensembles, sur des thèmes populaires, dans l'idée de recréer l'Opéra des gueux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'ensemble de son œuvre est mieux connuModèle:Pas clair (théâtre, comédies musicales, œuvres instrumentales et symphoniques, cantates, lieder).

Parmi ses œuvres mondialement connues :

Comme autres œuvres, on peut citer ses deux symphonies écrites en 1921 et 1934, ou encore Celui qui dit oui/celui qui dit non (Modèle:Langue/Modèle:Langue).

Postérité

Dans sa ville natale, Dessau, a lieu chaque année un important festival consacré aux œuvres de Kurt Weill. Celui de 2013 a eu lieu fin février-début mars.

Fondée par Lotte Lenya en 1962, la fondation Kurt Weill est un organisme privé sans but lucratif qui cherche à promouvoir la compréhension de la vie et des œuvres de Weill et à protéger les héritages de Kurt Weill et de Lotte Lenya. La fondation administre le Centre de recherche Weill-Lenya ainsi qu'un programme annuel de bourses, le prix Kurt Weill et le Concours de Chant Lotte Lenya ; elle publie la Modèle:Langue et la Modèle:Langue<ref>Traduction de la présentation faite sur la page d'accueil du site de la fondation.</ref>.

Depuis sa mort :

Œuvres notables

Opéras

Pièces avec chants

Ballets

  • 1922 : Modèle:Langue (Nuit magique), pantomime enfantine en un acte op. 7 ; scénario et textes des chants de Wladimir Boritsch
  • 1933 : Modèle:Langue (Les Sept péchés capitaux), "ballet chanté" pour soprano, quatuor d'hommes et orchestre, livret de Bertolt Brecht (autre titre, moins courant : Modèle:Langue, Les Sept péchés capitaux des petits-bourgeois)

Comédies musicales

  • 1936 : Modèle:Lien, livret de Modèle:Lien ; thème : Pacifisme et patriotisme ; cadre : Les États-Unis pendant la Première Guerre mondiale, 1917-1918)
  • 1938 : Knickerbocker Holiday, livret de Maxwell Anderson ; mise en scène à la création : Joshua Logan (thème : Autoritarisme et liberté ; cadre : New York/New-Amsterdam en 1647, aux temps de Peter Stuyvesant) ; film tourné en 1944
  • 1941 : Modèle:Langue, livret de Moss Hart et Ira Gershwin (thème : La psychanalyse ; cadre : Le milieu médiatique new-yorkais) ; film tourné en 1943
  • 1943 : Modèle:Langue, livret de S.J. Perelman et Ogden Nash (thème : La place des femmes dans la société américaine ; cadre : New York, avec un élément fantastique, l'animation d'une statue antique de Vénus) ; film tourné en 1948
  • 1948 : Modèle:Langue, livret d'Alan Jay Lerner (thème : La vie de famille dans la société américaine ; cadre : les États-Unis à différents moments de leur histoire, de 1791 à 1940)

Spectacles musicaux

  • 1939 : Modèle:Langue, grand spectacle (20 locomotives, entre autres) réalisé pour la Foire internationale de New York ; une version allégée sera mise sur pied en 1940
  • 1941 : Modèle:Langue, textes de Ben Hecht et Charles MacArthur
  • 1943 : Modèle:Langue, textes de Ben Hecht (thème : La situation des Juifs dans l'Europe hitlérienne)

Cantates

  • 1920 : Sulamith, fantaisie chorale pour soprano, chœur de femmes et orchestre (perdue)
  • 1927 : Modèle:Langue (Le Nouvel Orphée), cantate pour soprano, violon solo et Orchestre, op.16 (Texte: Yvan Goll)
  • 1927 : Modèle:Langue (La Mort dans la forêt), cantate pour basse et dix instruments à vent, op.23
  • 1928 : Modèle:Langue (Le Requiem berlinois), petite cantate pour ténor, baryton, chœur d'hommes (ou trois voix d'hommes) et ensemble à vents (2 clarinettes, 2 saxophones, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones+option tuba) guitare, banjo, cymbale, petit tambour, timbales et harmonium. (Texte: Bertolt Brecht)
  • 1929 : Modèle:Langue (Le Vol de Lingbergh), cantate pour ténor, baryton et basse, chœur et orchestre (Texte: Bertolt Brecht, première version avec la musique de Paul Hindemith et Weill, deuxième version, également en 1929, avec la musique de Weill exclusivement)
  • 1940 : Modèle:Langue (La Ballade de la Grande Charte), cantate pour ténor et basse, chœur et orchestre (Texte : Maxwell Anderson) ; thème : Autoritarisme et liberté ; cadre : L'Angleterre des luttes entre Jean sans Terre et les barons) ; radiodiffusion (CBS)

Musique de chambre

  • 1918 : Quatuor à cordes en si mineur (sans numéro d'Opus)
  • 1919–1921 : Sonate pour violoncelle et piano
  • 1923 : Deuxième quatuor à cordes op. 8

Œuvres pour piano

  • 1917 : Intermezzo
  • 1937 : Page d'album pour Erika, transcription de la Pastorale de Modèle:Langue)

Œuvres pour orchestre

  • 1919 : Suite pour orchestre
  • 1919 : Modèle:Langue (La mélodie de l'amour et de la mort), poème symphonique pour orchestre d'après Rainer Maria Rilke (perdu)
  • 1921 : Symphonie no 1 en un mouvement pour orchestre
  • 1922 : Divertimento pour orchestre, op.5 (inachevé, reconstruit par David Drew)
  • 1922 : Sinfonia sacra, fantasia, passacaglia et hymne pour orchestre, op. 6 (inachevé)
  • 1923 : Quodlibet, suite pour orchestre, à partir de la pantomime Modèle:Langue, op. 9
  • 1924-1925 : Concerto pour violon et instruments à vent, op. 12, créé à Paris le Modèle:Date par Marcel Darrieux, sous la direction de Walter Straram
  • 1927 : Bastille Musik, suite pour orchestre de cuivres (arrangée par David Drew, 1975), à partir de la musique de scène de Gustav III, d'August Strindberg
  • 1928 : Modèle:Langue (Petite musique de quat'sous), suite pour orchestre de cuivres piano et Modèle:Langue, à partir de L'Opéra de quat'sous ; création dirigée par Otto Klemperer
  • 1934 : Suite panaméenne pour orchestre de chambre, à partir de Marie Galante
  • 1934 : Symphonie no 2 en trois mouvements pour orchestre ; créée par l'Orchestre royal du Concertgebouw sous la direction de Bruno Walter

Chants et chansons

Hommages

L'astéroïde (11899) Weill, découvert en 1991, est nommé en son honneur<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Élise Petit, Musique et politique en Allemagne, du IIIe Reich à l’aube de la guerre froide, Paris, PUPS, 2018.
  • Ethan Mordden, Modèle:Langue, St Martin's Press, 2012.
  • Bruno Giner, Kurt Weill, Paris, Bleu Nuit, collection Horizons, 2018.

Articles connexes

Liens externes

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