Pablo Neruda
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Écrivain
Pablo Neruda, nom de plume de Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto, né le Modèle:Date de naissance- à Parral (région du Maule) et mort le Modèle:Date de décès- à Santiago, est un poète, écrivain, diplomate, homme politique et intellectuel chilien.
Il est considéré comme l'un des quatre grands de la poésie chilienne avec Gabriela Mistral, Pablo de Rokha et Vicente Huidobro et l'un des artistes les plus influents de son siècle. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1971. Engagé au Parti communiste du Chili, dont il a été membre du comité central, il a aussi été sénateur et ambassadeur du Chili en France.
Il meurt douze jours après le coup d'État de 1973, selon la version officielle d'un cancer de la prostate, mais l'hypothèse d'un assassinat par empoisonnement perpétré dans le contexte de la répression politique est de plus en plus évoquée à partir de 2011 par le gouvernement chilien et des experts.
Biographie
Premières années
Ricardo Eliécer Neftalí Reyes-Basoalto naît le Modèle:Date de naissance- à Parral (province de Linares, région du Maule). Sa mère, Rosa Basoalto, institutrice, meurt un mois après sa naissance.
« Je suis né le 12 juillet 1904. Un mois plus tard, en août, elle cessait de vivre, épuisée par la tuberculose » [in J’avoue que j’ai vécu]. Son père, José del Carmen Reyes-Morales, un employé des chemins de fer chiliens, se remariera en 1906. Son premier apprentissage est la nature : « Mon enfance, ce sont des souliers mouillés, des troncs cassés / tombés dans la jungle, enlacés par les lianes. C'est la découverte de la danse du vent dans les feuillages. »
De 1910 à 1920, il fréquente le lycée pour garçons de Temuco au Chili. À treize ans, il publie ses premiers poèmes et textes en prose.
À partir de 1921, il étudie le français et la littérature française à Santiago et la pédagogie. Il aurait choisi son nom de plume après la lecture des Modèle:Lien de l'écrivain et poète tchèque du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Jan Neruda (le patronyme Neruda signifie en tchèque « pas de la famille »). Une autre hypothèse est qu'il a pu choisir son pseudonyme d'après un personnage figurant dans un des romans de Conan Doyle, notamment Une étude en rouge (Modèle:Langue) où apparaît le nom de Neruda (chapitre 4, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>). Voulant devenir professeur de français, il se fait très rapidement une renommée avec ses publications et des récitals de poésie.
À dix-neuf ans, il publie son premier livre, Crépusculaire (Modèle:Langue). Suit, un an plus tard, Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée<ref name=":0" /> (Modèle:Langue).
Carrière diplomatique
En 1927, Neruda entre au service diplomatique. Il devient consul à Rangoun, puis successivement à Colombo, Batavia, Calcutta et Buenos Aires.
Sur le plan de sa vie privée, la parution posthume en 1974 de son autobiographie intitulée J'avoue que j'ai vécu (Modèle:Langue), suscite aussi la controverse : dans cet ouvrage, l'auteur raconte avoir violé une femme de chambre, alors qu'il était consul de Ceylan en 1929<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. Il raconte ainsi qu'après que cette femme intouchable a refusé ses avances, il a attrapé son poignet et l'a emmenée dans sa chambre, où ils ont eu une relation pendant laquelle cette femme est restée impassible telle une « statue », les yeux grands ouverts<ref name=":1" />. Il considère dans ses mémoires qu' « elle avait raison de [le] mépriser »<ref name=":1" />.
En Modèle:Date-, il épouse une Hollandaise, Maryka Hagenaar (qu'il renomme Maruca), avec qui il aura une fille : Malva Marina Reyes, née le Modèle:Date-. L'enfant est hydrocéphale (volume anormal de liquide cérébrospinal). Pablo Neruda prend la décision de ne pas la reconnaître et d'abandonner sa femme. Sans aide financière de Pablo Neruda, malgré ses lettres de supplication, Maryka se voit contrainte de confier Malva Marina Reyes à un couple néerlandais<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui l'adopte.
En 1932, il rentre au Chili et publie l'année suivante Résidence sur la terre (Modèle:Langue).
À partir de 1935, il est consul en Espagne où il entretient des relations amicales avec Federico García Lorca<ref name=":0" /> qu'il avait connu à Buenos Aires et qui aura une influence déterminante sur sa vie et son œuvre, mais aussi avec Rafael Alberti et Jorge Guillén. Après le putsch de Franco du Modèle:Date- et l'assassinat de García Lorca, Neruda se fait l'avocat de la République espagnole. Il rédige J'explique certaines choses (sur la guerre d'Espagne) en 1937. Il est révoqué comme consul et publie L'Espagne au cœur (Modèle:Langue), dans lequel il franchit un pas décisif dans sa démarche. Son chant, Modèle:Citation (Jean-Paul Vidal). La même année, il fonde le Comité hispano-américain pour le soutien à l'Espagne et l'Alliance des intellectuels chiliens pour la défense de la culture. En 1939, mandaté par le président chilien Pedro Aguirre Cerda, il organise le départ de 2400 réfugiés espagnols à bord du cargo Winnipeg<ref name=":0" />.
Il fait la connaissance de sa seconde épouse Delia del Carril.
Il fait des voyages au Mexique, à Cuba et au Pérou où il visite la forteresse inca de Machu Picchu qui lui inspirera en 1950 Hauteurs de Macchu-Picchu (Modèle:Langue).
Parcours politique
Lors des Modèle:Lien, il est élu sénateur et devient membre du parti communiste du Chili.
En 1946, Neruda dirige la campagne électorale de Gabriel González Videla qui, après son élection comme président, opère un virage à droite et se retourne contre les communistes dans le contexte de la guerre froide. Le poète réagit par un discours au Sénat portant le célèbre titre d'Émile Zola : J'accuse…! Il échappe de justesse à son arrestation et se réfugie en Europe. Son exil le conduit en URSS, en Pologne, en Hongrie, en Italie. Il visitera également l'Inde et le Mexique. C'est là que paraît en 1950 son Canto general. Écrite dans la clandestinité, l'œuvre est interdite au Chili.
En 1949, Neruda devient membre du Conseil mondial de la paix à Paris. En 1952, il publie Les Vers du capitaine (Modèle:Langue). L'année suivante, il reçoit le prix Staline pour la paix et, en 1955, en même temps que Pablo Picasso, le prix international de la paix. Il rencontre la femme de sa vie, Matilde Urrutia qui est l'inspiration d'un recueil de poèmes d'amour d'une fulgurante beauté La Centaine d'amour (Modèle:Langue). De retour au Chili en 1952, il publie en 1954 les Odes élémentaires (Modèle:Langue). En 1957, il devient président de l'Union des écrivains chiliens. L'année suivante il publie Vaguedivague (Modèle:Langue). Cette même année, tout comme en 1964, il soutient pleinement la campagne électorale de Salvador Allende comme candidat à la présidence de la République. Il est à cette période l'une des cibles du Congrès pour la liberté de la culture, association culturelle anticommuniste fondée en 1950. En 1964, Neruda publie Mémorial de l'Île Noire (Modèle:Langue), retour sur son passé et son rêve d'une humanité plus fraternelle. En 1965, il est nommé Modèle:Langue de l'Université d'Oxford.
Sa seule pièce de théâtre, intitulée Splendeur et Mort de Joaquín Murrieta (Modèle:Langue), est créée en 1967.
En 1969, le parti communiste le désigne comme candidat à l’élection présidentielle, mais Neruda renonce en faveur d'Allende<ref name=":0" /> comme candidat unique de l'Unidad Popular. Après l'élection d'Allende, Neruda accepte le poste d'ambassadeur en France (1970-1972), où il rencontrera Míkis Theodorákis (qui mettra en musique son Modèle:Langue) et où il publie L'Épée en flammes (Modèle:Langue) et Les Pierres du ciel (Modèle:Langue) : dans ces livres, sa méditation sur la solidarité nécessaire et le silence du monde atteint son expression la plus intense. C'est lors de ce poste d'ambassadeur en France que son cancer de la prostate est diagnostiqué à l'hôpital Cochin où il est admis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après Gabriela Mistral en 1945 et Miguel Ángel Asturias en 1967, Pablo Neruda devient le troisième écrivain d'Amérique latine à obtenir le prix Nobel de littérature le Modèle:Date-<ref name=":0" />. En 1972, il retourne au Chili et est triomphalement accueilli au stade de Santiago. Neruda rédige Modèle:Langue, Incitation au nixoncide et éloge de la révolution<ref name=":0" />.
Le coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili renverse le président en exercice, Salvador Allende. La maison de Neruda à Santiago est saccagée et ses livres brûlés<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Mort et suspicion d'assassinat
Le poète décède le Modèle:Date- à la Modèle:Lien de Santiago, officiellement d'un cancer de la prostate (une « cachexie cancéreuse » selon son certificat de décès)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il prévoyait de s’exiler au Mexique le 24 septembre, et de là essayer de mobiliser les gouvernements et les intellectuels du monde entier contre le coup d'État en cours<ref name="LM2023" />. L'inhumation de son corps, transporté depuis sa maison saccagée jusqu'au cimetière central de Santiago, devient, malgré la surveillance policière, la première manifestation publique de protestation contre la junte militaire dirigée par Augusto Pinochet<ref name=":0" />. À la fin de la dictature, son corps est inhumé selon ses vœux aux côtés de sa compagne dans le jardin de sa maison d'Isla Negra<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les causes de sa mort sont controversées, en lien avec son engagement politique et les évènements contemporains. Des témoignages convergents (dont celui de Manuel Araya, jeune militant désigné par le Parti communiste du Chili comme chauffeur, garde du corps et secrétaire de Neruda<ref>Modèle:Lien web</ref>) soutiennent que Neruda a été assassiné par injection létale à la veille de son exil pour le Mexique, pour l'empêcher de témoigner sur les crimes perpétrés par les militaires<ref name="Hebdo">Livres Hebdo : "Les restes de Pablo Neruda exhumés"</ref>. C'est la thèse que défend également l'écrivain français Pablo Daniel Magee dans son ouvrage dédié à l'Opération Condor en Amérique latine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Parti communiste demande le Modèle:Date- l'ouverture d'une enquête pour déterminer les conditions exactes de sa mort<ref>Pablo Neruda a-t-il été assassiné?, Radio Canada, 2 juin 2011</ref>. L'exhumation des restes de Pablo Neruda est entreprise le Modèle:Date- sous l'autorité du juge Mario Carroza<ref name="Hebdo" />, qui travaille à des enquêtes sur des morts suspectes, notamment celle de l'ancien président chilien Eduardo Frei Montalva. Modèle:Lien, biochimiste chilien travaillant pour la DINA pendant le régime de Pinochet, est ainsi fortement suspecté de complicité d'assassinat en tant que concepteur de poisons sophistiqués<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mais le Modèle:Date-, le groupe d'experts internationaux écarte l'hypothèse de l'empoisonnement chimique, sans que le dossier judiciaire soit refermé<ref>Chili : des experts internationaux écartent l'empoisonnement voir le Monde.fr du 9 novembre 13</ref>.
Deux ans plus tard néanmoins, le gouvernement chilien reconnaît encore la possibilité que Neruda ait pu être empoisonné<ref name="le Monde 06/11/2015">Modèle:Lien web</ref>. Une expertise internationale de 2017 conduit à rejeter définitivement la version d’une mort due au cancer, et envisage la possibilité, à défaut de poison chimique identifiable et à partir d'autres traces clairement identifiées dès Modèle:Date-<ref name="le Monde 06/11/2015"/>, qu'une bactérie développée en laboratoire ait pu être injectée intentionnellement au poète<ref name="Franceinfo 21/10/2017">Modèle:Article</ref>. « À partir de l'analyse des données, nous ne pouvons pas accepter le fait que le poète aurait été en danger de mort imminente lorsqu'il a été hospitalisé<ref name="Franceinfo 21/10/2017"/> », a déclaré Aurelio Luna, expert en médecine légale de l'université de Murcie (Espagne) qui avait déjà participé à la présentation du rapport consécutif à l'exhumation de 2013.
En février 2023, une troisième enquête appuie la thèse de l’empoisonnement du poète. Selon le neveu de Pablo Neruda, le rapport de cette enquête révélerait, en effet, la présence de traces de la bactérie du botulisme (Clostridium botulinum) dans le squelette de Neruda<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="LM2023">Modèle:Article.</ref>.
Œuvres
- Crepusculario (1923)
- Publié en français sous le titre Crépusculaire dans l'ouvrage :
- Modèle:Ouvrage.Modèle:Commentaire biblio
- Veinte poemas de amor y una canción desesperada (1924)
- Publié en français sous le titre Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée, traduit et adapté de l'espagnol par André Bonhomme et Jean Marcenac, Paris, Éditeurs français réunis, Modèle:Coll., 1970 Modèle:BNF
- Réédition, Paris, Temps actuels, Modèle:Coll., 1981 Modèle:ISBN
- Réédition dans une nouvelle traduction par Christian Rinderknecht avec Les Vers du capitaine, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1998 Modèle:ISBN
- Tentativa del hombre infinito (1926)
- Publié en français sous le titre Tentative de l'homme infini dans l'ouvrage :
- Modèle:Ouvrage.
- El habitante y su esperanza (1926), roman
- Publié en français sous le titre L'habitant et son espérance dans l'ouvrage :
- Modèle:Ouvrage.
- Anillos (1926), en collaboration avec Modèle:Lien
- Publié en français sous le titre Anneaux dans l'ouvrage :
- Modèle:Ouvrage.
- El hondero entusiasta (1933)
- Publié en français sous le titre Le frondeur enthousiaste dans l'ouvrage :
- Modèle:Ouvrage.
- Residencia en la Tierra (1925–1931) (1935) Modèle:Commentaire biblio
- España en el corazón : Himno a las glorias del pueblo en la guerra (1937) Modèle:Commentaire biblio
- Himno y regreso (1939)
- Nuevo canto de amor a Stalingrado (1943)
- Tercera residencia (1935–1945) (1947)
- Que despierte el leñador (1948)
- Canto General (1950) Modèle:Commentaire biblio Modèle:Commentaire biblio
- Alturas de Macchu-Picchu (1950) Modèle:Commentaire biblio
- Los versos del capitán (1952) Modèle:Commentaire biblio
- Todo el amor (1953) Modèle:Commentaire biblio
- Las uvas y el viento (1954)
- Odas elementales (1954) Modèle:Commentaire biblio
- Nuevas odas elementales (1955) Modèle:Commentaire biblio
- Tercer libro de las odas (1957) Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:Langue (1957), poème
- Estravagario (1958) Modèle:Commentaire biblio
- Navegaciones y regresos (1959)
- Cien sonetos de amor (1959) Modèle:Commentaire biblio
- Canción de gesta (1960) Modèle:Commentaire biblio
- Poesías: Las piedras de Chile (1960) Modèle:Commentaire biblio
- Cantos ceremoniales (1961)
- Memorial de Isla Negra (1964), 5 volumes Modèle:Commentaire biblio
- Una casa en la arena (1966), textes de Neruda, photographies de Sergio Larrain
- Arte de pájaros (1966)
- Fulgor y muerte de Joaquín Murieta (1967), pièce de théâtre et projet de libretto pour un opéra de Sergio Ortega Modèle:Commentaire biblio
- La Barcarola (1967)
- Las manos del día (1968)
- Comiendo en Hungría (1969), en collaboration avec Miguel Ángel Asturias
- Fin del mundo (1969)
- Aún (1969)
- Maremoto (1970)
- La espada encendida (1970) Modèle:Commentaire biblio
- Las piedras del cielo (1970) Modèle:Commentaire biblio
- Discurso de Estocolmo (1972)
- Geografía infructuosa (1972)
- La rosa separada (1972) Modèle:Commentaire biblio Modèle:Commentaire biblio
- Incitación al Nixonicidio y alabanza de la revolución chilena (1973) Modèle:Commentaire biblio
- Geografía de Pablo Neruda (1973)
- Libro de la preguntas (1974) Modèle:Commentaire biblio
- Confieso que he vivido (1974) Modèle:Commentaire biblio
- El río invisible (1980) Modèle:Commentaire biblio
- Para nacer he nacido (1978) Modèle:Commentaire biblio
- Valparaíso, textes de Neruda, photographies de Sergio Larrain, éditions Hazan, 1991 Modèle:ISBN
- Cuadernos de Temuco : 1919-1920 (1997) Modèle:Commentaire biblio
- Influence de la France et de l'Espagne sur la littérature hispano-américaine, Paris, Éditions Caractères, Modèle:Coll., 1997 Modèle:ISBN
- Sévérité, traduction par Victor Martinez d'un poème inédit en français de Neruda, in moriturus Modèle:N°, Les Cabannes, 2005
- Tus pies toco en la sombra y otros poemas inéditos (2014) Modèle:Commentaire biblio
Iconographie
- 1939 (vers) - Au bar de La Coupole à Paris avec sa seconde épouse et Paul Grimault, photographié par Émile Savitry<ref>Sophie Malexis, Emile Savitry, un photographe de Montparnasse, éditions des 5 Continents, 2011, Modèle:P./112. pp.</ref>
Hommages
Cinéma
- Philippe Noiret interprète le rôle de Pablo Neruda dans le film Le Facteur (Il postino) réalisé par Michael Radford, sorti en 1994 et inspiré du roman de Antonio Skármeta Une ardente patience (Modèle:Langue), paru en 1985<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Il Postino}} sur l’Modèle:Lang</ref>.
- Luis Gnecco interprète Pablo Neruda, clandestin dans son propre pays, aux côtés de Gael García Bernal, dans le film Neruda réalisé par Pablo Larraín et sorti en 2016.
Télévision
- Pablo Neruda est cité à de nombreuses reprises dans la série télévisée How I Met Your Mother (2005-2014), dans l'épisode Bart vend son âme de la série d'animation Les Simpson, et dans le dernier épisode de Dawson (2003) « L’amour est si court et l’oubli si long ».
Musique
- Míkis Theodorákis met en musique le poème Canto General. Il existe plusieurs enregistrements de concert de disponible commercialement, dont celui de septembre 1974, Salle de la Mutualité, avec Petros Pandis, María Farantoúri et les Percussions de Strasbourg.
- Paco Ibáñez met en musique et chante quelques-uns de ses plus beaux poèmes en 1977.
- Jean Ferrat chante en 1995 la Complainte de Pablo Neruda sur un poème écrit par Louis Aragon.
- Le groupe chilien Quilapayún chante aussi en français cette Complainte de Pablo Neruda dans une autre version, sur une musique et avec une atmosphère totalement différentes (polyphonie, ambiance mystérieuse et dramatique et instruments des Andes), dans leur album Quilapayún Canta a Pablo Neruda, Vicente Huidobro, García Lorca y Grandes Poetas (compilation publiée en 2000 par Warner Music Chile S.A.).
- Canta U Populu Corsu, groupe corse, reprend la chanson de Jean Ferrat en y adaptant les paroles en langue corse sous le titre Cantu à Pablo Neruda.
- Víctor Jara a mis en musique et chanté dans son album (posthume) intitulé Manifiesto (au Mexique en 1975<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ou ¡Presente! (en France, 1975<ref>Cet album est d'abord paru en France sous le titre suivant (sans point d'exclamation) : Modèle:Lien web.</ref>), le poème d'amour Poema quince (extrait de Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée)<ref>On pourra lire le texte de ce poème et l'entendre dit par Neruda lui-même, ici : ▶Modèle:Lien web. Et ici : ▶Modèle:Lien web. Et chanson de Jara que l'on peut écouter en ligne : Modèle:Lien web.</ref>. Mercedes Sosa et bien d'autres l'ont aussi chanté. Avec ces premiers vers :
- Víctor Jara a chanté d'autres textes de Neruda : par exemple les chansons consacrées à Joaquin Murieta extraites de la cantate Fulgor y Muerte de Joaquín Murieta de Neruda et Ortega<ref>[Présentation de la cantate] : Modèle:Lien web.</ref>, dont - Cueca de Joaquín Murieta (1970), et - Ya parte el galgo terrible dans l'album Pongo en tus manos abiertas (1969)<ref>Réédition de cet album en CD avec des titres-bonus : ▶Modèle:Lien web. Titre que l'on peut écouter en ligne : ▶Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que - Así como hoy matan negros de la même cantate, dans l'album Víctor Jara 2 (1967)<ref>Cet album a connu, au fil des rééditions, trois titres différents au contenu identique (mais l'ordre des chansons peut varier). Première édition : Modèle:Lien web.</ref>. Ou encore - Aquí me quedo<ref>Aquí me quedo : texte de Pablo Neruda, musique de Patricio Castillo de Quilapayún et Víctor Jara : voir ▶Modèle:Lien web.</ref>. (Voir la section « Discographie » de l'article consacré à Víctor Jara).
- Le groupe de rock No one is innocent mentionne Pablo Neruda dans le titre Chile sur l'album Utopia en 1997.
Lieux
De nombreux lieux portent le nom de Pablo Neruda, comme des établissements scolaires, des médiathèques ou des lieux publics comme la place Pablo Neruda, à Barcelone (Espagne).
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
- J. Marcenac, Pablo Neruda, Seghers, 1973
- E. Rodriguez-Monegal, Le Voyageur immobile, Gallimard, 1973
- Jean Marcenac et Claude Couffon, Seghers, 2004 : Cet ouvrage est le deuxième que la collection « Poètes d'aujourd'hui » consacre à Pablo Neruda. Le texte de Jean Marcenac, maintes fois réédité entre 1953 et 1976, y est complété par une étude de Claude Couffon, traducteur et ami du poète. L'anthologie donne à lire des poèmes de jeunesse récemment mis au jour et les œuvres majeures de Neruda : Vingt poèmes d'amour, Une chanson désespérée, Résidence sur la terre, Les Vers du Capitaine, La Centaine d'amour, et le Canto General, œuvre maîtresse de la poésie latino-américaine de notre temps.(extrait de la quatrième de couverture)
- A. Skármeta, Une ardente patience, le facteur Seuil/Points 1987. Ce roman narre l'histoire de Mario Jiménez, un jeune facteur résidant sur l'île noire, dont le seul client est le célèbre Pablo Neruda. Mario va demander au poète de lui apprendre la poésie afin de séduire la belle Beatriz Gonzalez
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Mark Eisner : Pablo Neruda - The Poet's Calling [The Biography of a Poet], New York, Ecco/Harper Collins 2018
Littérature jeunesse
- Bruno Doucey, Karina Cocq, Pablo Neruda, le poète pacifique, éditions À dos d'âne, Paris, 2017
- Pam Muñoz Ryan, illustré par Peter Sís, Le Rêveur (The Dreamer) ; trad. Pascale Houssin, Bayard Jeunesse, 2013
Modèle:Commentaire biblio Modèle:Références
Articles connexes
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lieux publics portant, dans le monde, le nom de Pablo Neruda et de ses compatriotes Salvador Allende et Víctor Jara
- « Pablo Neruda Cuba et Che Guevara », Un certain regard, Modèle:Date-, sur ina.fr, durée 2 min 34.
- « Obsèques de Neruda », journal télévisé de 20h, 5 min 22, sur ina.fr
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Site Fondation Nobel