Il fut à Amsterdam, entre 1648 et 1653, l'élève de Rembrandt qui garda longtemps sur lui une influence notable, notamment en ce qui concerne le clair-obscur.
Il retourna ensuite à Dordrecht en 1653, où il demeura jusqu'en 1673. Dès 1654, il abandonna la manière de Rembrandt pour se consacrer à de petites scènes d'intérieur décrivant la vie des femmes et des enfants. Contrairement à de Hooch, il utilisait alors généreusement le noir brillant, les rouges chauds et l'intensité du contraste entre les zones en pleine lumière et les zones d'obscurité<ref name = Londres>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Obtenant un succès modéré avec ses scènes de genre, il les abandonna dans les années 1660 pour se consacrer aux portraits élégants, dans le style de la peinture de cour<ref name = Europe>Modèle:Ouvrage.</ref>, en vogue en Hollande au cours de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name = Londres/>, et devint un portraitiste recherché. Après un voyage à Anvers, il subit l'influence de Antoine van Dyck.
Il termina sa carrière à Amsterdam où il revint en 1673.
On suppose que c’est par comparaison avec le tableau de Nicolas Maes, la Servante endormie, que celui de Johannes Vermeer fut inscrit au catalogue de 1696 sous le titre de Une servante ivre, endormie à table.
Jeune fille assise (Esther)<ref>Modèle:Lien web</ref>, sanguine, fond à la pierre noire lavée au pinceau et encre brune, Modèle:Dunité, Beaux-Arts de Paris. Maes a réalisé une série d'études de figures à la pierre noire et à la sanguine, les deux techniques parfois combinées. Certaines, comme cette Jeune fille assise, sont élaborées au pinceau. Sa facture rappelle celle de la Vieille femme avec une coiffe de Rembrandt. Robinson rapproche la jeune fille d'Esther, figurant dans Haman implorant le pardon d'Esther de Nicolaes Maes, qui pourrait constituer la version finale (dessin à la sanguine, collection particulière, Amsterdam)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.