Neuromancien

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Modèle:Infobox Livre

Neuromancien (titre original : Modèle:Langue) est le premier roman de science-fiction de William Gibson. Publié en 1984, il est généralement considéré comme le roman fondateur du mouvement cyberpunk, ayant inspiré bon nombre d'œuvres telles que le manga Ghost in the Shell et le film Matrix. Il a notamment remporté le prix Nebula du meilleur roman 1984.

Il est suivi par Comte Zéro (1986) et Mona Lisa s'éclate (1988).

Historique de la publication

Modèle:Vide

William Gibson a ajouté la dernière phrase du roman à la dernière minute, dans une tentative délibérée de s'empêcher d'écrire une suite, mais a fini par le faire précisément avec Comte Zéro (1986)<ref name=sequel>Modèle:Lien web</ref>.

Contexte fictionnel

Neuromancien présente une dystopie de type cyberpunk : un monde futuriste où règne le capitalisme le plus débridé, gouverné par des mégacorporations et où les drogues de synthèse et les augmentations physiques (cybernétiques) sont omniprésentes.

Dans cet univers, les « cowboys » du cyberespace (des pirates informatiques) se connectent au réseau informatique global, surnommé la « Matrice » (the matrix en VO), grâce à leur console à laquelle ils sont reliés par des électrodes fixées sur le crâne, ce qui leur permet d'avoir une perception visuelle et sensorielle des données numériques qui composent la Matrice.

Les cowboys, en perpétuelle quête d'informations à monnayer au plus offrant, s'infiltrent incognito dans les banques de données des grandes corporations en exploitant les failles. Mais la police de Turing veille, ainsi que les Intelligence artificielles (IA), utilisées pour protéger les données sensibles des corporations de la main avide des pirates, tout comme la « Glace », des programmes pare-feu qui peuvent être d'un danger mortel pour les cowboys assez fous pour tenter de passer au travers, ou de les contourner.

Résumé

Dans la Conurb, la plus grande mégalopole du monde située en Amérique du Nord, Henry Dorsett Case est un « cowboy » du cyberespace, un hacker qui sillonne la Matrice. Il est le meilleur et rien ne lui résiste. Mais un jour, étant trop gourmand, il décide de doubler son employeur. Celui-ci, en représailles, lui injecte une mycotoxine russe qui détruit de manière sélective une partie de son système nerveux, celle qui est reliée aux « trodes » (les électrodes de sa console informatique). Case perd alors toute capacité à se connecter à la Matrice : pour lui, tout est perdu, il n'est plus rien...

Aussi, lorsqu'un jour Armitage, un homme mystérieux au passé trouble mais apparemment influent, et Molly, une mercenaire dangereuse dont les yeux ont été remplacés par des implants oculaires, le retrouvent à Chiba au Japon et proposent de lui redonner accès à la Matrice, Case accepte sans hésiter. Mais sa mission est risquée : il s'agit de pénétrer le système informatique d'une gigantesque multinationale suisse, la Tessier-Ashpool SA, ce qu'il fera avec l'aide du mystérieux Muetdhiver.

Personnages

  • Case (Henry Dorsett Case)
  • Molly (Molly Millions)
  • Willis Corto, alias Armitage
  • Peter Riviera
  • Lady 3Jane / Marie-France Tessier-Ashpool
  • Hideo
  • Le Finlandais (« The Finn » en VO)
  • Maelcum
  • Julius « Julie » Deane
  • McCoy Pauley, alias « Dixie le Trait-plat » (« Dixie Flatline » en VO)
  • Muetdhiver (« Wintermute » en VO)
  • Neuromancien (« Neuromancer » en VO)
  • Linda Lee

À propos du titre

Le terme « Neuromancien » est une variation du mot « nécromancien »<ref>Modèle:CNRTL</ref>,<ref>David Porush, « Cybernauts in Cyberspace: William Gibson's Neuromancer » in Aliens: The Anthropology of Science Fiction, ed. George Slusser et Eric Rabkin, Carbondale, 1987, Modèle:P.171.</ref> », un magicien qui pratique la nécromancie, c'est-à-dire la divination par l'évocation des morts :

  • neuro- : « nerfs », intelligence (artificielle)
  • mancien : « prédire l'avenir », par extension, la magie.

Gibson définit le terme original Neuromancer comme un mot-valise basé sur « neuro », « romancer » et « necromancer »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation bloc (Neuromancien, Chapitre 21)
traduction (par Jean Bonnefoy) : Modèle:Citation bloc</ref> où lui-même apparaît en trompe-l'œil comme le narrateur qui renouvelle les genres littéraires dans ce pastiche d'anticipation futuriste<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lance Olsen à propos de l'essai de David Porush : Modèle:Citation bloc</ref>.

Inspirations

Le roman de Philip K. Dick Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? et son adaptation au cinéma, le film Blade Runner de Ridley Scott sorti en 1982, ont influencé William Gibson pendant l'écriture de son roman<ref>How did William Gibson really feel about Blade Runner?</ref>,<ref>An Interview with William Gibson by Larry McCaffery</ref>.

Récompenses

Éditions

Un classique de la science-fiction

Ce roman est considéré comme un classique de la science-fiction dans les ouvrages de référence suivants :

Adaptation cinématographique

Un projet d'adapter le roman en film est à l'étude depuis de longues années. En 2012, Vincenzo Natali annonce des possibilités de casting avec Mark Wahlberg dans le rôle de Case et Liam Neeson dans le rôle d'Armitage. Mais rien ne se concrétise par la suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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