Bricquebec
Modèle:Paronyme Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Bricquebec est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin<ref name="creation">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.
Géographie
Localisation
La ville de Bricquebec se situe au centre de la péninsule du Cotentin, à environ Modèle:Unité au sud de la côte nord, Modèle:Unité de la côte ouest et Modèle:Unité de la côte est de la presqu'île. Elle occupe le fond d'une cuvette naturelle de quelques kilomètres de diamètre, dont les pentes sont visibles par exemple au travers de la côte de Cattigny qui mène au nord vers Cherbourg via Quettetot. La rivière l'Aizy, affluent de la Scye, traverse la ville du nord vers le sud.
Les principaux axes routiers relient Bricquebec à Cherbourg au nord, Saint-Sauveur-le-Vicomte au sud Modèle:Nobr, Valognes à l'est et Barneville-Carteret au sud-ouest (Modèle:Nobr). Cette situation de nœud routier a probablement joué un rôle dans le développement de la bourgade, qui aujourd'hui s'étire schématiquement sur Modèle:Unité le long des routes de Valognes, Barneville-Carteret et de l'axe secondaire qui mène vers Surtainville à l'ouest. La possibilité de surveiller les collines environnantes depuis l'emplacement qui au Moyen Âge sera occupé par le château fut sans doute aussi un élément déterminant.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bricrebec en 1050-1066, Brichebec en 1180, Brikebec, Brichebec au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'un composé toponymique avec deux appellatifs : le second élément -bec représente manifestement l'ancien normand bec « ruisseau » issu du norrois bekkr « cours d'eau »<ref name="beaurepaire"/>.
Le premier élément Bricque- est plus difficilement identifiable : peut-être faut-il y voir le vieux norrois brekka « pente »<ref name="beaurepaire"/>, mais dans ce cas, il serait devenu Brecque- et il serait situé en seconde position, comme dans le microtoponyme Houllebrecque à Saint-Aubin-de-Crétot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Reste le vieux norrois bryggja « pont » ou encore Briki, anthroponyme norrois déjà rencontré dans les Bricqueville<ref name="beaurepaire"/>, cependant le nom de personne Briki est hypothétique et devrait être noté *Briki. Les mêmes éléments se retrouvent aussi dans Bricquebosq (Brichebot v. 1100, Brickebo 1224), Bricquebost (avec, à côté, le hameau de Bricqueville), Briquedalle à Sassetot-le-Mauconduit, Briquemare à Cauville-sur-Mer et peut-être Briquetonne à Saint-Aubin-sur-Risle.
Le gentilé est Bricquebétais.
Histoire
La toponymie atteste l'importance de l'apport scandinave dans le développement régional, et en effet peu de vestiges significatifs témoignent de l'occupation du site avant la fin du Haut Moyen Âge. André Davy signale une allée couverte pour la période du Néolithique moyen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La présence éparse de fragments de tuiles et artefacts gallo-romains laisse néanmoins penser à une occupation rurale relativement dense<ref>Consulter l'inventaire archéologique de la Manche, disponible par exemple à la bibliothèque municipale de Valognes.</ref>.
La tradition attribue la fondation de la place forte et de la baronnie qui s'y installe, aux alentours de l'an Mille, au normand Anslech, d'origine scandinaveModèle:Note, un personnage proche du duc de Normandie Guillaume Longue Épée (Modèle:C.927-942). Ses descendants prirent le nom de Bertrand, et ils possédèrent cette baronnie jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. L'édifice original devait revêtir l'aspect d'une motte féodale, forme primitive du château médiéval. Il est probable que cette construction ait eu pour objet d'affermir l'emprise ducale sur ces territoires occidentaux récemment conquis sur les Bretons.
En Modèle:Date-, le roi de France, Charles le Bel, concède des droits à Modèle:Noble, bailli du Cotentin, sur la création de deux nouvelles foires annuelles : la Saint-Nicolas de mai à l'Étang-Bertrand, et la Sainte-Catherine à Bricquebec, en dédommagement de frais financiers à la suite d'une tournée des divers points du Cotentin, dans l'éventualité d'une attaque anglaise, qui durât quarante-sept joursModèle:Sfn.
En 1332, une charte donnée par Jean, duc de Normandie, fils aîné du roi de France et futur Jean le Bon, pour la forêt de Bricquebec, exempte les barons de Bricquebec du « tiers et danger » (droits à verser au roi sur les ventes de tout bois)<ref name=vmf_232>Modèle:Article.</ref>. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la baronnie passa dans la famille de Paisnel, baron de Hambye, puis dans celle d'Estouteville. Lors de l'occupation anglaise, la baronnie fut la possession du comte de Suffolk, puis au sire Berty-Entwizle, et après la bataille de Formigny en 1450, elle revint aux d'Estouteville, puis passa dans la famille de Bourbon Saint-Paul et d'Orléans Longue-Ville, et enfin dans celle de Matignon qui en fut dépossédée en 1792Modèle:Sfn.
À la Libération, l'affaire Élisa Lefèbre de Plinval est jugée devant la cour de justice de la Manche, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, De Borée, Paris, avril 2012.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
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|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Économie
- Marché tous les lundis matin.
- Foire Sainte-Anne.
Lieux et monuments
À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Bricquebec bénéficie avec Valognes et Saint-Sauveur-le-Vicomte du label Villes et Pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.
- Château de Bricquebec ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}). Le Vieux château des Bertran classé aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est l'un des mieux préservés de la région, avec ses remparts, ses tours (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et son donjon polygonal. La Tour de l'Horloge abrite un petit musée régional (meubles, médailles, minerais)<ref>Musée du vieux château.</ref>. Le château de Bricquebec est dominé par l'imposante silhouette du donjon. Ses Modèle:Nobr de haut viennent s'ajouter aux Modèle:Nobr de la motte sur laquelle il est assis. Il est séparé du châtelet d'entrée, appelé tour de l'Horloge dominée de son clocheton, par une forte courtine. Le chartrierModèle:Note, enserré dans le rempart, renfermait quelque Modèle:Unité d'archives<ref name=vmf_232/>.
- Château des Galleries (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Ancienne propriété des d'Estouteville et actuelle propriété de la famille de Trémiolles, il est inscrit aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Château Saint-Blaise et jardin d'hiver (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le château est bâti dans le Modèle:4e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par René de Traynel, né en 1759, fils de Charles-Auguste Traisnel (1723-1780)Modèle:Sfn, avec l'aide de la dot de Modèle:Unité de son épouse Marie Fouques de TeuflesModèle:Sfn, au centre d'un parc de Modèle:Nobr. À noter également les communs qui méritent d'être vu. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on lui adjoint un pavillon et on construit un haras dans les dépendances. À l'intérieur, en réemploi dans une salle du rez-de-chaussée, une cheminée du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} provenant du château de Sotteville. Le jardin d'hiver est édifié dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château fait l'objet d'un recensement à l'inventaire général des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Manoir du Quesnay (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). En 1646, la terre du Quesnay est la possession de maître Jacques CheronModèle:Sfn. Elle est ensuite entre les mains de Jacques Le Poitevin du chef de sa femme, Anne Cheron. Se succèdent, Charles-Auguste Le Poitevin, né à Bricquebec le Modèle:Date-, écuyer, qualifié de sieur du Quesnay, puis de son frère utérin Adrien-François Pinel (Modèle:Mort en1761), écuyer, patron et seigneur de Golleville. Son fils, Jean-Charles-Adrien Pinel (1756-1833) vend le Quesnay le Modèle:Date- à maîtres Magloire Née et Pierre-François NéeModèle:Sfn, qu'ils revendent par acte du Modèle:Date-, pour Modèle:Unité, à René-Louis Traynel, écuyer, sieur de Saint-Blaise, seigneur et patron de Bolleville, résidant en son château des Vallées à Bricquebec (actuel château Saint-Blaise). Le domaine passe à son fils Jules de Traynel (1784-1833), maire de Bricquebec, puis par partage du Modèle:Date- au fils de ce dernier Henri de Traynel (1831-1893), qui le vend le Modèle:Date- à Modèle:M. Auguste Sébire. Sans postérité, ce sont ses neveux qui hérite du domaine. Le château sera vendu aux enchères le Modèle:Date- à Modèle:M. Auguste Travers, dont les descendants y résident encore Modèle:Sfn.
- Manoir de la Ramée (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le manoir est décrit dans l'acte de vente du Modèle:Date- entre Olive Le Roux et Georges Le Roux ainsi : Modèle:Citation. La ferme actuelle est construite par Georges Le Roux. Antoine Le Sage, sieur du Longval, devenu propriétaire de la Ramée en 1748 en modifie les dispositions intérieures, et le manoir est profondément remanié par François Vattier qui en fait l'acquisition le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Manoir de la Tourelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Manoir des Petits Prés (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). En 1508, Guillaume Le Verrier en fait aveu à Guyon d'Estouteville, baron de Moyon, Bricquebec et Gacé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, Guillaume Le Verrier fait aveu pour sa terre des Petits Prés au baron de BricquebecModèle:Sfn. François Le Verrier, la vend le Modèle:Date- à Jean-Pierre Loir, chevalier, seigneur du Lude, baron de Néhou, habitant à Saint-Sauveur-le-Vicomte, contre la somme de Modèle:Unité de principal et Modèle:Nobr de vinModèle:Sfn. Daniel-Raoul Loir la revend le Modèle:Date- à maîtres Jean Deschateaux et Joseph Deschateaux, frères, pour le prix de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
- Le Piqueret (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). La terre du Piqueret est dans la dernière partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la possession de Philippe Coller, sieur de Sainte-Barbe, et passe à sa fille, Annette Coller, puis au fils cadet de cette dernière, Philippe Pinel, sieur du Danois et DarnetalModèle:Sfn. Vincent Pinel, sieur d'Éroudeville, au profit de François-Alexandre Guillebert, résident à Vasteville. En 1775, y habitait Jean Le Laidier et sa familleModèle:Sfn.
- Abbaye cistercienne Notre-Dame-de-Grâce (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dite La TrappeModèle:Sfn. Elle fut fondé par Bon Onfroy (1777-1857, né à Réville, curé de Digosville, qui fonda en 1824 un prieuré qui deviendra en 1836 l'abbaye Notre-Dame-de-Grâce, et dont il sera le premier abbé sous le nom de Dom AugustinModèle:Sfn.
- Vestiges de l'ancienne église paroissiale Notre-Dame ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) détruite en 1897. Il n'en subsiste que trois arcades à chapiteaux romans à la sortie de la ville en direction de Saint-Sauveur-le-Vicomte qui marque son emplacement, et son portail roman qui a été remonté dans la rue de la République (rue principale), près de la posteModèle:Sfn.
- Église néogothique Notre-Dame de l'Annonciation (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) Elle abrite quatre œuvres classées au titre objet aux monuments historiques : un bas-relief la Prédication de saint Jean-Baptiste dans le désert (Modèle:S mini-), calice et sa patène (Modèle:S mini-), un tableau le Sauveur tenant le Monde (Modèle:S mini-) et chasuble, deux dalmatiques, deux étoles, trois manipules, un voile de calice et une bourse de corporalModèle:Sfn.
- Ermitage Sainte-Anne des Bois (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Hôtel de ville ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}).
Activité et manifestations
Jumelages
Manifestations
- La Sainte-Anne, grande fête foraine traditionnelle, le dernier week-end de juillet.
Personnalités liées
- Anslech de Bricquebec (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) serait le fondateur du château de Bricquebec.
- Robert VIII Bertrand de Bricquebec (1285-1348), maréchal de France en 1325, baron de Bricquebec.
- Philippe Augustin Le Rouvillois (1756 à Bricquebec - 1819), militaire français de la Révolution et de l’Empire.
- Jean-Louis Charles Guesnon-Deschamps (1763 à Bricquebec - 1849), maréchal de camp.
- François-Joseph Alexandre Letourneur (1769 à Bricquebec - 1842), général de brigade.
- Jean Le Marois (1776 à Bricquebec - 1836), général d'Empire, député de la Manche et pair de France.
- Jacques Félix Meslin (1785 à Bricquebec - 1872), général de division et député de la Manche.
- Armand Le Véel (1821 à Bricquebec - 1905), sculpteur.
- Aristide Frémine (1837 à Bricquebec - 1897), écrivain et romancier.
- Robert Vallery-Radot (1885-1970), homme de lettres et journaliste français. Ordonné prêtre en 1953, il finit ses jours à l'abbaye Notre-Dame-de-Grâce de Bricquebec où il devient le père Irénée.
- Georges Leduc (1906-1968), artiste peintre ayant habité la commune, y est décédé et inhumé.
- Jacques Delarue (né en 1919 à Bricquebec, mort en 2014), policier, résistant et historien.
- Roger Lemerre (né en 1941 à Bricquebec), footballeur, sélectionneur de l'équipe de France de football 1998-2002.
- Charles Rouxel (né le Modèle:Date- à Bricquebec), surnommé Charly Rouxel, est un ancien coureur cycliste professionnel de 1970 à 1978.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:La Manche les 602 communes.
- Modèle:601 communes de la Manche.
Articles connexes
Liens externes
- Les Amis du donjon, société d'histoire locale qui publie une revue trimestrielle : La Voix du donjon
- Résumé statistique de Bricquebec sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)