Valognes
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France Valognes, surnommée le Versailles normand, est une commune française, située dans le département de la Manche en Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
La ville fut depuis le Moyen Âge et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la capitale administrative du Cotentin, ville royale et centre juridique regroupant beaucoup d'offices que se disputèrent les nobles de la région. À partir du règne de Modèle:Noble, la mode, avec Versailles et la vie de cour, incite les nobles à venir s'établir en ville et c'est à Valognes qu'elle se développera, avec la construction de nombreux hôtels particuliersModèle:Sfn.
Géographie
Valognes est située au cœur de la péninsule du Cotentin, à Modèle:Unité au sud-est de Cherbourg-en-Cotentin, dans la vallée du Merderet. La ville s'est construite sur un nœud routier important depuis l'antiquité.
Communes limitrophes
Hydrographie
À Valognes coule le Merderet ainsi que l'un de ses affluents, l'Écoute-s'il-pleut<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Valognes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Valognes, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,2 %), zones urbanisées (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), terres arables (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport
Inter-urbain
Modèle:Section à actualiser La commune est associée au transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes :
- 001 : Cherbourg-en-Cotentin - Valognes - Carentan - Saint-Lô
- 101 : Valognes - Saint-Vaast-La-Hougue - Barfleur
- 104 : Valognes - Bricquebec - Cherbourg-en-Cotentin
- 105 : Portbail - Barneville-Carteret - Bricquebec - Valognes
- 105a : Rauville-la-Bigot - Sottevast - Négreville - Valognes
- 106 : Montebourg - Valognes - Périers - Coutances
- 300 : Mortain - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Avranches - Cherbourg-en-Cotentin
- 302 : Granville - Coutances - Cherbourg-en-Cotentin
Routier
La route nationale 13 dessert Valognes, qu'elle contourne par l'ouest. La portion Cherbourg-Valognes-Carentan se confond avec les routes européennes E3 et E46.
Ferroviaire
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Manuine (cacographie probable pour *Wanuine ou *Waluine) en 996 - 1008 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Valongias en 1027 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), in Valoniis en 1056 - 1066 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Valoniis en 1063 - 1066 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Valonis en 1146, Valuignes/Valoignes et Valuinnes vers 1175, puis Waluine, Valongias et Valungia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=beaurepaire>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Selon la majorité des toponymistes, il s'agit d'un type toponymique celtique (gaulois) dont le caractère exact pose un certain nombre de problèmes.
François de Beaurepaire rapproche Valognes du nom de la Valouine, jadis Valognes à Osmoy-Saint-Valery (Seine-Maritime, Valoines, Valunnes Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Valonne (Doubs, Valoines 1316) et de Valogne à Sommant (Saône-et-Loire)<ref name=beaurepaire/>, dans lesquels il croit reconnaître Vallonia, la déesse des vallées que saint Augustin mentionne dans la Cité de Dieu (IV,8) et dont le culte semble prouvé par diverses inscriptions dans le monde celtique : Vallaunius CIL VII, 126 (Angleterre) ; Vallauno CIL III 10951 (Autriche) ; Ocello Vellauno Evans 277<ref name=beaurepaire/>, etc.
Modèle:Pas clair<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. René Lepelley justifie une forme Valonia qu'il décompose en Val- « val, vallée », suivi d'un suffixe -onia, par la construction d'une nouvelle cité dans la vallée du Merderet après la destruction d'Alauna de situation plus élevée, aujourd'hui Alleaume<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996, p. 263a Modèle:ISBN.</ref>.
Le gentilé est Valognais.
Histoire
Antiquité
Modèle:Article connexe L'ancienne cité gallo-romaine d'Alauna, à proximité de la ville moderne de Valognes, est fondée à l'époque augustéenne. D'une superficie estimée d'environ Modèle:Unité, elle est peut-être chef-lieu de Modèle:Latin sous le Haut-Empire romain. Elle est vraisemblablement abandonnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>.
La ville antique comprend des quartiers d'habitations et de nombreux monuments. Parmi ceux-ci, seuls subsistent les vestiges de thermes, classés comme monument historique et aménagés en jardin archéologique, et ceux d'un édifice de spectacles, recouvert par des pâturages et des haies<ref>Modèle:Article.</ref>.
Moyen Âge
La ville fut prises et incendiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors des raids vikings. En 933, elle est cédée avec le Cotentin par le roi des Francs, Raoul, aux ducs de Normandie.
À l'aube de l'an mil, la ville se développe, devenant une résidence ducale. En 1046, le jeune duc de Normandie Guillaume, alors âgé de dix-neuf ans, alors qu'il réside dans ce qui n'est encore qu'un relais de chasse est averti d'une conspiration ourdie contre lui par une partie de barons normands qui refuse son autoritéModèle:Note. C'est à Valognes que fut signé le Modèle:Date- un traité, dit « Traité de Valognes » entre le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Modèle:Noble, et le roi d'Écosse, Guillaume le Lion<ref name="Bavay_4">Modèle:Article.</ref>, qu'il avait fait prisonnier à Alnwick et qu'il obligea à reconnaître l'Écosse comme vassale de l'Angleterre.
En 1204, Valognes avec le reste de la Normandie passe dans le domaine royal<ref name=Duteurtre>Christine Duteurtre, Charly Guilmard, Valognes au fil du temps, Éditions Isoète, collection Beaux livres, Mayenne, 2007, Modèle:P., Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. La ville reçoit en Modèle:Date- la visite de Saint Louis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une foire annuelle dite de la Sainte-Croix se tenait le 9 novembre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Guerre de Cent Ans
Au cours de la première phase de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Modèle:Noble d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le Modèle:Date-, avant d'entamer sa route vers Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> prend Valognes qui est pillée le mardi Modèle:Date-. Les nobles n'ayant opposés aucune résistance, aucun valognais ne fut tué. Le roi d'Angleterre coucha au château, tandis que son fils, le Prince Noir, réside au manoir l'Évêque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Violant l'édit du roi, le mercredi Modèle:Date-, à l'aube, la ville fut brûlée par des pillards sortis de l'arméeModèle:Sfn.
C'est encore à Valognes qu'est signé le Modèle:Date- un traité entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, afin de Modèle:Citation qui fait suite et confirme celui de Mantes, et qui laisse au Navarrais, qui soutenait l'envahisseur anglais, le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et cent mille écus, devenant ainsi le vassal du roi de France<ref name="Bavay_4"/>.
Après sa victoire en 1364 contre les Navarrais lors de la bataille de Cocherel, Bertrand du Guesclin est envoyé en Normandie par le roi de France et commence par le siège de Valognes. La garnison de la place appelle alors à son secours celle de Saint-Sauveur commandée par Jean Chandos. Elle finit toutefois par se rendre le Modèle:Date-. Du Guesclin reste huit jours au château avant d'être rappelé par Charles de Blois à Auray, mais dès l'année suivante, par le traité d'Avignon la place de Valognes sera remise entre les mains du roi de NavarreModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, le capitaine Guillaume de La Haye fait sa soumission au roi de France Modèle:Noble, mais son fils Modèle:Noble rend en 1386 Valognes au roi de Navarre qui la lui restitue le Modèle:Date- de la même année.
En 1405, à la suite d'un nouveau débarquement anglais à la Hougue, la ville est abandonnée par la plupart de ses habitantsModèle:Note.
En 1413, avec la reprise de la guerre, Valognes dut subir la domination anglaise et sera de 1418 à 1449 sous le commandement du capitaine Thomas Burgh.
Au début de l'année 1450, alors que la Normandie est en passe d'être reconquise par le royaume de France, Thomas Kyriell, à la tête d'une armée de secours, débarque à Cherbourg et assiège à la mi-mars pendant trois semaine la ville, commandé par Abel Rouault, qui capitule de Modèle:Date-, avant de prendre la direction de CaenModèle:Sfn, mais qui sera vaincu le Modèle:Date- à Formigny.
Époque moderne
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle abrite plusieurs congrégations religieuses : des franciscains (cordeliers) de 1468 à la Révolution, des capucins de 1630Modèle:Note à la Révolution, des bénédictines de 1626 à 1792, puis à nouveau en 1810.
Au début des guerres de Religion, la ville est fermement tenue par le maréchal de Matignon fervent catholique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, en représailles à la suite des massacres de protestants le dimanche Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ces derniers, sous le commandement du seigneur Sainte-Marie d'Agneaux et d'Henri Robert aux Épaules, entrent dans Valognes avec une troupe de Modèle:Nobr, et brisent dans les jours qui suivent les ornements et les statues de l'église Saint-Malo. Le Modèle:Date-, c'est au tour du couvent des Cordeliers d'être saccagé, avec l'assassinat d'un des religieux, le frère Guillaume Le Cervoisier qui tentait de protéger les vases sacrésModèle:Sfn.
Lors de la cinquième guerre de Religion, Modèle:Noble s'empare de la villeModèle:Sfn.
En 1649 pendant la Fronde, le comte de Matignon, François Goyon de Matignon, fait le siège du château de Valognes pour le compte des Frondeurs. À la tête de six à huit mille hommes, il commence le siège le Modèle:Date-, soutenu par la milice des bourgeois de Cherbourg dirigée par Callières, le Modèle:Date-, et l'artillerie le Modèle:Date-. Le gouverneur de la place, le marquis de Bellefonds, avec une dizaine de seigneurs fidèles, dont Charles Castel, et une centaine d'hommes, s'enferme dans la place. Après quinze jours de siège, il se rend le Modèle:Date-<ref>Voisin La-Hougue, Histoire de la ville de Cherbourg, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le château sera démantelé sous le règne de Modèle:Noble.
La ville prospère durant le {{#switch: XVIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} et devient la ville principale du Cotentin. En 1631, est entreprise la construction d'une abbaye, suivie d'un séminaire. Les familles nobles y construisent de beaux hôtels particuliers. Elle est alors « fertile en beaux esprits ». Alain-René Lesage dans sa pièce Turcaret (1707) en parle comme d’un Versailles normand. Modèle:Mme déclare : « Savez-vous bien qu’il faut trois mois de Valognes pour achever un homme de cour ? » La croissance de Cherbourg lui fera perdre peu à peu son influence territoriale.
En 1773, la ville devient le chef-lieu du bailliage au détriment de BrixModèle:Sfn.
Époque contemporaine
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926<ref name="Cassini"/>, date de la suppression de Modèle:Nobr. Son économie se développe autour de l'industrie laitière, dont la société Bretel frères puis Valco, et profite de la spécialisation du Val de Saire dans le maraichage.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un lieu d'internement y fut établi, dans lequel des femmes tsiganes furent stérilisées de force<ref>Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, L’Aube, 1982 – préface de Bernard Kouchner, postface de Jean Kahn – carte 182, p. 141.</ref>.
Valognes a beaucoup souffert au cours de la bataille de Normandie, particulièrement lors des bombardements de Modèle:Date-. L’église Saint-Malo du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui a abrité le seul dôme (1612) d’architecture gothique de France, est en grande partie détruite pendant la bataille. De même, sur les quatre-vingt dix hôtels particuliers que comptait la ville en 1789 et qui faisaient sa renommée, seule une quarantaine ont survécu, après restauration. Valognes est libérée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. La ville de Valognes est décorée de la Croix de guerre 1939-1945.
Liste des vicomtes de Valognes
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Valognes a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1999.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
- Zone d’activités d’Armanville.
- Deux stations d’épuration.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine bâti
Valognes conserve sur son territoire quelques vestiges de l'antique cité d'Alauna, notamment les thermes et le théâtre, dont les pierres furent réutilisées par les habitants. Le site archéologique est étudié et mis en valeur par l'association Agglomération Antique d'Alauna.
- Le château de Valognes, dont il ne reste aucune trace visible à ce jour. À l'origine, manoir ducal attesté en 1026, fortifié par Modèle:Noble, allié des Anglais, lors de la guerre de Cent Ans. Il sera démantelé sur ordre de Louvois à partir de Modèle:Date-.
- Le manoir de Savigny, hôtel Modèle:Nobr. Il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Ancienne abbaye bénédictine royale Notre-Dame-de-Protection protégée au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, transformée en hôpital, depuis la Révolution française, et intégré depuis 2006 au Centre hospitalier public du Cotentin.
- Abbaye Notre-Dame-de-Protection, rue des Capucins (ancien couvent des capucins). Les sœurs chassées de leur abbaye se réinstallèrent en 1810, dans l'ancien couvent des Capucins, nommé depuis abbaye Notre-Dame-de-Protection, avec notamment l'appui de Raymond de Saint-Maurice (Modèle:Mort en1823) qui contribua à la restauration du couvent de la communauté des bénédictinesModèle:Sfn. Il abrite un retable monumental du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une Nativité peinte par Laurent de La Hyre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Les églises paroissiales, Saint-Malo de Valognes et Notre-Dame d'Alleaume, sont protégées au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La chapelle de la Victoire, qui abrite une Vierge à l'Enfant en pierre.
- Le couvent des Franciscaines.
- Le palais de justice : construit en 1834, à l'emplacement de l'ancien hôpital, il arbore en façade de beaux piliers corinthiens avec une fine ornementation ciseléesModèle:Sfn.
- Les hôtels particuliers : malgré les destructions liées à la bataille de Normandie, les rues de la ville recèlent de nombreux hôtels particuliers qui lui ont valu le surnom de « Versailles normand », dont l'hôtel de Beaumont (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), construit par la famille Jallot, seigneurs de Beaumont, classé au titre des monuments historiques, l'hôtel de Grandval-Caligny (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), demeure de Jules Barbey d'Aurevilly entre 1872 et 1887, l'hôtel de Thieuville (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), qui abrite le musée de l'eau de vie et des vieux métiers, l'hôtel de Blangy, l'hôtel Anneville du Vast, l'hôtel de Carmesnil qui fut la possession des familles Le Vaillant de Folleville et de Beausse, dont les jardins s'étendaient autrefois jusqu'au square de Winborne avant le percement de la rue Thiers (aujourd'hui rue Henri-Cornat) perpendiculaire à sa façade, l'hôtel Dorléans et l'hôtel de Camprond, l'Hôtel de Touffreville, rue de Wéléat, dont la façade indique une construction du règne de Modèle:Louis XIV, l'hôtel Pelée de Varennes, rue de Poterie, l'hôtel du Poerier de Portbail où mourut en 1864 la veuve d'Alexis de Tocqueville, avec à l'intérieur son escalier à double révolution, l'hôtel de Chantore, rue des Capucines, l'hôtel de Chivré avec sa tourelle en forme d'observatoire. À ces hôtels particuliers protégés, s'ajoute l'hôtel du Louvre, ancien relais de poste, également inscrit, et l'hôtel Sivard-de-Beaulieu avec sa chapelle moderne, érigé vers 1782 par Charles Sivard de Beaulieu, lieutenant général du bailliage du Cotentin, qui eut maille à partir, sous la Terreur, avec le conventionnel Le Carpentier, avant d'accueillir les sœurs carmélites anglaises à partir de 1830, puis les sœurs du Refuge de Caen en 1871. Bombardé en juin 1944, il est devenu en 1995, la propriété de l'association l'Espérance, Modèle:Passage à actualiser.
- La Maison du Grand Quartier, qui abrite le Musée régional du cidre.
- Le manoir du Haut-Gallion, ayant appartenu à Claude Coysevox, fille du sculpteur Antoine Coysevox puis à la famille Mesnil de Valcanville.
- Le manoir du Quesnay. C'est en ce lieu que le Modèle:Date-, les seigneurs d'Houesville et de Cosqueville ainsi qu'un bourgeois nommé Jean Guiffard, furent massacrés par des protestants<ref>Modèle:601 communes de la Manche.</ref>.
- La ferme du Taillis à Alleaume (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : on peut voir au-dessus de la porte des armoiries, dont l'écu endommagé ou bûché surmonté d'un casque morné (visière abaissé) et tourné à dextre signe de nouvel anobli, avec des lambrequins traités en volutes de feuillages, sur lequel on devine les armes de la famille de Fortescu, « d'argent à trois bandes d'azur ». En 1661, Tanneguy de Fortescu, sieur du Taillis, épouse Marie du RuelModèle:Sfn.
- L'ancien hôtel Dieu, qui abrita l'hôpital de Valognes de 1499 à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
- L'hôpital Sainte-Marthe : construit à partir de 1690Modèle:Sfn, afin de remplacer l'hôtel Dieu, il servit jusqu'en 1803, remplacé à son tour par l'hôpital actuel installé dans l'ancien couvent des Bénédictines. Il en subsiste des vestiges, non visibles, sous la cour des services techniques de la ville à Modèle:Nobr de profondeur. On peut y accéder par un puits de Modèle:Nobr de profondeur donnant accès à un début d'escalier. Son enfouissement est dû à la réalisation de la route, en 1789, Valognes-Bricquebec, et le réemploi des pierres du château médiéval qui servirent de remblai dans le quartier qui entoure l'actuelle bibliothèque.
- L'ancien séminaire, ancien manoir L'Évêque, aujourd'hui lycée Henri-Cornat. Au fronton de cet ancien manoir, que l'abbé François de La Luthumière (1617-1699), transforma, en 1655, en séminaire, figurent les blasons de ses parents, François Le Tellier de La Luthumière, d'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux de sable et Charlotte du Bec-Crespin, fuselé d'argent et de gueules, surmonté d'une couronne de baron ou « tortil »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'enclos appelé « Manoir l'Évêque », avait été donné en 1056, par Guillaume le Bâtard aux Évêques de Coutances.
- Monuments disparus
- Couvent des cordeliers : c'est dans l'église du couvent que sera inhumé Modèle:Jean II de Ravalet, abbé de Hambye, après avoir été exhumé du Rozel, où il était décédé le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il sera vendu comme bien national, avant d'être détruitModèle:Sfn.
-
Palais de justice. -
Hôtel Grandval-Caligny. -
Hôtel de Beaumont. -
Maison du Grand-Quartier, musée du cidre. -
Hôpital, ancienne abbaye Notre-Dame-de-la-Protection.
Labels
À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Valognes bénéficie avec Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musées et bibliothèque
La ville dispose de deux musées consacrés l’un au cidre et l’autre au calvados :
- Musée de l’eau de vie et des vieux métiers, rue Pelouze.
- Musée régional du cidre, rue du Petit-Versailles, dans la Maison du Grand Quartier.
- Médiathèque municipale Jullien-de-Laillier : avec une section sur la Manche et la Normandie, Modèle:Unité pour le fonds ancien, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr. Elle s’est enrichie, à la Révolution, avec la confiscation des bibliothèques des couvents et du séminaire de Valognes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle abrite dans son sous sol, l'autel du Ham et un sarcophage daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant du cimetière de Lieusaint. La cuve, en calcaire de Sainteny, mesure Modèle:Nobr de large. Une grosse pierre de remploi, probablement une demi-base de colonne romaine gravée avec le nom de la défunte SUNNOVIRA disposé en tête du cercueilModèle:Sfn.
Valognes dans les arts
Valognes a abrité plusieurs artistes qui ont placé la ville au cœur de leurs œuvres. Ainsi, en peinture, Félix Buhot a représenté plusieurs lieux valognais, tel que Nocturne à l’entrée de l’église de Valognes (vers 1872).
Jules Barbey d'Aurevilly a placé plusieurs de ses intrigues à Valognes<ref>http://bib-valognes.dnsalias.net/page/4e-salon-du-livre-de-valognes?teaser</ref>. Honoré de Balzac fait référence à la beauté des femmes de Valognes dans Les Chouans<ref>Modèle:Citation Les Chouans, éditions Furne, vol.13, Modèle:P..</ref>. L’héroïne d'Au Bonheur des Dames d'Émile Zola, Denise Baudu, est originaire de Valognes. Éric-Emmanuel Schmitt, qui a été professeur agrégé de philosophie au lycée Alexis-de-Tocqueville de Cherbourg, a publié La Nuit de Valognes en 1991 et Didier Daeninckx situe à Valognes, rebaptisée Corneville, une aventure de l’enquêteur « Le Poulpe », La Route du Rom (Le Poulpe, 2003).
Sports
L'Association sportive de Valognes Football fait évoluer une équipe masculine et une féminine de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres masculines en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Valognaise HandBall fait évoluer des équipes masculines et féminines au premier niveau départemental<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Rugby Club de Valognes fait évoluer une équipe en Modèle:1re / Modèle:2eModèle:Référence nécessaire.
La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.
Jumelages
Personnalités liées à la commune
Nées à Valognes
- Guillaume Mauquest de La Motte (1655-1737), chirurgien.
- Louis-Rolland Hüe de Caligny (1677-1748), ingénieur militaire français.
- Jean-Gabriel Legendre (?-1770), ingénieur.
- Pierre Letourneur (1737-1788), traducteur, entre autres, de Shakespeare.
- Pierre-François de Beaudrap (1742-1823), militaire et homme politique français, député.
- Bon-Joseph Dacier (1742-1833), historien, philologue, traducteur helléniste, dirigeant de la BnF et membre de l'Académie française.
- Jean Louis Christophe Régnier (1742-1802), général de brigade de la Révolution française.
- Félix Vicq d'Azyr (1748-1794), médecin, anatomiste et naturaliste ; considéré comme le fondateur de l'anatomie comparée.
- Pierre Charles François Hubert (1762-1829), homme politique français, représentant à la Chambre des Cent-Jours.
- Antoine Sivard de Beaulieu (1767-1826), personnalité politique.
- Georges Duval (1772-1853), dramaturge.
- François-Gabriel Bertrand (1797-1875), homme politique, maire de Caen.
- Edelestand du Méril (1801-1870), philologue, paléographe.
- Julien Travers (1802-1888), journaliste, critique et homme de lettres français.
- Sébastien Joseph Boulatignier (1805-1895), homme politique.
- Prudence Boissière (1806-1885), lexicographe, auteur du Dictionnaire analogique de la langue française.
- Théophile-Jules Pelouze (1807-1867), chimiste, membre de l’Académie des Sciences.
- Auguste Sébire (1807-1895), homme politique français.
- Édouard Le Héricher (1812-1890), archéologue et philologue.
- Émile-Louis Burnouf (1821-1895) indologue et helléniste français, cousin d’Eugène Burnouf.
- Léon Alexandre Marcotte (1824-1887), ébéniste et architecte d’intérieur.
- Léopold Delisle (1826-1910), chartiste, administrateur général de la Bibliothèque nationale de France.
- Edouard Hyacinthe Lucas (1827-1888), général d’armée.
- Charles Canivet (1839-1911), chroniqueur, poète sous le nom de Jean de Nivelle.
- Félix Buhot (1847-1898), peintre, aquafortiste et illustrateur, entre autres, des œuvres de Barbey d'Aurevilly.
- Xavier de Florian (1850-1931), diplomate.
- Alfred Léon Le Poittevin (1854-1923), professeur de droit.
- Gustave Le Rouge (1867-1938), écrivain et journaliste.
- Jean Villault-Duchesnois (1870-1944), homme politique français, député et sénateur.
- Camille Blaisot (1881-1945), homme politique français, ministre de la Santé publique et des Sports, déporté et mort dans le camp de concentration de Dachau.
- Alfred Noël (1883-1918), poète.
- Paul Legentilhomme (1884-1975), général d’armée.
- André Fauvel (1902-1983), évêque catholique français, évêque de Quimper et Léon.
- Anthony Caillot (1908-1994), évêque catholique français, évêque d'Évreux.
- Emmanuel Villedieu (1919-1980), homme politique français, maire de La Cambe, député.
- André Aubry (1931-), homme politique français, sénateur-maire d'Antony.
- Félix Lebuhotel (1932-2008), coureur cycliste.
- Jacques Bravo (1943-), homme politique français, maire du IXe arrondissement de Paris et président de la commission des finances du Conseil de Paris.
- Christine Kerdellant (1960-), journaliste et écrivain française.
- Jean-Luc Dogon (1967-), footballeur.
- Arnauld Lucas (1971-), footballeur et entraîneur français.
- Flavie Flament (1974-), animatrice de télévision.
- William Mocquet (1983-), footballeur français.
- Anthony Delaplace (1989-), coureur cycliste.
- Cédric Delaplace (1992-), coureur cycliste.
- Frédéric Guilbert (1994-), footballeur professionnel.
Autres
- Guillaume le Conquérant (vers 1027-1087), qui y trouva refuge.
- Guillaume Le Cervoisier (1527-1562), martyr déclaré bienheureux, à la suite de son assassinat dans le couvent des Cordeliers de Valognes lors de la première guerre de Religion<ref name=Duteurtre/>.
- Raphaël de Lozon (1731-1771 à Valognes), architecte français. Il construisit l'hôtel de Beaumont à Valognes.
- Jean-Baptiste Le Carpentier (1759-1829), révolutionnaire, y a passé une partie de sa vie.
- Jean Charles Richard Dancel (1761-1836), curé de Valognes de 1805 à 1827.
- Charles de Gerville (1769-1863 à Valognes), érudit, historien, naturaliste et archéologue.
- Victor Levasseur (1772-1811 à Valognes), général des armées de la République et de l'Empire.
- Jacques Félix Meslin (1785 - 1872 à Valognes), général français, maire de Valognes.
- Alexis de Tocqueville (Verneuil-sur-Seine, 1805 - Cannes, 1859), penseur politique, historien, député de la Manche (Valognes) de 1839 à 1851.
- Jules Barbey d'Aurevilly (Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1808 - Paris, 1889), écrivain. Il a résidé dans la ville, à l’hôtel de Grandval-Caligny, et y a situé un certain nombre de ses récits.
- Armand Royer (1842-1910), violoniste, professeur de musique et aquarelliste, ami de Jules Barbey d'Aurevilly, a exercé à Valognes.
- André Dhôtel (Attigny (Ardennes), 1900 - Paris, 1991), écrivain, professeur au collège en 1938.
- Henri Cornat (1903-1968), homme politique français, sénateur-maire de Valognes.
- Anne Heinis (1933-2009), femme politique française, sénatrice-maire de Valognes.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé J. L. Adam, Quelques notes sur Valognes. Cherbourg, impr. Emile Le Maout, 1905
- Abbé J. L. Adam, Étude sur la ville de Valognes, considérée au point de vue géographique et historique, archéologique et monumental, économique et scientifique. Valognes ; Évreux, impr. de G. Poussin, 1912, VIII-503 p., fig., portraits et plan.[réimpression en 1988 de l’édition originale avec sept annexes (biographie de l’abbé Adam, errata, hôtels cités, nom des rues à diverses époques, mise à jour, index et bibliographie) par la section de Valognes de la Société d’archéologie de la Manche].
- Abbé J. L. Adam, Chapelle de Notre-Dame de la Victoire, sise en la paroisse de N.-D. d’Alleaume (Valognes), Valognes : impr. de E. Marti.
- Abbé J. L. Adam, Le Collège de Valognes, Évreux, imp. de l’Eure, 1899, 33 p., Extrait de la Revue catholique de Normandie
- Valognes pendant la période révolutionnaire, 1789-1802 : Scènes et récits d’après les documents inédits de l’époque, Valognes, L. Luce, 1888.
- Valognes dans les écrits intimes de Jules Barbey d’Aurevilly, Saint-Lô, Cahiers de l’ODAC [Office départemental d’action culturelle] de la Manche, 1990
- Léopold Delisle, Notices historiques : Droit de pâturage et d’herbage reconnu dans la Haye de Valognes au profit des habitants de Valognes et d’Alleaume (mars 1415), La poterie à Valognes (juin 1465), La Ligue à Valognes(1589),Passage de Louis XVI à Valognes (juin 1786), Doléances des paroisses du bailliage à Valognes (1789), Bataillon de l’Égout, en garnison à Valognes (8 avril 1798), Valognes, Impr. du Journal de Valognes, 1913
- Léopold Delisle, Les Deux Sièges de Valognes en 1562 et 1574. Saint-Lô : impr. de F. Le Tual, 1890. 11 p. Extrait de l’Annuaire de la Manche, Modèle:62e, 1890
- Christine Duteurtre, Charly Guilmard, Valognes au fil du temps, Éditeur Isoète, 2007 Modèle:ISBN
- Jeanne-Marie Gaudillot, « Les textiles à Valognes de Colbert à la Révolution », Revue du Département de la Manche, 9(34), 1967, p. 118-135
- Valognes sous la direction de Élie Guéné avec la collaboration de Pierre Leberruyer. Valognes : Manche-Tourisme, 1975, 119 p. in 4°.
- Martin Gilbert, Atlas de la Shoah, Éditions de l’Aube/Samuelson, 1992
- Vikland n° 15 : Valognes, Heimdal, 1998
- Modèle:Ouvrage
- Christian Jouhaud et Judith Lyon-Caen, « La plaque. Mémoires de Valognes », revue penser/rêver<ref>Présentation de la revue sur le site des Éditions de l'Olivier.</ref>, n° 20 (Le temps du trouble), automne 2011, Modèle:P.
- Maurice Lecœur, La Diligence de Valognes, éd. La Dépêche, 1989
- Maurice Lecœur, Week-end royal à Valognes, éd. Isoète, 2004
- Hugues Plaideux, Une loge maçonnique pour la noblesse d’épée : l'« Union Militaire » de Valognes (1786-1789), dans Les Normands et l’armée, Actes du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXXe{{#if:| }} }} Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie (Coutances, 19-21 oct. 1995), Revue de la Manche, t. 38, numéro spécial, fasc. 150-151, [avril-juil] 1996, Modèle:P.
- M. Renault, Valognes : Notes historiques et archéologiques sur les communes de l’ancien arrondissement, Paris: Res universis, 1992. (ca 200 p.). coll. « Monographies des villes et villages de France »
- Émile Sevestre, Valognes : De la préhistoire au moyen âge, par Charles-Louis Birette. Le Moyen âge, par Frédéric de Fontaine de Resbecq. Les Temps modernes, par Ém. Sevestre, L’Époque, contemporaine, par Ronchail. Caen : Impr. A. Mouville, Ozanne et Cie, Valognes, libr.-papeterie-éditeur Henri Brochard, 1926. (27 mars 1928)
Articles connexes
Liens externes
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Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)