Mouzens (Dordogne)

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Mouzens est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Au Modèle:Date-, elle fusionne avec Coux-et-Bigaroque et devient commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.

Géographie

Généralités

Mouzens est une petite commune de Modèle:Unité sur la rive droite de la Dordogne en aval de Saint-Cyprien. S'élevant de 45 à Modèle:Unité d'altitude<ref>Mouzens sur le site de l'Institut géographique national (archive), consulté le 3 février 2011.</ref>, elle occupe la plaine alluviale et se déploie sur les collines.

L’activité est à dominante agricole ; la vigne a disparu, maïs et tabac, cultures traditionnelles, sont en régression, l’élevage des bovins (race à viande) a pris de l’extension, la nuciculture (noix) et la culture des kiwis se développent.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24298.png
Carte de Mouzens et des communes avoisinantes en 2015, avant la création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.

En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, Mouzens était limitrophe de six autres communes, dont Campagne au nord, par un simple quadripoint, et Berbiguières à l'est sur un peu plus de cent mètres.

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Prévention des risques

À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc la zone basse du territoire de Mouzens<ref>PPR inondation - 24DDT20090002 - Dordogne Amont, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Mouzens - Plan de prévention du risque inondation Modèle:P., DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.</ref>.

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Mouzens proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail</ref> : Modèle:Liste horizontale

Toponymie

La commune doit son nom à Mozo, chef d'une peuplade de Wisigoths qui a occupé l’Aquitaine aux {{#switch: e

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}}.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Lang<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Mosens sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Le nom de la paroisse est attesté en 1333 sous la forme « Mozens ». Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de « Monzens »<ref>Modèle:Géoportail</ref>. Pendant la période révolutionnaire, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce nom s’écrira « Mouzains ».

Au Moyen Âge, la paroisse dépendait de la châtellenie de Bigaroque dont les suzerains successifs connus furent Richard Cœur de Lion (mort en 1199), Mercadier, Martin d’Algays (mort écartelé à Biron pour avoir trahi Simon de Montfort, chef de la croisade contre les Albigeois) puis les archevêques de Bordeaux jusqu’à la nationalisation des biens du clergé en 1789.

Depuis l’organisation administrative décidée par l’Assemblée nationale constituante, la paroisse de Mouzens devenue « commune » a toujours fait partie du canton de Saint-Cyprien, du district puis de l'arrondissement de Sarlat, et du département de la Dordogne.

Au point de vue religieux, la paroisse dépendait de l’archiprêtré d’Audrix et de l’évêché de Sarlat jusqu’à la suppression de ce dernier par la Constitution civile du clergé pendant la période révolutionnaire. Cet évêché a été rétabli à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le titulaire en est l’évêque de Périgueux.

Localement sur le domaine seigneurial du château de Monsec se sont succédé les familles Laroque vers 1300, les Suquet de la Treilhe vers 1400. En 1560 le propriétaire est Montlouys. Une des filles, Marguerite de Foucaut, épouse François de Feletz. Une descendante de cette union, Anne de Feletz, devient seule héritière du château de Monsec et de ses dépendances en 1610. Elle épouse François de Clermont issu d’une famille quercynoise et depuis cette date, le domaine est toujours resté par héritage et mariages dans la même famille.

En 1793, un des fils du châtelain, Jean-Baptiste de Touchebœuf-Lafage deviendra le premier maire de Mouzens à l’âge de 20 ans et le restera pendant 60 ans jusqu’à son décès en 1854.

Au Modèle:Date-, Mouzens fusionne avec Coux-et-Bigaroque pour former la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens dont la création a été entérinée par l'arrêté du Modèle:Date-, entraînant la transformation des deux anciennes communes en communes déléguées<ref name=commune-nouvelle>Modèle:Article.</ref>.

Celles-ci sont supprimées en date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Pdf 24-2019-12-31-011 AP portant modification de l'arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 du 21/12/2015 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, Modèle:P., Préfecture de la Dordogne, 31 décembre 2019, consulté le 16 mars 2020.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 novembre 2014.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 novembre 2014.</ref>. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020<ref name=commune-nouvelle/>.

Liste des maires puis des maires délégués

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Articles connexes

Les habitants de Mouzens s'appellent les Mouzencois.

En 1365, Mouzens comptait 27 feux 1/2 (soit environ 150 habitants). L’habitat se situait principalement sur les coteaux car la vallée était marécageuse et peu sûre.

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En Modèle:Dernière population commune de France, dernière année en tant que commune indépendante, Mouzens comptait Modèle:Nombre. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Mouzens<ref>Modèle:Lien web</ref>). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au Modèle:Date-, la commune déléguée de Mouzens compte Modèle:Nobr<ref>Modèle:Pdf Populations légales 2020 à compter du Modèle:Date- - Fichier Dordogne, Modèle:P. sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Économie

Les données économiques de Mouzens sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château et site de Monsec

Le château de Monsec est construit sur les fondations d’un oppidum (village fortifié) gallo-romain. À côté du château, une chapelle est construite sur les plans de Bouillon et Nalet, architectes de la préfecture de Périgueux (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Jadis, le rôle de cette maison forte était de surveiller la rivière afin de prévenir les intrusions notamment des Vikings, qui ont incendié Saint-Cyprien au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

C'est dans ce château que Léon Poirier tourna en 1943 son film Jeannou<ref name=DordogneCinemaListe>Liste des films tournés sur le site Dordogne Cinéma, consultée le 17 octobre 2013.</ref>.

Le château de Monsec est inscrit partiellement au titre des monuments historiques en 1978, puis en totalité en 2005<ref>Modèle:Mérimée, consulté le 3 février 2011.</ref>. Il est construit sur un site également inscrit et protégé par arrêté de 1982.

L’église Notre-Dame-de-l'Assomption et le retable

Consacrée à la Sainte-Vierge, l'église est connue sous le vocable « Notre-Dame-de-l’Assomption ». Le chœur date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son entretien fut assuré par la famille Feletz et en 1618 le cardinal-archevêque de Bordeaux, François de Sourdis, reconnaissant, concède à cette famille le droit de banc et de litre (bande noire sur le pourtour intérieur, encore visible au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Sept membres de la famille Feletz et Clermont-Touchebœuf ont été inhumés dans la crypte de l’église avant 1774.

Cet édifice a subi une restauration dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les vitraux portent tous la date de l’année 1880. Le clocher a été construit à cette époque également. Les deux cloches ont été fondues et baptisées en Modèle:Date-. Maintenant électrifiées, chaque jour à 7 h, 12 h et 19 h, la petite, prénommée Louise, tinte 3 fois 3 coups, puis la plus grosse, Marie, sonne à la volée. Autour de l’autel a été installé, à une date indéterminée mais postérieure à la tourmente révolutionnaire, un retable de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provenant de la vente des biens du couvent de Bénédictines de Fontgaufier. Depuis 1980, il est classé au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Palissy, consultée le 6 juillet 2011.</ref>. Il a subi une restauration complète au début des années 1980 et depuis, des travaux ont permis de le protéger contre l’humidité.

Maison périgordine, place du Docteur Boissel

Typique de l’habitat périgordin, une maquette figure au Musée des Arts populaires à Strasbourg.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Baptiste de Touchebœuf- Lafage, premier maire de Mouzens en 1793. Il fut l’un des créateurs du comice agricole de Saint-Cyprien.
  • Pigeon de la Grange, demeurant au lieu-dit la Geneste fut l’un des 60 délégués du district de Sarlat à participer à la Fête de la Fédération le Modèle:Date- à Paris.
  • Docteur Boissel, né le Modèle:Date- à Mouzens, décédé à Saint-Cyprien le Modèle:Date-. A écrit de nombreux poèmes en patois occitan sarladais, une pièce de théâtre en patois également. Il a laissé de nombreux recueils de poèmes en français. Son parcours professionnel et littéraire Modèle:Refnec.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail