École polytechnique fédérale de Zurich

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Université

Fichier:ETH Zürich Hauptgebäude, Ansicht von der Polyterasse 2011-08-06 ShiftN.jpg
Bâtiment principal vu depuis la Polyterasse

L'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ ; Modèle:En langue, ETHZ) est une université technique de renommée internationale située à Zurich, en Suisse. Elle est souvent surnommée « ETH » ou « Poly » d'après son nom original. Vingt lauréats du prix Nobel ont été professeurs ou ont étudié à l'ETH.

Histoire

La décision de créer une école polytechnique suisse est prise par la Confédération en 1854 d'après le modèle de l'École polytechnique à Paris<ref>RO IV 1, loi fédérale du 7 février 1854 sur la création d’une école polytechnique suisse.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'EPFZ est fondée en 1855 sous le nom d'Eidgenössische Polytechnische Schule et porte, dès 1911, le nom d'Eidgenössische Technische Hochschule (ETH)<ref>Écoles polytechniques fédérales, dans le Dictionnaire historique de la Suisse.</ref>. Elle comprend à l'origine six départements : architecture, génie civil, génie mécanique, chimie, sylviculture, ainsi qu'un département générique qui comprenait les mathématiques, les sciences naturelles, la littérature et les sciences sociales et politiques.

De 1905 à 1909 l'école se transforme en profondeur<ref>ETH History</ref>, sous la présidence de Jérôme Franel. Elle s'affranchit totalement de la tutelle de l'université de Zurich. Elle obtient en particulier dès 1908 le droit de décerner des doctorats, qu'elle délivre effectivement dès l'année 1909. En 1911 elle change de nom pour s'appeler Eidgenössische Technische Hochschule : École polytechnique fédérale, dénomination non ambiguë puisque l'EPUL, ancêtre de l'EPFL n'était à l'époque pas encore une école fédérale. En 1950, elle s'équipe d'un des premiers ordinateurs construits au monde, le Zuse 4.

Avec la nouvelle loi sur les universités de 1991, qui devient effective en 1993, l'EPFZ, l'EPFL et quatre instituts de recherche associés sont regroupés au sein du Domaine des Écoles polytechniques fédérales qui est administré par le conseil des écoles polytechniques.

Le Modèle:Date, la firme américaine Disney crée un laboratoire de recherche et développement avec l'université Carnegie-Mellon à Pittsburgh aux Etats-Unis nommé Disney Research. L'École polytechnique fédérale de Zurich participe à cette nouvelle entité dans le domaine du cinéma, de l'informatique appliquée à l'animation en image de synthèse et dans le domaine de la robotique<ref>Disney Launches Global Research & Development Labs With Carnegie Mellon And Swiss Federal Institute of Technology Zurich</ref>.

Départements

En 2012, l'EPFZ est constituée de 16 départements :

Implantations

L'EPFZ se situe sur deux campus distincts. Les bâtiments les plus anciens se trouvent dans le centre de Zurich, dans un quartier appelé ETH Zentrum (EPF Centre). Ils constituent le cœur historique de l'EPFZ avec en particulier son bâtiment principal avec sa coupole. L'EPFZ se situe aussi en partie sur la colline du Hönggerberg, en lisière de la ville. Un système de bus (gratuits pour les élèves et les professeurs) relie les deux campus.

En outre, le Département des biosystèmes de l'ETH Zurich, qui est associé à l'Université de Bâle, est basé à Bâle.

Enseignements et recherches

Formations

Son nom est lié à celui de 21 lauréats de prix Nobel, de Wilhelm K. Röntgen à Kurt Wüthrich, ou encore Albert Einstein. L'EPFZ rassemble environ 18 000 personnes venant de près de quatre-vingt-dix pays. Environ 30 % des membres de l'EPFZ sont des femmes. Elle compte 350 professeurs Modèle:Incise et environ de 12 500 étudiants.

Relations internationales

Fichier:Zeitungsartikel zum 75. Jubiläum des ETH Zürich.jpg
Un article de journal de 1930 dans la collection du Musée juif de Suisse montre entre autres Albert Einstein au 75e anniversaire de l'EPF.

L'École polytechnique fédérale de Zurich entretient des partenariats avec plus d'une centaine d'universités réparties dans le monde comme l'université Harvard, l'Université de Princeton, l'université de Californie à Berkeley, l'École polytechnique à Palaiseau, CentraleSupélec, AgroParisTech, l'Université de Tokyo, l'École nationale de l'industrie minérale ou encore l'Université nationale de Singapour<ref name="ETH Worldwide Agreements">Partenariats internationaux, EPFZ, 2011</ref>. Les étudiants de l'École polytechnique ont l'occasion de partir en échange universitaire pendant leur troisième année de licence ou pendant leur maîtrise.

Recherche

L'EPFZ d'une part s'adonne à la recherche fondamentale et d'autre part réalise des travaux ciblés sur des recherches de solutions directement applicables et de valeur durable. L'objectif consiste à acquérir de nouveaux enseignements sur les relations entre l'homme, la technique, la nature et les innovations technologiques qui créent de la plus-value. Avec sa recherche interdisciplinaire, l'EPFZ met l'accent sur un développement national et mondial durable. En 2007, environ 20 entreprises spinoffs ont été fondées. En 2007, le prix Marcel Benoist, l'un des principaux prix suisses de la recherche, a été décerné à Ari Helenius, professeur de biochimie à l'EPFZ. La remise du prix Nobel de la paix au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) représentait aussi une distinction indirecte aux climatologues de l'EPFZ qui travaillent depuis des années au sein de cet organe.

Personnalités liées

Fichier:Einstein1921 by F Schmutzer 2.jpg
Albert Einstein, 1921

L'EPFZ a nommé des professeurs et accueilli des élèves qui ont marqué l'histoire des sciences :

Enseignants

Modèle:Catégorie détaillée

Anciens élèves

Modèle:Catégorie détaillée

Prix Nobel

Modèle:Colonnes

Le prix Turing de l'Association for Computing Machinery, considéré comme l'équivalent du Nobel en informatique, a été attribué à Niklaus Wirth en 1984, professeur à l'ETHZ.

Instituts associés

Classements

Pour sa part, le mensuel Times Higher Education classe l'EPFZ à la Modèle:10e position (Modèle:4e européenne) de son classement 2018 des meilleures universités mondiales<ref>Modèle:Lien web</ref>, Modèle:9e mondiale dans les domaines de l'ingénierie et de la technologie<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi que Modèle:8e en Sciences de base<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, le classement mondial des universités QS 2018 classe l'école à la Modèle:10e position mondiale (Modèle:3e européenne)<ref>Modèle:Lien web</ref>, Modèle:4e dans les domaines de l'ingénierie et de la technologie<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:7e dans le domaine des Sciences de base<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'établissement est en 2016-2017 en Modèle:19e mondiale d'après le classement de Shanghai<ref>Modèle:Lien web</ref>, présentée comme la Modèle:9e université mondiale par ce même classement dans le domaine des Sciences Naturelles<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que Modèle:11e dans les domaines de l’ingénierie et de la technologie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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