Université de Tokyo

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Université L'Modèle:Japonais, couramment abrégé en Modèle:Japonais, est une université nationale japonaise, située à Tokyo. Elle a été fondée en 1877, comme l'une des universités impériales du Japon, et appartient depuis 2004 à l'association des universités nationales du Japon.

L'université compte trois campus principaux, répartis à Tokyo et dans sa région (Hongō, Komaba et Kashiwa). Elle forme quelque Modèle:Unité, dont Modèle:Unité, et emploie Modèle:Unité dans des activités liées à la recherche ou à l'enseignement<ref>Nombre d'étudiants_étrangers (au 1er novembre 2020) {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Changements dans le nombre d'étudiants internationaux acceptés par l'Université de Tokyo (au 1er novembre de chaque année) »,令和2年11月1日現在 外国人学生数, août 2021, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>. Elle est structurée en dix facultés pour le Modèle:1er et quinze pour les cycles suivants<ref name="Academics">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Academics », consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 25 juin 2021</ref>. Elle compte par ailleurs plusieurs infrastructures, dont deux hôpitaux, un service de bibliothèques comptant plus de huit millions de titresModèle:Référence souhaitée, ainsi qu'un musée.

Parmi les anciens étudiants que compte l'université, dix-sept ont exercé la fonction de Premier ministre au Japon, sept ont obtenu un prix Nobel, trois un prix Pritzker, cinq ont été astronautes et un a obtenu une médaille Fields.

Histoire

Création de l'université

Fichier:University of Tokyo. Faculty of law. Before 1902.jpg
Bâtiment de la faculté de droit en 1902, avant sa destruction par le tremblement de terre de 1923<ref>Illustration parue dans le livre de 1902 Le Japon et les Japonais de Ernst von Hesse-Wartegg.</ref>.

L'université a été créée par le gouvernement Meiji en 1877 en réunissant d'anciennes écoles gouvernementales de médecine et d'enseignement occidental, l'Modèle:Japonais qui avait été fondé en 1856 par le shogunat dans le but d'importer et de traduire des documents étrangers, et le Modèle:Japonais, établissement privé créé en 1858. La cérémonie de fondation de l'université, alors appelée Modèle:Japonais, se tient en présence de l'empereur, de dignitaires japonais et étrangers, ainsi que de plusieurs officiers de hauts rangs. Le campus de l'université est établi dans l'ancienne résidence à Edo des seigneurs Maeda de Kanazawa<ref name="UT histoire UT Forum N°1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « UT: Its Origin and History », UT Forum, volume 1, janvier 2001, Modèle:Pp., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>.

L'université est structurée en quatre départements : droit, sciences, littérature et médecine, puis ingénierie à partir de 1886 et agriculture à partir de 1890<ref name="chronologie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The university of Tokyo chronology, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 5 juin 2010</ref>. Elle est dès sa création placée sous la responsabilité du ministère de l'éducation japonais<ref name="popular science monthly 64"/>.

Fichier:PSM V64 D473 Institutes of physics and chemistry at tokyo.png
L'un des premiers bâtiments.

Au cours de ses premières années, les enseignements reposent en majorité sur des spécialistes venus de l'étranger et sont généralement dispensés dans des langues européennes, jusqu'au début des années 1880<ref name="UT histoire UT Forum N°1"/>. Les étudiants sont ainsi supposés parler ces langues pour intégrer l'université. Le nombre de spécialistes étrangers est rapidement réduit, et ceux-ci ne sont plus que 14 en 1903 pour Modèle:Nombre. La même année, l'établissement compte Modèle:Nombre<ref name="popular science monthly 64">Modèle:Article</ref>.

Elle fut renommée en Modèle:Japonais en 1886 puis en Modèle:Japonais en 1887 lorsque le système d'universités impériales fut créé<ref name="UT histoire UT Forum N°1"/>. En 1919, les départements sont restructurés en facultés à la suite d'un édit impérial et une faculté d'économie est créée<ref name="chronologie"/>.

Premiers développements et reconstruction

En 1920, l'université choisit de se représenter par le bleu clair. Lors d'une course d'aviron organisée la même année contre l'université de Kyōto, les couleurs portées par les deux équipes sont fixées par un tirage au sort. L'université de Tokyo hérite du Modèle:Japonais et celle de Kyōto du bleu foncé. Les deux universités continuent depuis à utiliser ces couleurs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Tansei », Tansei Modèle:N°9, mars 2010, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>.

Fichier:University of Tokyo - Hongo Campus - Facculty of medecine building 2.JPG
Bâtiment de médecine à Hongō, construit dans le style gothique.

Une partie des bâtiments est touchée par le tremblement de terre de Kantō de 1923. À l'exception de deux ou trois bâtiments, le campus est détruit<ref name="UT histoire UT Forum N°1"/>. La bibliothèque principale est en partie détruite par un incendie, avec 700 000 de ses ouvrages<ref>Modèle:Article</ref>. La Société des Nations vote une résolution visant à reconstituer ces fonds la même année<ref name="library 20092010">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} University of Tokyo Library System 2009/2010, consulté sur www.lib.u-tokyo.ac.jp le 3 juin 2010</ref>. L'année suivante, la fondation Rockefeller fait un don de 1 600 000 dollars pour permettre la reconstruction du bâtiment de la bibliothèque<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « JAPAN: Princely Gift », Time, 26 janvier 1925, consulté sur www.time.com le 29 décembre 2009</ref> qui s'achève en 1928<ref name="library 20092010"/>. Le reste du campus est reconstruit selon un plan établi par le professeur Yoshikazu Uchida, futur président de l'université. Les bâtiments, qui étaient jusqu'au tremblement de terre construits en briques selon divers styles architecturaux, sont reconstruits dans un style néogothique, commun à tous les bâtiments<ref name="UT histoire UT Forum N°1"/>. L'auditorium Yasuda est achevé en 1925<ref name="tansei N°2 P6">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Past, Present and Future: the World, Japan and the University of Tokyo », Tansei Volume Modèle:N°2, mars 2002, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>.

Le début de l'ère Shōwa est marqué par un développement de mouvements politiques marquants pour l'établissement. En 1933, les conséquences de l'incident de Takigawa (professeur de droit l'université de Kyōto renvoyé par le ministère de l'éducation pour avoir soutenu des thèses marxistes) sont visibles sur le campus. Les enseignants de la faculté de droit se voient reprocher par leurs collègues de Kyōto de ne fournir qu'un faible soutien alors que leurs libertés académiques sont remises en cause par le gouvernement. Une manifestation de soutien organisé en juin 1933 par un club étudiant de la faculté aboutit alors à des affrontements avec la police, au renvoi de 17 étudiants, et à des menaces de représailles violentes de la part de groupes nationalistes<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P.</ref>.

Restructuration après la Seconde Guerre mondiale

Fichier:Study of Van de Graff Generator, Tokyo University, 1945.jpg
Étude du générateur de Van de Graaff dans un laboratoire de physique de l'Université de Tokyo à la fin des années 1940.
Fichier:University of Tokyo - Komaba Campus - Building 1.JPG
Bâtiment Modèle:N°1 du campus de Komaba où passent les étudiants de Modèle:1re et Modèle:2e.

À la suite de la défaite du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, le système universitaire japonais est restructuré par l'occupant américain. En 1947, l'université prend le nom d'Modèle:Japonais et le principe de mixité est établi. En 1949, la durée du premier cycle universitaire passe à quatre ans. Par ailleurs, l'université intègre le Modèle:Japonais et le Modèle:Japonais pour ouvrir sur le campus de Komaba une faculté chargée de la propédeutique pour les étudiants de Modèle:1re et de Modèle:2e. Les premières inscriptions ont lieu en 1947 et concernent Modèle:Nombre, dont 9 étudiantes<ref name="Komaba Chronology">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Welcome to Komaba Campus I, History, Chronology, consulté sur www.c.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>. Le second cycle est lui aussi réformé en 1953 et structuré autour de cinq graduate schools, puis de nouveau en 1963 et en 1965 pour former huit, puis dix graduate schools<ref name="chronologie"/>.

Plusieurs centres de recherches sont ouverts à partir de 1949, avec cette année-là l'ouverture d'instituts dédiés aux recherches sur les tremblements de terre, aux cultures orientales, aux sciences de l'industrie, aux sciences sociales et au journalisme. En 1950 ouvre un institut historiographique, en 1953 un institut de microbiologie appliquée, en 1955 un institut d'étude nucléaire, en 1957 un institut d'étude physique sur l'état solide de la matière et en 1962 un institut de recherche océanographique<ref name="chronologie"/>.

En 1968, comme d'autres universités dans le pays la même année, l'université fait face à une agitation d'étudiants d'extrême gauche. Plusieurs des bâtiments de l'université sont occupés pendant presque un an, ce qui débouche sur l'annulation du concours d'entrée cette année-là<ref>« Universities: The Battle of Tokyo U. », Time, vendredi 31 janvier 1969, consulté sur www.time.com le 29 décembre 2009</ref>. Quelque 600 étudiants sont arrêtés en janvier 1969 lorsque la police prend d'assaut l'auditorium Yasuda où étaient regroupés les derniers opposants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 東京大学の歴史-現在の東京大学, consulté sur www.ut-life.net le 6 juin 2010</ref>.

L'université connaît plusieurs restructurations pendant les années 1990. En 1992, elle met en place un plan de développement visant à structurer autour de trois campus ses activités, en fixant à Komaba les deux premières années de formation ainsi que des activités de recherches de pointe, à Hongō la formation traditionnelle et à Kashiwa la formation et la recherche dans des domaines en développement<ref name="UT histoire UT Forum N°1"/>. De 1991 à 2001, les graduate schools sont restructurées<ref name="tansei N°2 P6"/>.

Depuis 2004, l'université est devenue, par le biais d'une nouvelle loi s'appliquant à toutes les universités nationales, une entreprise d'université nationale. Malgré ce changement qui a augmenté son autonomie, notamment financière, l'université de Tokyo est toujours partiellement contrôlée par le ministère de l'Éducation (Monbu-kagaku-shō ou Monkashō)<ref name="chronologie"/>.

Les présidents de l'université

Le président actuel, Modèle:Japonais, a été élu en octobre 2020 et est le Modèle:31e de l'université depuis 2021<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Executive Vice President Teruo Fujii elected next UTokyo president », UTokyo FOCUS, 2 octobre 2020, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 9 juin 2020</ref>.

indicationDeLangue}} « List of University Presidents », UTokyo FOCUS, 1 avril 2021, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 9 juin 2020</ref>
Modèle:Japonais 1886-1890 Modèle:Japonais 1934-1938 Modèle:Japonais 1985-1989
Modèle:Japonais 1890-1893 Modèle:Japonais 1938-1943 Modèle:Japonais 1991-1993
Modèle:Japonais 1893-1897 Modèle:Japonais 1943-1945 Modèle:Japonais 1993-1997
Modèle:Japonais 1897-1898 Modèle:Japonais 1945-1951 Shigehiko Hasumi (蓮實重彦) 1997-2001
Modèle:Japonais 1898-1901 Modèle:Japonais 1951-1957 Modèle:Japonais 2001-2005
Modèle:Japonais 1901-1905 Modèle:Japonais 1957-1963 Modèle:Japonais 2005-2009
Modèle:Japonais 1905 Modèle:Japonais 1963-1968 Modèle:Japonais 2009-2015
Modèle:Japonais 1905-1912 Modèle:Japonais 1969-1973 Modèle:Japonais 2015-2021
Modèle:Japonais 1913-1920 Modèle:Japonais 1973-1977 Modèle:Japonais depuis 2021-
Modèle:Japonais 1920-1928 Modèle:Japonais 1977-1981
Modèle:Japonais 1928-1934 Modèle:Japonais 1981-1985

Composantes

L'université est structurée pour ses activités d'enseignement et de recherche en Modèle:Japonais, qui ont la charge des étudiants de Modèle:1er universitaire, en Modèle:Japonais, désigné aussi sous l'appellation de graduate school, qui ont la charge des étudiants de Modèle:2e et Modèle:3e universitaire, ainsi qu'en Modèle:Japonais qui sont chargés d'une partie de la recherche<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 学部・大学院・研究所・センターインデックス, www.u-tokyo.ac.jp</ref>. L'université compte aussi dix-sept services communs, qui centralisent certaines des activités transversales de l'établissement<ref name="Public Relations Group.p.9">Modèle:Harvsp</ref>.

Composantes d'enseignement et de recherche

Facultés

Fichier:Faculty of Engineering Bldg.1 Tokyo University 2010.jpg
L'un des bâtiments de la faculté d'ingénierie sur le campus de Hongō.

L'université compte dix Modèle:Japonais et quinze Modèle:Japonais<ref name="Academics" /> :

Fichier:University of Tokyo - Letters building 3.JPG
L'un des bâtiments de la faculté de lettres à Hongō.
  • les Modèle:Japonais et de Modèle:Japonais remontent à la création de la faculté de lettres en 1877. Le Modèle:1er est composé de quatre départements de philosophie et religion, d'histoire, de langues et cultures, et de psychologie et sociologie. Ces quatre départements sont sous-divisés en 27 divisions. Les Modèle:2e et Modèle:3e sont composés de sept départements de culture générale, de cultures japonaises, de cultures asiatiques, d'études européennes et américaines, d'études socio-culturelles, de cultures coréennes et d'étude des ressources culturelles. Ces sept départements sont sous-divisés en 29 divisions<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faculty of Letters, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 30 juin 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Humanities and Sociology, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 30 juin 2021</ref>,<ref name="FL_brochure">Vérifier le nombre d'« unités de recherche » dans les cours qui sont subdivisés en domaines spécialisés {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Brochure de présentation de la Faculté des lettres de l'Université de Tokyo, École supérieure des sciences humaines et sociales (édition 2021) »,東京大学文学部・人文社会系研究科 概要パンフレット(2021年度版), août 2021, Modèle:Pp., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 30 juin 2021</ref> ;
  • les facultés de sciences (Modèle:Langue et Modèle:Langue) remontent à 1877. Elles sont structurées en dix départements pour le Modèle:1er et cinq départements pour les cycles suivants (physiques, astronomie, sciences de la terre et des planètes, chimie, biophysique, et sciences biologiques)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faculty of Science, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Science, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • les facultés d'agricultures (Modèle:Langue et Modèle:Langue) ont pour origine une école mise en place par le ministère de l'Intérieur en 1874 et intégrée à l'université en 1890. Le Modèle:1er est structuré autour de trois départements de sciences du vivant appliquées, de sciences environnementales et de gestion des ressources, et de médecine vétérinaire. Les Modèle:2e et Modèle:3e sont eux structurés autour de douze départements<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Outline of Faculty of Agriculture, consulté sur www.a.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Agricultural and Life Sciences, consulté sur www.a.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • les facultés d'économie (Modèle:Langue et Modèle:Langue) trouvent leur origine dans un cours d'économie mis en place en janvier 1878 au sein de la faculté de lettres, puis rattaché à la faculté de droit à partir de septembre 1884<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Economics, Faculty of Economics, The University of Tokyo : History, consulté sur www.e.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>. Le Modèle:1er compte trois divisions d'économie, d'administration, et de finance. Les Modèle:2e et Modèle:3e comptent six divisions d'économie, de statistique, de la recherche économique régionale, d'histoire de l'économie, de management, et de finance quantitative<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faculty of Economics, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Economics, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • les facultés d'arts et sciences (Modèle:Langue et Modèle:Langue) ont un fonctionnement particulier au sein des facultés de l'université. Tous les étudiants de Modèle:1er suivent les deux premières années de leur scolarité au sein du Modèle:Japonais qui compte six départements, trois spécialisés en sciences et trois en humanités. Les deux années suivantes du premier cycle sont spécifiques aux étudiants de cette faculté, depuis la réorganisation de la faculté en 2011, qui compte trois départements d'études sciences humaines et sociales, sciences interdisciplinaires et sciences intégrées.. Les Modèle:2e et Modèle:3e sont composés de cinq départements de sciences de l'information et du langage, d'études culturelles interdisciplinaires, d'études régionales, d'études sociales et internationales, et de sciences multidisciplinaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} College of Arts and Sciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Arts and Sciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • les facultés de sciences de l'éducation (Modèle:Langue et Modèle:Langue) trouvent leur origine dans un département d'éducation créé en 1919 au sein de la faculté de lettres. La faculté pour le Modèle:1er ouvre en 1949 et en 1953 pour les Modèle:2e et Modèle:3e<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate school of education, History, consulté sur www.p.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>. Le Modèle:1er compte 5 départements et les cycles suivants dix<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faculty of Education, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Education, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • les facultés de sciences pharmaceutiques (Modèle:Langue et Modèle:Langue) sont structurées en deux départements de pharmacologie et de sciences pharmaceutiques pour le Modèle:1er et en département des sciences pharmaceutiques (programme de maîtrise et programme de doctorat) pour les Modèle:2e et Modèle:3e . Il existe existe un département de pharmacie (programme de doctorat) qui se déroule après avoir étudié le département de pharmacie de 4 ans à la Faculté des sciences pharmaceutiques.<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faculty of Pharmaceutical Sciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Pharmaceutical Sciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref name="PH_brochure">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Brochure d'information pour la Faculté des sciences pharmaceutiques et l'École supérieure des sciences pharmaceutiques de l'Université de Tokyo (édition 2021) »,東京大学薬学部・大学院薬学系研究科への招待2021, août 2021, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • la Modèle:Japonais est chargée de la formation en mathématique dès la fin des deux premières années de la faculté d'arts et sciences. Elle a été créée en 1992 par la réunion des départements de mathématiques d'autres facultés et compte quatre départements d'algèbre, de géométrie, d'analyse et de mathématiques appliquées. Depuis avril 2021, six cours majeurs sont offerts. C'est-à-dire l'algèbre, la géométrie globale, l'analyse de base, les structures mathématiques, l'analyse mathématique, les mathématiques discrètes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Mathematical Sciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>,<ref name="MS_brochure">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Lectures and Seminars »,Graduate School of Mathematical Sciences the University of Tokyo, août 2020, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • la Modèle:Japonais a été créée en 1998 sur le campus de Kashiwa et compte douze départements<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Frontier Sciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • la Modèle:Japonais a été créée en avril 2001. Elle est structurée en six départements de la Graduate School (d'informatique, de mathématiques discrètes, de physiques et d'informatiques appliquées à l'information, à l'ingénierie de l'information et de la communication, de mécano-informatique et d'informatique créative)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Information Science and Technology, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref> ;
  • la Modèle:Japonais a été créée en 2000 et étant divisé en l'Initiative interfacultaire en sciences de l'information (III) et l'École supérieure des études interdisciplinaires de l'information (GSII)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Interdisciplinary Information Studies, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>;
  • la Modèle:Japonais a été créée en 2004 , il compte six sous-spécialisations : politique juridique, gestion publique, politique publique internationale, politique économique, maîtrise en politique publique, programme international (MPP/IP) et cours Campus Asia<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graduate School of Public Policy, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>.

Instituts de recherche

  • L'Modèle:Japonais existe depuis 1967 et est structuré en trois départements de microbiologie et immunologie, d'étude du cancer et de sciences médicales fondamentales. Il compte environ 650 personnes, chercheurs et postdoctorants compris, et 300 étudiants de second et Modèle:3e venant des facultés de médecine, de physique, d'agriculture, d'arts et sciences, de pharmacologie, de sciences de l'information et de sciences de pointe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Institute of Medical Science, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais a été créé en 1925, à la suite du tremblement de terre de 1923, et développe ses activités dans l'étude des phénomènes liés aux séismes et au volcanisme. Il est structuré en quatre départements de mécanique terrestre, de dynamiques globales, de suivis et de traitement informatique des géosciences, et de réduction des risques naturels<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Earthquake Research Institute, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais est structuré en quatre départements d'études sur l'Asie de l'Ouest, l'Asie du Sud, l'Asie de l'Est et le panasiatisme, et fait appel aux sciences humaines et sociales. Les sujets d'étude portent sur la restructuration des industries traditionnelles en Asie, sur la perception et les théories liées au bien-être, sur la construction du concept de beauté en Asie et sur le développement d'une bibliothèque électronique pour les livres asiatiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Institute of Oriental Culture, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais est structuré en quatre départements d'études comparatives traitant des législations, politiques, économies et sociétés contemporaines. Deux projets d'études transdisciplinaires ont été lancés en 2005, traitant des phénomènes régionalistes et de développement du concept d'espoir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Institute of Social Science, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
Fichier:Komaba Research Campus (Evening).jpg
L'Institut de sciences industrielles sur le campus de Komaba II.
  • L'Modèle:Japonais est structuré en six départements de recherche et compte sept centres de recherche propres, trois centres de recherche en collaboration ainsi que six implantations de recherches à l'étranger, pour un total de 120 groupes de recherche. 700 étudiants de Modèle:2e et Modèle:3e suivent ces formations. Il travaille dans des domaines qui vont des nanotechnologies aux matériaux résistants aux séismes ou à la robotique maritime<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Institute of Industrial Science, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais est spécialisé dans l'historiographie japonaise. Il est structuré en cinq départements, dont trois qui couvrent les époques modernes, médiévales et antiques, ainsi deux qui s'occupent spécifiquement des documents et journaux, et des matériaux spéciaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Historiographical Institute, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais a été créé en 1953 et restructuré en 1993. Il compte trois départements de biologie moléculaire, de biologie cellulaire et de biologie structurelle. Il accueille des étudiants des facultés d'agriculture, de physique, de pharmacologie, de médecine, d'ingénierie et des sciences de pointe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Institute of Molecular and Cellular Biosciences, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais est structuré en trois départements d'étude sur l'astrophysique, les rayonnements cosmiques de haute énergie et sur la physique des neutrinos et des particules astrales. Il gère plusieurs observatoires au Japon et à l'étranger<ref>Institute for Cosmic Ray Research, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais est structuré en cinq départements d'études qui portent sur les nouveaux matériaux, la théorie de la matière condensée, les nanosciences, la physique des conditions extrêmes et la spectroscopie avancée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Institute for Solid State Physics, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais a été créé en 1962, il compte six départements de physique océanographique, de chimie océanographique, de géosciences du plancher océanique, de dynamique des écosystèmes marins, de biologie marine et de ressources du vivant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ocean Research Institute, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.
  • L'Modèle:Japonais a été créé en 1987 sur le campus de Komaba II en tant que centre de recherche mutualisé et intégré à l'université en 2004. Les recherches tournent autour de quatre axes : « matériaux, environnement, production », « réseaux sociaux, connaissance, marketing », « information, système sensoriel, créativité » et « biotechnologies, sciences humaines, coexistence »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Research Center for Advanced Science and Technology, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 11 juin 2010</ref>.

Composantes communes

Bibliothèques

Les fonds de l'université sont gérés par un système commun et structurés autour de trois bibliothèques principales, auxquelles s'ajoutent 34 bibliothèques rattachées à des départements ou à des instituts de recherche. Elles comptent quelque 8 800 000 de livres et leurs fonds augmentent à la vitesse de 170 000 volumes et de 152 000 périodiques par an. Les services de la bibliothèque ont été réformés une première fois en 1961 par le professeur Kishimoto Hideo grâce à un don de 84 millions de yens de la part de la fondation Rockefeller, puis de nouveau en 1982 par le professeur Urata Takeo<ref name="library 20092010"/>.

Fichier:Tokyo university - Hongo campus - Main Library entrance.JPG
La bibliothèque principale sur le campus de Hongō.

La bibliothèque centrale est située sur le campus de Hongō. Elle a été reconstruite en 1928 après le tremblement de terre de 1923. Elle compte en 2010 1 186 221 volumes et 19 965 titres de périodiques consultables sur Modèle:Unité et dépense annuellement 1 279 198 000 yens en investissements. Plusieurs collections spéciales y sont entreposées, dont Modèle:Nombre offerts par l'auteur Ōgai Mori, ou encore 96 000 volumes datant de l'époque Edo offerts par une branche de la famille Tokugawa<ref name="library 20092010"/>.

Les deux autres bibliothèques principales sont celle du campus de Komaba et celle du campus de Kashiwa. La bibliothèque du campus de Komaba a été inaugurée en 2002. Elle compte en 2010 quelque 992 441 volumes et 4 993 titres de périodiques consultables sur Modèle:Unité et investit annuellement 69 035 000 yens. La bibliothèque du campus de Kashiwa a elle été inaugurée en 2005. Elle compte en 2010 quelque 319 248 volumes et 17 854 titres de périodiques consultables sur Modèle:Unité et dépense annuellement 18 732 000 yens<ref name="library 20092010"/>.

Les bibliothèques des départements et des instituts comptent plusieurs collections particulières, dont notamment 312 livres provenant de la collection privée de l'économiste anglais Adam Smith, 303 documents (travaux, traductions, recherches) de Lafcadio Hearn ou Modèle:Nombre de la collection privée de l'économiste allemand Ernst Engel conservés dans la bibliothèque de la faculté des lettres de la graduate school de sciences humaines et sociales<ref name="library 20092010"/>.

Musée

Fichier:Tokyo University - Koishikawa Annex.jpg
L'annexe du musée à Koishikawa où est présentée une partie des expositions.

L'université compte un musée depuis 1997. Celui-ci est le premier musée universitaire à être créé au Japon, à la suite de la restructuration du centre de dépôt des matériaux de recherche de l'université, créé en 1966. Le but de celui-ci est de fournir des services aux différentes composantes de l'université en ce qui concerne la collecte, la conservation et l'utilisation de matériaux de recherche de type naturels, culturels ou historiques, mais aussi de présenter ces fonds à un large public<ref name="musée">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Present and Future of the University Museum, consulté sur www.um.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>.

Les fonds sont composés en 2010 de Modèle:Nombre, dont 243 000 situées dans le bâtiment du musée sur le campus de Hongō et présentées dans les Modèle:Unité de celui-ci<ref name="musée"/>. Le musée dispose par ailleurs d'une annexe à Koishikawa, dans le même arrondissement que le campus, utilisée pour certaines expositions temporaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 東京大学総合研究博物館小石川分館, consulté sur www.um.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>. Une partie des fonds est aussi accessible via une présentation numérique sur le site internet du musée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Digital Museum, consulté sur www.um.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>.

Le musée utilise ses collections dans un but de recherche, d'éducation et de formation, ainsi que dans le cadre d'expositions. Il émet aussi des publications concernant ses activités, avec en 2010 un total de quarante volumes de bulletins de recherche, six volumes de rapports de fouilles, cinq volumes de rapports de recherches et deux volumes de monographies de musée. Des formations sont aussi organisées par le musée pour les conservateurs de musée<ref name="musée"/>.

Jardins botaniques

Fichier:Koishikawa Botanical Gardens, Tokyo - glass house.jpg
Les serres du jardin de Koishikawa.

L'université compte deux jardins botaniques qui sont gérés par la graduate school de sciences. Le principal se situe à Koishikawa, dans le même arrondissement que le campus de Hongō et le jardin satellite à Nikkō, dans la préfecture de Tochigi. Ils sont utilisés pour la recherche et la formation, et sont ouverts au public<ref name="jardins B">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Botanical Gardens, Graduate School of Science, The University of Tokyo, consulté sur www.bg.s.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>.

Le jardin botanique de Koishikawa est le plus ancien du Japon, son origine remontant à 1684 avec la mise en place d'un herbier médicinal par le shogunat Tokugawa. Ses collections comptent 4 000 spécimens vivants, dont Modèle:Nombre d'arbres, Modèle:Nombre d'herbacés, ainsi que 1 100 autres espèces tropicales et subtropicales, le tout réparti sur les Modèle:Unité du parc. Le fonds de recherche compte aussi quelque Modèle:Nombre, ainsi qu'environ 1 000 000 de spécimens, principalement de ptéridophytes, de gymnospermes et de gamopétales. Plusieurs spécimens y sont cultivés dans le cadre de la préservation d'espèces en danger ou dans le but de réintroductions futures, avec récemment des opérations de sauvegarde dans les Îles Bonin ou à Yakushima<ref name="jardins B"/>.

Le jardin botanique de Nikkō rassemble les collections de plantes alpines. Il a été ouvert en 1902, puis agrandi en 1950 pour atteindre une surface de Modèle:Unité. Les fonds comptent quelque 2 200 spécimens, dont 130 spécimens de ptéridophytes, 70 spécimens de gymnospermes et 2 000 spécimens d'angiospermes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nikko Botanical Garden, consulté sur www.bg.s.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>.

Hôpitaux

Fichier:University of Tokyo - university hospital.JPG
L'hôpital principal.

L'université compte deux hôpitaux, l'un généraliste et l'autre axé sur la recherche. Jusqu'en 2000, ils étaient au nombre de trois, mais les deux hôpitaux généralistes ont fusionné cette année-là<ref name="hostpitals">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Todai & Society : Hospitals, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>.

L'hôpital universitaire a été créé sous sa première forme en 1858 comme centre de vaccination. Il est déplacé à Hongō en 1876 et intégré à l'université lors de sa création l'année suivante. Il prend son nom actuel en 1947. Plusieurs travaux d'agrandissement sont effectués à partir des années 1990, avec l'ouverture d'une aile pour les consultations externes en 1994, d'une aile pour les patients hospitalisés en 2001 et d'un centre clinique en 2006. L'hôpital compte Modèle:Nombre en 2006 pour quelque 1 210 lits. 763 672 patients ont été traités en consultations externes en 2005, ainsi que 388 027 qui ont suivi un traitement à l'hôpital<ref name="hostpitals"/>.

L'hôpital de l'institut de sciences médicales a été créé sous sa forme initiale en 1894 comme l'une des composantes de l'institut d'étude des maladies contagieuses pour servir de lien entre le traitement des patients et les activités de recherche. Ce rôle est confirmé lorsque l'institut est réorganisé en 1967. Il compte en 2010 135 lits et fonctionne aussi avec d'autres unités de l'hôpital principal. Les activités de recherche se concentrent sur le traitement des cancers et des maladies infectieuses comme le sida<ref name="hostpitals"/>.

Enseignement et recherche

Scolarité

Modèle:Article connexe

Fichier:Tokyo University Entrance Exam Results 4.JPG
Étudiant reçu au concours d'entrée.

Les étudiants qui veulent se présenter à l'université de Tokyo doivent préalablement passer un examen national, le Modèle:Japonais. Les étudiants ayant obtenu un score suffisant à cet examen peuvent se présenter au concours d'entrée de l'université. L'accès à l'université se fait à l'issue de cette seconde sélection, les candidats passant un écrit sur l'un des six champs possibles. En 2009, quelque 13 043 inscriptions ont été enregistrées pour un total de Modèle:Nombre offertes<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Tous les étudiants suivent les deux premières années de leur scolarité au sein de la Modèle:Japonais sur le campus de Komaba où ils suivent une formation généraliste<ref name="Guidebook 2009 P13">Modèle:Harvsp</ref>. Ils sont répartis dans six départements : trois à dominance littéraire et trois à dominance scientifique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 教養学部 前期課程における科類の特徴, consulté sur www.c.u-tokyo.ac.jp le 8 juin 2010</ref>. Au terme de ces deux années, ceux choisissant de rester dans cette faculté pour le reste de leur formation restent sur le campus de Komaba et ceux qui choisissent d'intégrer une autre faculté finissent les deux années de leur scolarité sur le campus de Hongō, ces facultés ne se chargeant que des deux dernières années de formation de premier cycle<ref name="Guidebook 2009 P13"/>.

La cérémonie de remise des diplômes se tient dans l'auditorium Yasuda depuis 1991, après une interruption de 24 ans<ref name="Public Relations Group.p.9" />.

Plusieurs associations d'anciens étudiants réunissent les diplômés issus de l'université de Tokyo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 東大アラムナイ, consulté sur www.alumni.u-tokyo.ac.jp le 13 juin 2010</ref>. L'établissement organise annuellement le second samedi de novembre sur le campus de Hongō une rencontre d'anciens étudiants, l'édition 2008 en attirant par exemple 3 600. Ces associations sont aussi présentes à l'étranger et 18 d'entre elles sont présentes dans huit pays hors du Japon<ref name="Public Relations Group.p.9" />.

Relations internationales

L'université de Tokyo est l'établissement japonais qui accueille proportionnellement le plus grand nombre d'étudiants étrangers au Japon par rapport à ses effectifs, ces derniers représentant près de 15 % de ses effectifs. Les Chinois comptent pour près de 64 % de ces étudiants étrangers, suivis des Sud-Coréens qui comptent pour 8.6 %. Les étudiants européens en représentent 4.2 % et les Nord-Américains 2.4 %<ref>Nombre d'étudiants_étrangers (au 1er novembre 2020) {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Répartition des étudiants internationaux par pays ou région (au 1er novembre 2020) »,令和2年11月1日現在 外国人学生数, août 2021, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>. En 2020, Modèle:Nombre de 100 pays ont ainsi été accueillis. La même année, 270 étudiants de l'université sont partis pour un séjour d'étude à l'étranger, avec comme principales destinations l'Europe (111 étudiants), l'Amérique du Nord (109 étudiants) et l'Asie (31 étudiants)<ref name="Todai 2020 numbers"/>,<ref>THE UNIVERSITY OF TOKYO DATABOOK 2020 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Nombre d'étudiants étudiant à l'étranger (au 1er mai 2020) »,東京大学の概要 概要資料編2020年版, août 2020, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>.

Les mobilités internationales concernent aussi les chercheurs, avec pour l'année 2017 4 259 visites enregistrées de chercheurs étrangers à l'université et 11 310 visites enregistrées de chercheurs de l'université à l'étranger<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Échange de chercheurs, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 1 juillet 2021</ref>.

Des relations de plus grandes ampleurs sont aussi entretenues avec d'autres établissements ou pays. L'université dispose ainsi depuis 2005 d'une représentation permanente à Pékin et, depuis 2007, un partenariat renforcé a été signé avec l'université Yale. Elle organise annuellement et en partenariat avec une autre université de recherche étrangère un forum, le « Todai Forum », depuis 2000, le premier du genre s'étant tenu avec le MIT. L'université est aussi membre de plusieurs réseaux d'universités, comme l'« International Alliance of Research Universities » ou l'« Association of Pacific Rim Universities »<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Recherche

Fichier:Norikura Solar Observatory、乗鞍コロナ観測所、8128356.JPG
L'observatoire astronomique du Mont Norikura a été construit par l'université et est toujours utilisé par celle-ci.

Les recherches menées à l'université sont financées par des acteurs publics comme privés. En 2005, le ministère japonais chargé de la recherche a financé 3 924 projets portés par l'université, pour un coût total de Modèle:Nombre de yens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Scientific Research Grants, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>. La même année, des partenaires privés ont participé avec l'université à 850 programmes de recherche pour un total de Modèle:Nombre de yens, et l'université a répondu à 953 contrats de recherche pour un financement de Modèle:Nombre de yens. Les financements de départements de recherche ont aussi augmenté pendant les années 2000, passant de 10 départements concernés en 1999 à 17 en 2006, et le nombre de projets de recherches cofinancés passant de 9 à 55 entre 1999 à 2006<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Research Cooperation with Industry, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>.

Les recherches conduites à l'université ont mené à un total de 235 brevets déposés au Japon et 236 à l'étranger pour l'année 2009. Elle est cette année-là la troisième université japonaise par le nombre de brevets déposés dans le pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 2009年国内大学別特許公開件数, Bureau japonais des brevets, 8 décembre 2010, consulté sur www.jpo.go.jp le 3 mai 2011</ref>.

Scientométrie

L'université est classée dans plusieurs palmarès universitaires. En 2009, le classement de l'université Jiao-tong de Shanghai classait l'université de Tokyo à la Modèle:22e mondiale et plus particulièrement à la Modèle:7e pour la recherche en physique et à la Modèle:10e pour la recherche en chimie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Academic Ranking of World Universities : The University of Tokyo, consulté sur www.arwu.org le 10 juin 2010</ref>. Le classement QS World University Rankings place en 2009 l'université à la Modèle:22e mondiale et plus particulièrement à la Modèle:8e pour les sciences naturelles et à la Modèle:6e pour l'ingénierie et les technologies<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} QS Topuniversities, The University of Tokyo, consulté sur www.topuniversities.com le 10 juin 2010</ref>. Le classement de l'école des mines de Paris place l'université en 2009 à la première place mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Classement International Professionnel des Établissements d'Enseignement Supérieur, consulté sur www.mines-paristech.fr le 10 juin 2010</ref> et le Global University Ranking à la Modèle:3e mondiale la même année<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Global universities ranking TOP - 100, consulté sur www.globaluniversitiesranking.org le 10 juin 2010</ref>.

Implantations

L'université compte trois campus principaux, dont deux à Tokyo, et un campus à Kashiwa dans la préfecture de Chiba. Elle possède par ailleurs une cinquantaine de sites répartis dans le reste du Japon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The University of Tokyo in 2002 », Tansei Volume Modèle:N°2, mars 2002, Modèle:Pp., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>. Les campus présentent une superficie totale de 163 hectares et les autres sites possédés par l'université un total de 32 000 hectares<ref name="guidebook P11">Modèle:Harvsp</ref>.

Campus de Hongō

Le Modèle:Japonais est situé dans l'arrondissement de Bunkyō dans le Nord-Est de Tokyo. Il occupe l'ancienne demeure de la famille Maeda, famille ayant régné sur le domaine de Kaga durant l'ère Edo, pour une superficie totale de 56 hectares. Plusieurs lieux ont été conservés de cette époque, dont l'étang Sanshiro, et l'Modèle:Japonais construite en 1823<ref name="guidebook P11"/>. La plupart des bâtiments actuels ont été construits après la destruction de la plupart des anciens bâtiments par le tremblement de terre de 1923, entre 1925 pour l'Modèle:Japonais et 1928 pour la bibliothèque principale<ref name="UT histoire UT Forum N°1"/>.

La plupart des facultés, des graduate schools et des instituts de recherche y sont présents<ref name="guidebook P11"/>, ainsi que la bibliothèque principale<ref name="library 20092010"/>, le musée de l'université<ref name="musée"/> et l'hôpital central<ref name="hostpitals"/>. Le campus compte par ailleurs deux sections adjacentes, souvent dénommées campus Yayoi et campus Asano<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Campus de Komaba

Le Modèle:Japonais est situé dans l'arrondissement de Meguro dans le sud-ouest de Tokyo. Le campus était à l'origine une réserve de chasse établie par le shogun Yoshimune Tokugawa au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une école d'agriculture est installée sur une partie de ces terres en 1878, puis celle-ci est intégrée à l'université de Tokyo en 1919 comme faculté d'agriculture. En 1935, la faculté est transférée dans les environs du campus de Hongō et le terrain est laissé à deux lycées, le Modèle:Japonais et le Modèle:Japonais, qui préparent tous les deux des étudiants aux concours d'entrée des universités impériales. À la même époque, de nouveaux bâtiments sont construits dans le même style que ceux du campus de Hongō, mais une partie de ceux-ci sont détruits par le feu pendant la Seconde Guerre mondiale. Les deux lycées sont incorporés à l'université après la guerre et le campus redevient l'un de ceux de l'université<ref name="komaba history">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Welcome to Komaba Campus I, History, History of Komaba Campus, consulté sur www.c.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>.

Le campus continue son évolution par la suite. Il est desservi depuis juillet 1965 par la station « Komaba-Tōdai-Mae » de la ligne Inokashira, à la suite de la fusion des stations « Komaba » et « Tōdai-Mae »<ref name="Komaba Chronology"/>. De nouveaux bâtiments sont construits à partir des années 1980<ref name="komaba history"/>, dont une nouvelle bibliothèque ouverte en 2002<ref name="library 20092010"/>.

En 2005, le campus comptait quelque 1 483 enseignants, Modèle:Nombre inscrits dans le premier cycle de propédeutique et 467 autres étudiants inscrits dans un premier cycle, ainsi que Modèle:Nombre inscrits dans une graduate school. Parmi ces étudiants, 350 étaient étrangers, principalement des Coréens (104) et des Chinois (81)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Welcome to Komaba Campus I, Statistics, consulté sur www.c.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>. Le campus compte par ailleurs une section adjacente, souvent dénommée campus Komaba II<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Campus de Kashiwa

Fichier:Main Building of Institute for Solid State Physics of the University of Tokyo.jpg
Institut de physique sur le campus de Kashiwa.

Le Modèle:Japonais est situé à Kashiwa dans la préfecture de Chiba. Il est le plus récent des campus de l'université et a été ouvert en 1999. Sept graduate schools de l'université ainsi que plusieurs instituts de recherche ont rejoint ce nouveau campus<ref name="Tansei 8 P12">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The Kashiwa campus, A proposal for environmentally conscious academic city of the future », Tanssi Modèle:N°8, mars 2009, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>. Il s'étend sur environ 32 hectares<ref name="guidebook P11"/>, mais fait partie d'un ensemble plus large, la ville universitaire internationale de Kashiwa, un projet monté en commun avec l'université de Chiba, la municipalité de Kashiwa et la préfecture de Chiba<ref name="Tansei 8 P12"/>.

Média

Presses universitaires de l'université de Tokyo

L'université dispose depuis le mois de mars 1951 d'une maison d'édition universitaire, les Modèle:Japonais. Elle fut mise en place à la suite de la réorganisation de l'université après la Seconde Guerre mondiale et elle a publié depuis sa création plus de 6 000 ouvrages. Son siège se situe sur le campus de Hongō<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 東京大学出版会の概要, consulté sur www.utp.or.jp le 3 juin 2010</ref>.

Todai TV et l'UT Opencourseware

L'université dispose d'un système de diffusion de contenus pédagogiques via internet, Todai TV<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} TODAI TVとは, consulté sur www.todai.tv le 3 juin 2010</ref>. Des vidéos pédagogiques dont des leçons ou des cours magistraux sont accessibles aux membres de l'université, ainsi que pour certains d'entre eux aux personnes extérieures. Ils sont diffusés par streaming ou par podcast<ref name="todai TV">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Todai Knowledge Flies the Airwaves », Tansei volume Modèle:N°7, juillet 2007, Modèle:Pp., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>.

L'UT Opencourseware est un autre réseau de diffusion de contenu de l'université. Il comprend des vidéos, des notes de cours ou encore des sujets d'examen utilisés par l'université et rendus accessibles aux personnes extérieures. Le service a été inauguré en mai 2005 et a été consulté près de sept millions de fois lors de ses dix premiers mois d'activité. La diffusion par podcast a débuté en avril 2006<ref name="todai TV"/>.

Périodiques

L'université publie depuis 2001 UT Forum 21, appelé ensuite Tansei dès son second numéro, une revue annuelle en langue anglaise qui couvre les principales activités de l'université lors de l'année écoulée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The University of Tokyo Magazine "TANSEI", consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 3 juin 2010</ref>. Cette même revue est publiée de manière semestrielle en japonais depuis octobre 1999<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 広報・情報公開 : 淡青, consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>.

Un journal étudiant, le Modèle:Japonais, est publié par les étudiants de l'université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 東京大学新聞, consulté sur www.utnp.org le 3 juin 2010</ref>. Le premier remonte au Modèle:Date, le journal s'appelant à l'époque Modèle:Japonais. Il est publié une fois par semaine et compte quatre pages<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 1 million yen award offered for Tokyo University newspaper », Kyodo, 17 janvier 2001, consulté sur www.thefreelibrary.com le 3 juin 2010</ref>.

Vie étudiante

Associations étudiantes

L'université compte en 2006 344 Modèle:Japonais. Elles se répartissent en deux groupes de même importance, celles concernant des activités sportives et les autres, centrées sur des activités culturelles ou musicales. Plusieurs associations peuvent être concernées par un même sport. Elles organisent au début du mois d'avril des Modèle:Japonais, journées pour recruter de nouveaux membres au moment où les nouveaux étudiants arrivent. Une partie de ces associations est ouverte aux personnes extérieures à l'université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} サークル, consulté sur www.ut-life.net le 6 juin 2010</ref>.

Environ 66 % des étudiants de l'université étaient membres d'une association lors d'une enquête de 2008 et 20 % de plus en avaient déjà fait partie. Le temps qui leur était consacré s'élevait à un peu plus de onze heures hebdomadaires et les taux de participation à ces activités étaient similaires entre étudiantes et étudiants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} サークル活動, 学生生活実態調査(2008年), consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 6 juin 2010</ref>.

Festivals

Fichier:University of Tokyo - Gogatsusai.jpg
Les abords de la bibliothèque principale sur le campus de Hongō pendant le festival du mois de mai.

L'université organise chaque année deux principaux festivals étudiants, l'un en mai sur le campus de Hongō et l'autre en automne sur le campus de Komaba :

  • le Modèle:Japonais est organisé sur le campus de Hongō le dernier week-end du mois de mai. Organisé depuis 1923, il s'agit du plus ancien des deux festivals étudiants de l'université, bien que son nom actuel ne lui ait été donné qu'en 1933. Il est principalement organisé par des étudiants de Modèle:3e et Modèle:4e et par des étudiants des graduate schools. Près de 400 groupes y participent et il attire quelque Modèle:Nombre tous les ans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 五月祭とは, consulté sur www.a103.net le 31 mai 2010</ref> ;
  • le Modèle:Japonais est organisé sur le campus de Komaba le dernier week-end de novembre. Il accueille quelque 400 groupes et draine environ Modèle:Nombre tous les ans. Il est organisé principalement par les étudiants de Modèle:1re et Modèle:2e<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 駒場祭とは, consulté sur www.a103.net le 31 mais 2010</ref>.

Personnalités liées à l'université

Professeurs

Modèle:Catégorie détaillée

Fichier:Natsume Soseki photo.jpg
L'auteur Sōseki Natsume, ancien enseignant de l'université.

Dans le domaine des arts, l'université a compté des auteurs comme Sōseki Natsume et Lafcadio Hearn ou encore l'architecte Kenzo Tange.

L'université compte aussi parmi ses anciens enseignants des personnalités comme le prix Nobel de physique 2002 Masatoshi Koshiba, le récipiendaire de la médaille Fields 1954 Kunihiko Kodaira, le père du programme aérospatial japonais Hideo Itokawa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ou le sismologue Keiiti Aki.

Des hommes politiques comme Kazuo Hatoyama, Modèle:4e de la Chambre des représentants du Japon et fondateur de la famille Hatoyama, ou le ministre japonais Yōichi Masuzoe ont aussi enseigné à l'université.

Étudiants

Modèle:Catégorie détaillée

Fichier:Yoshida signing the US-Japan Security 1951.jpg
Le Premier ministre Shigeru Yoshida lors de la signature du traité de San Francisco.

L'université compte parmi ses anciens étudiants 17 Premiers ministres du Japon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 加藤高明, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 若槻礼次郎, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 浜口雄幸, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 広田弘毅, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 近衛文麿, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 平沼騏一郎, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 幣原喜重郎, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref>, dont pour la période de l'après-guerre Shigeru Yoshida<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 吉田茂, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref> (de 1946 à 1947, puis de 1948 à 1954), Hitoshi Ashida<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 芦田均, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref> (en 1948), Ichirō Hatoyama<ref>William J. Jorden,« Hatoyama Named Premier of Japan; Brief Rule Seen; Democrats' Leader Is Chosen After Pledge to Socialists of Elections in Spring », The New York Times, 10 décembre 1954, consulté sur www.nytimes.com le 14 juin 2010</ref> (de 1954 à 1956), Nobusuke Kishi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 岸 信介, consulté sur www.ndl.go.jp le 14 juin 2010</ref> (de 1957 à 1960), Eisaku Satō<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Peace 1974, Eisaku Sato, consulté sur nobelprize.org le 10 juin 2010</ref>(de 1964 à 1972 et prix Nobel de la paix 1974), Takeo Fukuda (de 1976 à 1978), Yasuhiro Nakasone (de 1982 à 1987), Ki'ichi Miyazawa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Kiichi Miyazawa, Japan Premier in the 90s, Dies at 87 », The New York Times, 29 juin 2007, consulté sur www.nytimes.com le 14 juin 2010</ref> (de 1991 à 1993) et Yukio Hatoyama (de 2009 à 2010). Dans le champ politique, l'université a aussi formé Kōichirō Matsuura, directeur général de l'Unesco, Hisashi Owada, président de la Cour internationale de justice, ou encore la princesse Masako Owada. En 2011, 232 des 722 parlementaires japonais sont issus de l'université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 政治家出身大学ランキング, 有名人の出身大学ランキング, consulté sur univranking.schoolbus.jp le 13 mai 2011</ref>.

Plusieurs étudiants se sont illustrés dans le domaine des arts. Dans le domaine littéraire, l'université compte parmi ses anciens étudiants les prix Nobel de littérature Yasunari Kawabata (récipiendaire du prix en 1968<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Literature 1968, Yasunari Kawabata, consulté sur nobelprize.org le 10 juin 2010</ref>) et Kenzaburō Ōe (récipiendaire du prix en 1994<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Literature 1994, Kenzaburo Oe, consulté sur nobelprize.org le 10 juin 2010</ref>). Des lauréats d'autres prix littéraires japonais comme le prix Yomiuri ont aussi été formés à l'université, comme Kōbō Abe ou Yukio Mishima. L'université a aussi formé des auteurs plus anciens comme Sōseki Natsume, Ōgai Mori ou encore Ryūnosuke Akutagawa. Dans le domaine de l'architecture, l'université compte les prix Pritzker Kenzo Tange<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kenzo Tange 1987 Laureate Biography, consulté sur www.pritzkerprize.com le 10 juin 2010</ref>, Fumihiko Maki<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fumihiko Maki 1993 Laureate Biography, consulté sur www.pritzkerprize.com le 10 juin 2010</ref>, et Toyo Ito<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}« Japanese architect Toyo Ito wins Pritzker Prize », dans The Japan Times, 18 mars 2013, consulté sur www.japantimes.co.jp le 18 mars 2013</ref>, des récipiendaires de la Royal Gold Medal Toyo Ito<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nicolai Ouroussoff, « Inside the Exteriors of Architect Toyo Ito », The New York Times, 8 juillet 2009, consulté sur www.nytimes.com le 10 juin 2010</ref> et Arata Isozaki<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Edan Corkill, « Arata Isozaki: Astonishing by design », The Japan Times, 1 juin 2008, consulté sur japantimes.co.jp le 10 juin 2010</ref>, ainsi qu'un lauréat de deux prix de l'American Institute of Architects, Jun Watanabe, parmi ses anciens étudiants.

L'université compte parmi ses anciens étudiants des scientifiques comme les prix Nobel Esaki Leona (prix Nobel de physique en 1973<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Physics 1973, Leo Esaki, Ivar Giaever, Brian D. Josephson, consulté sur nobelprize.org le 10 juin 2010</ref>), Masatoshi Koshiba (prix Nobel de physique en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>), Yoichiro Nambu (prix Nobel de physique en 2008<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Physics 2008, Yoichiro Nambu, Makoto Kobayashi, Toshihide Maskawa, consulté sur nobelprize.org le 10 juin 2010</ref>) ou encore Ei-ichi Negishi (prix Nobel de chimie en 2010<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Chemistry 2010, Richard F. Heck, Ei-ichi Negishi, Akira Suzuki, consulté sur nobelprize.org le 6 octobre 2010</ref>), ainsi que le récipiendaire de la médaille Fields 1954 Kunihiko Kodaira et les spationautes Takao Doi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographical Data, Takao Doi (Ph.D.), JAXA Astronaut (Former), consulté sur www.jsc.nasa.gov le 10 juin 2010</ref>, Soichi Noguchi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographical Data, Soichi Noguchi, JAXA Astronaut, consulté sur www.jsc.nasa.gov le 10 juin 2010</ref>, Naoko Yamazaki<ref>Biographical Data, Naoko Yamazaki, JAXA Astronaut, consulté sur www.jsc.nasa.gov le 13 octobre 2010</ref> et Kin Yamei.

Sur le plan sportif, le créateur du judo Jigorō Kanō a aussi été étudiant à l'université de Tokyo, tout comme le champion olympique de judo aux Jeux olympiques d'été de 1964 Isao Inokuma.

Docteurs honoris causa

Depuis décembre 2001, un système de doctorat honoris causa a été mis en place par l'université. Il vise à récompenser les personnalités extérieures qui ont permis des avancées dans les domaines d'enseignement et de recherche de l'établissement. La première cérémonie s'est tenue le Modèle:Date sur le campus de Hongō pour récompenser Amartya Sen, directeur du Trinity College de l'université de Cambridge et « prix Nobel » d’économie en 1998<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}, Masao Tachibana, « The University of Tokyo Establishes a System to Award Honorary Doctorates », Tansei volume Modèle:N°2, mars 2002, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>. En 2006, le secrétaire général des Nations unies et prix Nobel de la paix 2001 Kofi Annan a reçu ce prix<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « News in Brief », Tansei volume Modèle:N°7, juillet 2007, Modèle:P., consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 4 juin 2010</ref>. Le cinquième prix a été remis en 2009 à Anthony James Leggett, prix Nobel de physique 2003<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « News in Brief :2009, April to December », Tansei Modèle:N°9, mars 2010, Modèle:Pp. consulté sur www.u-tokyo.ac.jp le 7 juin 2010</ref>.

Université de Tokyo dans les fictions

Fichier:University of Tokyo - Sanshiro Pond.JPG
L'étang Sanshiro au centre du campus de Hongō, dont le nom est tiré du roman éponyme de Sōseki.

L'université et ce qui l'entoure sont utilisés dans plusieurs productions culturelles.

La préparation au concours d'entrée à l'université sert de toile de fond dans le scénario de mangas comme Love Hina, Tōdai itchokusen<ref>Masanao Amano et Julius Wiedemann, Manga design, Taschen, 2004, Modèle:P., Modèle:ISBN</ref> ou Tōkyō daigaku monogatari<ref>Animeland, Tōkyō daigaku monogatari, 2002</ref>, ainsi que dans le drama Dragon Zakura.

Des personnages fictifs sont aussi issus de cette université, comme Kintarō, personnage central du manga Golden Boy, Yagami Light, le personnage principal du manga Death Note, Suguru Teshigawara, l'un des personnages secondaires du manga Great Teacher Onizuka, ou encore comme Atsushi Hirata du manga Ghost Hound<ref>Anime Jiten, 神霊狩/GHOST HOUND</ref>.

L'université sert aussi en partie de cadre au roman Sanshiro de Sōseki. L'étang au centre de l'université a d'ailleurs pris le nom du héros éponyme de ce roman après la parution de celui-ci<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Steve Finbow, « Strange bird Sanshiro », The Japan Times, 14 février 2010, consulté sur www.japantimes.co.jp le 15 juin 2010</ref>.

Sources

Notes et références

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Bibliographie

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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