Névralgie du trijumeau
Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Wikidata {{#if:|Modèle:Infobox V3/Séparateur|}} Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte {{#if:Modèle:WikidataModèle:WikidataModèle:Wikidata |Modèle:Infobox V3/Tableau finModèle:Infobox V3/Tableau début |}} Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata {{#if:|Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début|}} Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Fin avec Wikidata{{#if:||{{#if:Gray778.png|{{#if:||}}|}}}}
La Modèle:Terme défini, également nommée Modèle:Terme défini, névralgie essentielle du trijumeau, névralgie faciale, névralgie épileptiforme (selon l’ancienne dénomination de « tic douloureux de Trousseau », correspondant à une crispation de la face sous l'effet de la douleur), est une affection connue depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Mauguiere>F. Mauguière, « La névralgie "essentielle" du trijumeau », dicomed/neurologie, consulté le 20 août 2011.</ref>. Elle est constituée par une atteinte du nerf trijumeau, cause fréquente de céphalées (maux de tête) aiguës paroxystiques et récidivantes. Elle entraîne des douleurs majeures, qui peuvent être très handicapantes et sources d'une détresse psychologique majeure dans les cas sévères.
Épidémiologie
Son incidence est d'environ une vingtaine de nouveaux cas annuels pour 100 000 habitants.
Sa fréquence augmente avec l'âge<ref name="katusic1990">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Slavica Katusic, Mary Beard, Erik Bergstralth Leonard T. Kurland, « Modèle:Lang, 1945-1984 » Ann Neurol. 1990;27:89-95</ref> et semble plus élevée chez les femmes (trois femmes pour deux hommes<ref name=Mauguiere/>), en partie probablement par l'espérance de vie supérieure chez ces dernières<ref name="Zakrzewska 2014">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zakrzewska JM, Linskey ME, « Modèle:Lang » BMJ 2014;348:g474. Modèle:PMID Modèle:Doi</ref>.
Un facteur de risque pourrait être l'hypertension artérielle<ref name="katusic1990"/>.
Dans le cas de névralgie post traumatique, l'âge et le sexe n'ont aucune incidence, la fréquence suit la courbe d'augmentation des chirurgies implantaires<ref name="renton2012"/>.
Physiopathologie
Le nerf trijumeau (appelé également {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} paire), est un nerf crânien mixte (c'est-à-dire sensori-moteur), dont les fibres sensorielles sont responsables de l'innervation du scalp (cuir chevelu) et de la plus grande partie de la face. Le nerf est divisé en trois rameaux :
- le [[Nerf ophtalmique|Modèle:V1]] transmettant les informations sensitives issues des téguments du front, de l'œil et de ses annexes ;
- le [[Nerf maxillaire|Modèle:V2]] transmettant les informations sensitives issues des téguments de la paupière inférieure, de la joue et de la lèvre supérieure ;
- et le [[Nerf trijumeau#Nerf mandibulaire|Modèle:V3]] transmettant les informations sensitives issues des téguments la mandibule, le menton et lèvre inférieure (et la langue) à l'exception de l'angle inférieur de la mandibule.
La névralgie du trijumeau peut concerner un ou plusieurs rameaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La cause du caractère paroxystique de la douleur n'est pas claire. La démyélinisation de la racine du nerf joue probablement un rôle dans l'hypersensibilité de ce dernier<ref name="bmj2007"/>.
La névralgie du trijumeau est la moins rare (quatre cas sur cinq<ref name="bmj2007">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luke Bennetto, Nikunj K Patel, Geraint Fuller, « Modèle:Lang » BMJ 2007;334:201-205.</ref>) des névralgies du nerf trijumeau.
Elle est dite essentielle ou typique quand elle est sans cause connue. Cependant l'imagerie médicale (IRM en particulier), ont pu révéler des anomalies anatomiques reliées à l’apparition des symptômes : une artère cérébelleuse comme l'artère cérébelleuse supérieure, ou plus rarement une veine, peuvent ainsi comprimer le nerf trijumeau lorsqu'elle le croise juste après sa sortie du tronc cérébral, et ce, dans près de 80 % des cas<ref name="love2001">Modèle:Cite pmid</ref>. Ces anomalies peuvent cependant exister dans près de 10 % de la population, ne présentant donc aucun signe de névralgie<ref name="Nurmikko">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nurmikko TJ, Eldridge PR, « Modèle:Lang » Br J Anaesth. 2001;87:117-32</ref>. Un conflit vasculo-nerveux dans l'angle pontocérébelleux est souvent invoqué par les partisans d'une chirurgie fonctionnelle<ref name=Mauguiere/>.
Il existe quelques rares formes familiales faisant suspecter une participation génétique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} El OH, Moutaouakil F, Fadel H, Slassi I, « Névralgie trigéminale familiale » Rev. Neurol (Paris). 2008;164:384-7.</ref>.
Causes
La plupart des névralgies du trijumeau sont dites « essentielles », cependant toute lésion du nerf sur son trajet peut conduire à une névralgie (moins de 20 % des névralgies trigéminales) :
- les traumatismes tels que accidents, chirurgies ou interventions dentaires<ref name="renton2012">Modèle:Cite pmid</ref> ;
- les tumeurs irritant le nerf tel que le neurinome de l'acoustique<ref name="love2001"/> ;
- les tumeurs du tronc cérébral<ref name="love2001"/> ;
- les méningiomes<ref name="love2001"/> ;
- certains phénomènes vasculaires (Modèle:Ex syndrome de Wallenberg) ;
- les anévrismes des vaisseaux satellites du nerf<ref name="love2001"/> ;
- le zona du ganglion de Gasser ;
- la syringobulbie ;
- la section ou la compression du nerf par une fracture de la base du crâne ou du massif facial.
La sclérose en plaques peut se manifester, rarement, par une névralgie du trijumeau<ref name="Nurmikko"/>.
Signes cliniques
On distingue cliniquement deux types de névralgie : la névralgie essentielle (ou idiopathique) et la névralgie secondaire (ou symptomatique).
La différence entre les deux est l'étiologie : la cause dans la névralgie essentielle est absente, donnant un examen clinique normal.
« Névralgie essentielle »
Les douleurs sont unilatérales et ne sont ressenties que sur une partie du visage correspondant à l'un des territoires sensitifs du trijumeau.
Elles sont fulgurantes, très intenses, à type de brûlures, broiement, éclatement ou de décharges électriques, ressenties typiquement durant quelques secondes à quelques minutes. Elles surviennent par salves lors d'une période douloureuse (qui peut durer plusieurs heures). Les périodes douloureuses sont entrecoupées de périodes d'accalmies, sans aucun signe, qui peuvent durer des années. Une congestion de l'œil et de la muqueuse nasale peuvent apparaître durant les crises, Modèle:Citation<ref name=Mauguiere/>.
Dans les cas sévères, les crises sont quotidiennes, voir pluri-quotidiennes, parfois déclenchées par la mastication, la parole ou le simple effleurement d'une zone cutanée dites « zone-gâchette » (Modèle:Lang), dont la localisation dépend de l'individu (peau, dent, gencive, mâchoire…). Sur cette zone, Modèle:Citation<ref name=Mauguiere/>.
Quand la névralgie touche le territoire d'une seule branche du nerf trijumeau, c'est le territoire du nerf maxillaire (V2) qui est le plus fréquemment atteint (40 % des cas) et surtout celui du nerf sous-orbitaire (aile du nez, gencive supérieure, lèvre supérieure). Sinon, c'est le nerf mandibulaire (V3) qui est touché dans 20 % des cas, avec une douleur localisée à la houppe du menton, à la gencive inférieure et à la lèvre inférieure. La zone innervée par le nerf ophtalmique (V1) est moins souvent touchée (10 % des cas), avec alors une douleur ciblant la zone de la paupière supérieure et de la racine du nez.
L'examen neurologique est normal : la sensibilité et la motricité de la face sont normales, le réflexe cornéen est présent. Le patient peut être prostré durant les crises, et tend souvent à s'isoler (car parfois rire, parler, manger, effleurer la zone gâchette suffit à déclencher une crise). Modèle:Citation<ref name=Mauguiere/>.
« Névralgie symptomatique » ou « atypique » du trijumeau
Les douleurs sont moins paroxystiques ou non paroxystiques, et toujours avec un fond douloureux.
Comme dans la névralgie « essentielle », ces douleurs intéressent un ou deux territoires de distribution cutanée du nerf trijumeau, mais sans zone-gâchette.
L'examen physique est anormal entre les crises, objectivant une paralysie des muscles masticateurs, l'absence de réflexe cornéen ou une hypoesthésie (diminution de la sensibilité) du territoire douloureux.
On en distingue plusieurs formes :
- Formes avec troubles vaso-moteurs : une névralgie faciale d'abord cliniquement typique peut évoluer avec des phénomènes vaso-moteurs de type larmoiement, rougeur locale des téguments, rhinorrhée (sur le territoire du nerf ophtalmique)<ref name=Mauguiere/> ;
- Formes avec fond douloureux (douleur chronique) entre les accès (dérivant d'une forme plus typique, avec le temps)<ref name=Mauguiere/> ;
- Formes bilatérales exceptionnelles, avec accès asynchrones à droite et à gauche, après une phase initiale typique unilatérale<ref name=Mauguiere/> ;
- Formes avec anesthésie : chez un patient ayant antérieurement connu une forme typique de la maladie, elles ne surviennent qu'après traitement chirurgical d'une névralgie faciale essentielle ; il s'agit alors d'une récidive du phénomène douloureux, mais ces formes s'expriment de manière atténuée dans un territoire théoriquement anesthésié ou devenu hypoesthésique à la suite de l'intervention<ref name=Mauguiere/>.
Évolution
La maladie évolue lentement vers l'aggravation avec un allongement de la durée des crises et une période inter-crises qui se raccourcit. Elle peut aussi se manifester par l'atteinte d'autres rameaux du Modèle:V. La bilatéralisation est rare, mais possible.
Diagnostic
Diagnostic clinique
Le diagnostic est réputé certain quand les symptômes suivant sont associés<ref name=Mauguiere/> :
- la douleur est :
- paroxystique (en éclair),
- unilatérale,
- limitée au [[Nerf trijumeau#Anatomie et fonctions|territoire du nerf Modèle:V]],
- forte, avec des accès à débuts et fins brusques ;
- indolence (= absence de douleur) entre les accès ;
- « zone gâchette » présente ; (territoire cutané, plus rarement muqueux,qui, lorsqu'il est excité déclenche une crise<ref>Modèle:Article</ref>) ;
- examen neurologique normal ;
- symptômes apparus après 60 ans.
Examens complémentaires
Le scanner crânien, ou mieux, l'IRM, permettent d'éliminer une cause tumorale. Seul ce dernier examen permet de visualiser la compression du trijumeau par une boucle artérielle.
Diagnostic différentiel
La névralgie trigéminale est rare, en l'absence de la totalité des symptômes décrits ci-dessus.
Le diagnostic différentiel permet d'éliminer les autres causes, surtout si la présentation en est atypique :
- douleurs dentaires (dont secondaires à une sinusite) ;
- migraine ;
- algie vasculaire de la face ;
- syndrome algo-dysfonctionnel de l'appareil manducateur ;
- syndrome cérébelleux ;
- syndrome pyramidal ;
- anesthésie thermo-algique suspendue dans le territoire cervical<ref name=Mauguiere/>.
Traitement
La prise en charge des névralgie trigéminales a fait l'objet de la publication de plusieurs recommandations par des sociétés savantes. Celles de l'Modèle:Citation étrangère et de l'Modèle:Citation étrangère datent de 2008<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cruccu G, Gronseth G, Alksne J Modèle:Et al. « AAN-EFNS Modèle:Lang » Eur J Neurol. 2008;15:1013-28</ref>.
Le traitement des névralgies atypiques est celui de la cause, quand elle est curable.
La névralgie essentielle est de traitement difficile. Elle nécessite des moyens parfois lourds pour arriver à soulager les douleurs.
Traitement de la crise
Les opiacés sont généralement inefficaces<ref name="Zakrzewska 2014"/>. L'injection d'un anesthésique local peut écourter la crise<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lemos L, Flores S, Oliveira P, Almeida A, « Modèle:Lang » Clin J Modèle:Lang. 2008;24:64-75.</ref>. Dans certaines formes de névralgies (atteinte prédominante du nerf maxillaire), l'instillation de lidocaïne en spray intranasal, permet de faire cesser la crise<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kanai A, Suzuki A, Kobayashi M, Hoka S, « Modèle:Lang » Br J Anaesth. 2006;97:559-63.</ref>.
Traitement médical de fond
Le traitement médical fait appel à des analgésiques (médicaments anti-douleurs) atypiques, en particulier :
- le Tégrétol (carbamazépine, médicament antiépileptique), a une bonne efficacité sur la fréquence et la sévérité des crises dans la plupart des cas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang Syst Rev. 2005;(3):CD005451. Modèle:PMID</ref>, en faisant un bon « test diagnostique. » Il est prescrit en dosage progressif jusqu'à Modèle:Unité/2 par kilogramme et par jour au maximum.
Les effets secondaires sont réputés rares, mais beaucoup de malades en ont malgré tout (somnolence, difficulté à parler, troubles de mémoire, etc.), ce qui en fait le traitement le plus efficace mais le plus aliénant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une intolérance immédiate est possible (allergie cutanée et poussée fébrile chez 5 % des patients environ, devant faire interrompre le traitement). Une leucopénie est également possible, imposant une surveillance de l'hémogramme en cas d'administration prolongée). En cas de dosages élevés, des dosages sanguins sont utiles.
Le Tégrétol est efficace à court terme pour 70 % des malades, 25 % y sont résistants et 5 % ne le tolèrent pas.
D'autres médicaments peuvent être essayés avec des succès variables :
- oxcarbazépine<ref name="bmj2007"/>, dérivée de la carbamazépine ;
- gabapentine<ref name="bmj2007"/> ;
- phénytoïne<ref name="bmj2007"/> ;
- clonazepam<ref name="bmj2007"/>… ;
- le baclofène (Liorésal), pouvant être proposé si l'effet du Tégrétol s'épuise<ref name=Mauguiere/> ;
- le Dihydan ou le Rivotril présentent une certaine efficacité, mais sont moins utilisés<ref name=Mauguiere/>.
Des neuroleptiques (Nozinan) et des anxiolytiques peuvent diminuer l'anxiété<ref name=Mauguiere/>.
Des antidépresseurs tricycliques ont aussi un effet antalgique.
Traitement chirurgical
En cas d'échec du traitement médicamenteux, plusieurs traitements chirurgicaux peuvent être proposés :
- l'électrocoagulation (thermocoagulation en fait) sélective du ganglion de Gasser traite les douleurs de façon radicale, avec des récidives dans 7 à 15 % des cas, mais l'opération peut être renouvelée. L'opération n'altère pas la sensibilité de la face et préserve le réflexe cornéen. Elle est basée sur la possibilité d'atteindre la région rétrogasserienne par le « trou ovale » pour traiter au niveau et en arrière du ganglion de Gasser les fibres amyéliniques qui véhiculent la sensibilité à la douleur et qui sont regroupées dans le secteur inférieur du tronc du nerf. Ces fibres sont plus vulnérables à la chaleur que les fibres myéliniques car non protégées, ce qui rend possible leur destruction sélective par chauffage. L'opération soulage le patient immédiatement dans 85 à 100 % des cas. Elle se fait sous anesthésie locale mais reste délicate et laisse de possibles séquelles (paresthésie). Des complications sont possibles, dont l'hypoesthésie de la cornée dans 10 à 20 % des cas, des dysesthésies faciales dans 15 % des cas ou une kératite dans 4 % des cas ;
- en cas de nouvel échec, une intervention neurochirurgicale, à crâne ouvert, à visée de décompression du nerf peut être envisagée sur l'angle ponto-cérébelleux pour lever un conflit vasculo-nerveux, mais c'est une opération délicate à réserver aux cas bien confirmés par l'imagerie (angiographie vertébrale, IRM, angio-IRM) et à des patients en bon état général, informés des risques (1 % de décès, 1 % de surdité, 1 % d'acouphènes, 5 % de complications générales (pneumopathie, maladie thrombo-embolique), 1,5 % de méningites) ;
- la radiochirurgie stéréotaxique : ces traitements de neurochirurgie fonctionnelle sont indiqués dans la névralgie essentielle du trijumeau, mais ne se conçoivent pas en cas de neuropathie trigéminale secondaire à une lésion du nerf trijumeau : post-thermolésion, post-traumatique, postopératoire, post-zostérienne, post-AVCModèle:Etc. qui sont plutôt des indications de techniques de neuromodulation<ref>http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011-12/rapport_tome_v_radiotherapie__nevralgie_du_trijumeau.pdf</ref>.
La neurotomie rétrogasserienne ou la section du faisceau quinto-thalamique ont été pratiquées, mais ont été abandonnées car présentant trop de séquelles.
Traitement par ostéopathie
Dans certains cas, la névralgie peut être prise en charge par un chiropraticien<ref>Modèle:Article</ref> ou par un ostéopathe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biondi DM. « Modèle:Lang » JAOA. 2005;105:16-22</ref>.
Traitements alternatifs
Aux Etats-Unis, quelques études <ref>Modèle:Lien web</ref>limitées tendent à montrer une efficacité limitée du cannabidiol ou CBD, un composé non psychotrope issu du chanvre. Ces résultats restent à conforter par des études de plus grande ampleur.