Narnhac

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Narnhac est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

La commune de Narnhac se situe sur le canton de Saint-Flour-2, au sud-est du Cantal. D’une superficie de Modèle:Unité, elle jouxte les communes de Malbo, Saint-Martin et la commune de Thérondels dans l’Aveyron. Elle est bordée par deux cours d’eau, l’Hirondelle, à la limite de Saint-Martin et le Siniq qui descend des hauteurs du Plomb du Cantal en limite avec Malbo. Le bourg se situe à 2 km de la D 990 reliant Aurillac à Pierrefort et Saint-Flour.

Narnhac se présente comme une commune de semi-altitude (entre Modèle:Unité et Modèle:Unité) typique du Barrès avec ses paysages vallonnés constitués essentiellement de pâturages. Une forêt communale de sapins de Modèle:Unité et plusieurs forêts privées plantées de sapin et de chênes viennent ponctuer ce paysage rural.

La cascade de Borie et une grotte située à proximité, la grotte des Cuzeaux, s’inscrivent sur le cours de l’Hirondelle. Modèle:Référence nécessaire qui fut député sur l’arrondissement et à qui l’on doit, notamment, l’édification de la Maison de retraite de Pierrefort.

Le site de Borie, outre la cascade et la grotte, recèle une autre curiosité géologique : l'Hirondelle a creusé une voûte sous la coulée de lave qui couvre le plateau de Lebréjal. Elle a emmené le substratum très tendre sur une épaisseur de 4 à Modèle:Unité. Ce travail d'érosion du support permet d'observer du dessous la prismation de la coulée. Les prismes de basalte sont larges puis plus étroits sous l'effet d'un refroidissement plus rapide vers la surface.

En plus de la cascade de Borie sur l'Hirondelle, il convient de citer aussi la cascade de Gascou sur le ruisseau de Moissalou. Le saut de Gascou comme on dit localement se situe en contrebas de la D 990, à l'aplomb de Falies. Le Moissalou fait office de limite entre le Cantal et l'Aveyron d'une part, et, Narnahac et Thérondels d'autre part, sur la portion qui va de son franchissement par la D 990 au confluent de l'Hirondelle.

La configuration du département du Cantal ressemble à un camembert auquel une portion a été ôtée. La part manquante correspond à la pénétration du département de l'Aveyron dans celui du Cantal. Le centre de ce camembert se situe sur la commune de Narnhac, sur l'axe de la route D 401 qui monte vers Chatours et à Modèle:Unité au nord de son croisement avec la D 990. À ce point précis on assiste à la triple rencontre entre Narnhac, Malbo et le département de l'Aveyron.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Narnhac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,8 %), forêts (18,6 %), zones humides intérieures (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 78, alors qu'il était de 77 en 2013 et de 76 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 50,1 % étaient des résidences principales, 42,4 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Narnhac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Narnhac en 2018.
Typologie Narnhac<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Cantal<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 50,1 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,4 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 7,5 11,9 8,2

Toponymie

Origine du nom de la commune : Largnac en 1687, Larniat en 1662, Marnhac en 1628, Narnac en 1559, Narnhacum en 1433, Vernhac ou Verniacum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle = lieu où poussent les vergnes.

Histoire

Le Modèle:Date-, des soldats ont été tués et le maire, Antoine Aldebert, ainsi qu’une autre personnalité de la commune, Bertrand Vidalenc, ont été fusillés devant la population. Une stèle commémore cet évènement.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations et festivités

La commune de Narnhac est à l’origine de la création d’une amicale nommée « Amicale Lou Pé d’Andel » en 1902. Réunissant d’abord les trois communes de Narnhac, Malbo et Lacapelle-Barrès, elle tire ainsi son nom du trépied utilisé dans les cheminées pour porter au feu la marmite (les pieds de l’andel). Les trois pieds sont devenus quatre avec l’adjonction de la commune de Saint-Martin-s-Vigouroux. D’abord organisée sur trois jours, elle réunissait les habitants des différentes communes autour de repas, bien sûr (notamment la soupe aux choux et la potée auvergnate), mais aussi des concours de belote et de pétanque, une brocante, une tombola, et finissait par le bal. Une messe accompagnait ces festivités. Chaque année, on changeait de commune. En 2009, Narnhac a accueilli sous chapiteau 216 personnes, habitants à l’année, vacanciers, membres de la famille, de passage. Mais cette manifestation regroupant aussi « les Auvergnats de Paris », un repas est organisé en hiver dans la capitale. L’amicale se nomme aujourd’hui « Rencontres d’été des amis du Pé d’Andel ». Les Auvergnats de Paris rentreraient-ils sur leur terre ?

Sur ce versant culturel, notons que la commune a accueilli en 2009 la réalisation d’une pièce de théâtre, dans le cadre de la « Ballade culturelle du Pays de Pierrefort ».

La commune compte aussi une société de chasse.

Enseignement

L’école communale de Narnhac, organisée en regroupement pédagogique avec Saint-Martin-sous-Vigouroux, a fermé ses portes en 2008.

Économie

Comme beaucoup de communes du canton, l’habitat est dispersé (8 habitants au km2). On ne compte pas moins de cinq hameaux : Nouvialle, Moissalou, Pont la Vieille, Belmont et Cantaloube. Le bourg lui-même regroupe autour de lui quatre « villages » : la Serre, la Goutte, la Parro et le Mas Bertrand. Malheureusement, comme la plupart des communes alentour, la population a fortement diminué, passant de 224 habitants en 1962 à 84-86 depuis 1999. Bien sûr, les commerces et l’artisanat ont suivi ce dépeuplement. On comptait encore, dans les années cinquante, quatre cafés, une boucherie « multiservice » et un bureau de poste qui assurait également un « courrier » pour les habitants, reliant les gares de Neussargues et Aurillac via Pierrefort. On comptait également un menuisier, un plombier, un forgeron...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L’église Saint-Pierre-aux-Liens possède un porche à colonnettes. Le clocher à peigne comportait quatre cloches dont l’une, classée à l’inventaire des monuments historiques, date de 1513 et attend aujourd’hui sa restauration. Deux autres cloches ont disparu.

Le petit patrimoine est nombreux et a fait, pour la plupart, l’objet de restauration : cinq fours à pains, un lavoir, une fontaine, plusieurs croix et oratoires et les ruines d’un ancien moulin.

MOISSALOU est l'éponyme du ruisseau qui traverse ses terres. En 1668 ce village s'appelait Moissalhoux. Après dissection voici l'étymologie de ce sympathique hameau : "moisse-al-osa" = ruisseau bordé de zones marécageuses // Massales, Moissac, Moissinac, Moisset, Massiac, Moussages...

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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