Niklaus Wirth
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Niklaus Emil Wirth, né le Modèle:Date de naissance-, à Winterthour (Suisse), est un professeur d'informatique, inventeur de plusieurs langages de programmation.
Carrière universitaire
Il a un diplôme d'ingénieur en électronique (Elektroingenieur) de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ, Suisse), une maîtrise en sciences (MSc) de l'université Laval (de Québec) et un doctorat (PhD) de l'université de Californie à Berkeley (États-Unis) (son directeur était Harry Huskey).
Il est professeur-assistant à l'université Stanford de 1963 à 1967, puis à l'université de Zurich. Il devient ensuite professeur d'informatique à l'École polytechnique fédérale de Zurich.
Niklaus Wirth a pris sa retraite en avril 1999.
Distinctions
- 1984- le prix Turing.
- 1990 - le prix Max Petitpierre
- 2007, le prix d'excellence du SIGPLAN de l'ACM.
Travaux sur les langages de programmation
De 1964 à 1967, il a travaillé dans le groupe IFIP2.1 dont la tâche était d'améliorer le langage ALGOL-60. Ce qui aboutit à l'Algol 68. La proposition de Wirth était moins ambitieuse : il s'agissait seulement d'une dérivation de l'ALGOL-60 (qui fut réalisée ensuite sous le nom d'ALGOL-W).
En 1968, Wirth définit le PL360, un "assembleur de haut niveau" destiné d'abord aux IBM 360<ref group="n">C'est l'origine de langages comme le PL 16, du T1600 Télémécanique.</ref>. Avec ce PL360, il réalisera son Algol W.
De 1968 à 1972, déçu par Algol X devenu Algol 68, il travaille – seul cette fois – à Zurich sur son langage Pascal, basé sur ses travaux précédents de l'ALGOL-W.
Pascal se veut didactique, simple, clair, efficace. Au plan didactique, il s'agit de privilégier l'analyse. Pour la clarté, il se rallie à la programmation structurée. Pour l'efficacité (dont Algol 60 put manquer), il privilégie les mécanismes statiques, et ce qui permet la compilation en une passe (la déclaration précède toujours l'emploi).
Wirth écrit avec Urs Amman un premier compilateur pour le CDC 6600 de l'EPF de Zurich, et en donne le code source à qui le lui demande, en particulier à l'université Laval.
De 1972 à 1974, il met au point le PCode, un code intermédiaire généré par un compilateur (Pascal) indépendant de la machine, et exécutable sur n'importe quelle machine dotée de l'interpréteur adéquat. Cette stratégie facilite le portage des compilateurs (par exemple, sur l'Iris 80 par l'INRIA).
Ce P-code sera la base du Pascal UCSD, de l'université de Californie à San Diego. Le principe en sera repris par Java puis Matlab.
De 1973 à 1976, il travaille sur le langage Modula, un dérivé de Pascal permettant d'écrire un système d'exploitation complet.
De 1977 à 1981, il travaille sur le projet d'une station de travail puissante nommée Lilith. Dans le même temps, il met au point la deuxième version de Modula, Modula-2 qui est aussi le langage du système d'exploitation destiné à la machine Lilith, et pour lequel il définit un M-code. La distinction claire entre modules symboliques et modules systèmes apporte fiabilité et portabilité aux grosses applications.
En 1988, il met au point le langage Oberon, un dérivé de Modula avec la notion d'export des procédures. Une procédure est utilisable par n'importe quel programme. Comme Modula-2, Oberon comprend un système d'exploitation complet.
En 1995, il énonce pour la première fois ce qui sera connu sous le nom de loi de Wirth.
Publications
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Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
- Jean Chion, Le langage Algol W : initiation aux algorithmes, Presses universitaires de Grenoble, 1973
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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