Neuville-au-Plain
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Neuville-au-Plain est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
Neuville-au-Plain est une commune de l'est de la presqu'île du Cotentin située à Modèle:Unité au nord de Sainte-Mère-Église, Modèle:Unité de Valognes, Modèle:Unité de Cherbourg et Modèle:Unité de Coutances et de Saint-Lô. Elle fait partie du Plain, bas plateau de calcaire argileux, souvent tapissé de limon et qui porte un bocage à mailles irrégulières (alternance de parcelles de tailles variées). La faible densité de la commune (vingt-trois habitants par Modèle:Unité) est à mettre en relation avec le dépeuplement précoce du Plain, remontant au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et quasiment continue depuis.
De petite taille, le territoire communal est réparti entre plusieurs hameaux de quelques maisons, desquels le chef-lieu, Neuville, se distingue par son église, son cimetière, le presbytère et son château. Le chef-lieu est assez excentré au nord de la commune. La Modèle:Nobr coupe en deux la commune du pont de Neuville au nord au lieu-dit les Herbages au sud.
Les principaux hameaux, fermes ou écarts sont : Vau-du-Bois (mairie), Grasmont, la Roche (petit château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les Bergeries, le Port et le Brot, face aux marais de Neuville, la Campagne, la Perrinerie, le Grand Hamel, Brusel et les Licornets. Cet habitat dispersé est le fait du maillage bocager, qui rend l'arbre omniprésent (comme partout en Normandie occidentale), bien que les bois soient inexistants (excepté le parc du château de Grandval), ménageant de nombreux chemins creux. Le nord-ouest de la commune, enfin, est bordé de marais, jouxtant le Merderet et les ruisseaux tributaires.
Le point culminant de la commune est au lieu-dit les Vienvilles, à l'est, en limite communale, à vingt-sept mètres d'altitude. Les prés avoisinant le Merderet descendent jusqu'à deux mètres d'altitude. Les principaux cours d'eau sont : le Merderet (tributaire de la Douve) et ses nombreux affluents : le ruisseau du Brocq, le ruisseau de la Vallée de Misère.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Neuville-au-Plain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), terres arables (27,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Novilla au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1426, Modèle:ISBN.</ref>.
Le déterminant locatif, -au-Plain, fait référence à un petit territoire qui avait autrefois formé le doyenné du Plain. Cette appellation est issue de l'ancien français plain « pleine campagne, plaine ». Voir également Angoville-au-Plain et Beuzeville-au-Plain.
Histoire
La paroisse eut pour seigneur la famille Andrey qui détenait également les seigneuries de Fontenay et de Baudienville (Sainte-Mère-Église)<ref name="601_CM">Modèle:601 communes de la Manche.</ref>.
Le Modèle:Date-, des combats opposent des éléments de la [[82e division aéroportée (États-Unis)|Modèle:82e]] américaine à une contre-attaque allemande pour reprendre Sainte-Mère-Église. La défense d'une section de parachutistes pendant plusieurs heures permettra aux troupes américaines de préparer la défense de la ville. Robert Niland, un des frères Niland y meurt en couvrant la retraite de ses camarades.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny<ref>AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.</ref>.
Lieux et monuments
- Église Sainte-Marguerite ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> et son cimetière. Le chœur et l'arc triomphal sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chœur a été transformé au {{#switch: XVII
| e | er | = {{#switch: XVII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. La tour porte une inscription : DOM 1698.
- Elle renferme quatre panneaux à épitaphes en bois polychrome avec des écus doubles timbrés d'une couronne de marquis et supportés par deux lions affrontés.
- Le premier panneau porte les armes de Jacques Andrey de Fontenay (décédé le Modèle:Date-, âgé de Modèle:Nobr), de sable au sautoir d'argent cantonné aux 1 et 4 d'un croissant du même et aux 2 et 3 d'une molette d'éperon d'or et de son épouse (Modèle:Date-), Françoise Scelles (décédée le Modèle:Date-, dans sa Modèle:83e année), de gueules à trois boucles d'or.
- Le second, celles de Charles-Claude Andrey de Fontenay et de son épouse (Modèle:Date-), Marie-Madeleine de Fontaines Cardonville (décédée le Modèle:Date-, âgée de Modèle:Nobr) , d'or à la bande d'azur et de leur fille Élisabeth Andrey de Fontenay (décédée le Modèle:Date-, âgée de Modèle:Nobr).
- Le troisième, celles de Charles-Alexandre Le Fèvre d'azur à la fasce d'or accompagnée de deux croix fleurdelysées d'or en chef et d'une rose d'argent en pointe, et de son épouse (Modèle:Date-), Françoise-Hilaire Andrey de Fontenay, décédée le Modèle:Date-, dans sa Modèle:82e année.
- Le quatrième et dernier panneau, celles de François-César Andrey de Fontenay, décédé le Modèle:Date-, dans sa Modèle:69e année, et de son épouse (Modèle:Date-), Charlotte-Thérèse du Mesnileurry, de sable fretté de six pièces d'argent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Château de Grandval (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), inscrit au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, et inscrit à l'Modèle:Abréviation discrète en 1986<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Château de Grammont (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Château de la Roche (construit en 1888 par la famille Duchemin).
- Ferme-manoir du Grand Hamel ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), inscrit à Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Ancien presbytère ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) inscrit à l'Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Les Bergeries.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Rémy Villand, « Notice historique sur le château de Grandval à Neuville-au-Plain », Revue du département de la Manche, n° 33, 1967.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)