Streaming

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Modèle:Titre en italique

Fichier:2018-07-12 ZDF Streaming Playoutcenter Mainz-0884.jpg
Une configuration de Modèle:Anglais pour la télédiffusion.

Le Modèle:Anglais Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais standard retranscrite selon la norme API.</ref> (du verbe anglais transitif [[wikt:stream|Modèle:Anglais]], « transférer en mode continu »), flux<ref>Modèle:FranceTerme.</ref>, lecture en continu, lecture en transit, diffusion en continu<ref>Suggestions de l'Office québécois de la langue française destinées à remplacer le mot anglais « Modèle:Anglais ». Voir Modèle:GDT et Modèle:GDT. L'OQLF propose également la locution adverbiale « en continu » pour qualifier les procédés de lecture en continu. Voir Modèle:GDT.</ref> ou diffusion en mode continu<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un procédé de diffusion d'un flux audio ou vidéo en « direct » ou en léger différé.

Très utilisé sur Internet et sur les réseaux de téléphonie mobile, le Modèle:Anglais permet la lecture d'un flux audio ou vidéo (cas de la vidéo à la demande) à mesure qu'il est diffusé. Il s'oppose ainsi à la diffusion par téléchargement de fichiers qui nécessite de récupérer l'ensemble des données d'un morceau ou d'un extrait vidéo avant de pouvoir l'écouter ou le regarder.

Les flux audio et le flux vidéo se distinguent de la radiodiffusion et de la télédiffusion par leurs caractéristiques techniques : stricto sensu, la lecture en continu reste un téléchargement car il y a un échange de données brutes entre un client et un serveur, mais le stockage est provisoire et n'apparaît pas directement sous forme de fichier sur le disque dur du destinataire. Les données sont téléchargées en continu dans la mémoire vive, sont analysées à la volée par l'ordinateur ou le smartphone et rapidement transférées vers un écran ou un lecteur multimédia (pour affichage), puis remplacées par de nouvelles données. Les flux audio ou vidéo de Modèle:Anglais sont généralement fournis par des plateformes qui proposent des films, séries (vidéos à la demande) ou morceaux musicaux.

Histoire

Dans les années 1920, le scientifique George O. Squier dépose un brevet pour un système de transmission et de diffusion de signaux sur des lignes électriques qui se nommera plus tard Muzak. Modèle:Information douteuse sans l'usage de la radio<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les décennies qui suivent ne voient que très peu de progrès se réaliser en la matière, la technologie étant très coûteuse et donc difficile à développer.

Dans les années 1990, du fait de l'élargissement de la bande passante et l'amélioration de l'accès aux réseaux, ainsi que la généralisation de l'utilisation de protocoles tels que le http et le html et la commercialisation d'Internet, les tentatives de Modèle:Anglais sont nombreuses. Le Modèle:Date-, le groupe Modèle:Lien est le premier groupe à se produire en direct sur Internet depuis le Xerox PARC<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La bande est diffusée en direct en Australie notamment. En parallèle, Microsoft développe l'application Microsoft TV, testée avec Connectix QuickCam. En 1995, RealNetworks<ref>Modèle:Lien web</ref> diffuse un match de baseball entre les Yankees de New York et les Mariners de Seattle sur Internet. Le Modèle:Date- de cette même année, le cinéma Paramount à Seattle accueille le premier concert symphonique diffusé sur Internet. En 2000, la première projection publique de cinéma numérique d'Europe, par Philippe Binant, en France<ref>N. Lacaze, Le Cours de Culture Générale en Prépa, Ellipse, 2017, p. 217.</ref>.

Développement commercial

En 1995, Microsoft développe un lecteur multimédia connu sous le nom ActiveMovie, première version de ce qui sera plus tard la plateforme de diffusion de streaming Windows Media Player 6.4, elle-même lancée en 1999. En Modèle:Date-, Apple se lance dans le streaming avec l'application QuickTime 4. Le streaming est ensuite généralisé sur Internet avec des formats tels que RealPlayer et Windows media, faisant ensuite place à des sites spécialisés tels que YouTube et Dailymotion dans les années 2000<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Apparition du Modèle:Lang

La demande croissante des consommateurs de streaming conduit l'industrie à développer un certain nombre de technologies, dont le streaming en direct, aussi appelé live streaming. En 2008, YouTube annonce l'arrivée de vidéo en live streaming sur son site Internet : Modèle:Citation<ref name=":0" />. En 2014, une étude de l'AISP dénonce les dérives du live streaming, apparemment cible privilégiée des hackers qui profiteraient des sites illégaux pour voler les données bancaires et personnelles des internautes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon l'OCDE, fin 2014, le streaming vidéo devait représenter bientôt 90 % du trafic Internet mondial<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Utilisation du Modèle:Lang

Une étude<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref> a été publiée en Modèle:Date- par Hadopi à partir de questionnaires en ligne sur la consommation journalière des participants en biens culturels dématérialisés : musique, films, séries, jeux vidéo, livres électroniques. Les résultats de cette étude montrent que le streaming est devenu la principale source de consommation des biens culturels.

Le streaming est devenu une méthode de piratage très répandue. Une grande partie du développement des logiciels nécessaires et de sites Internet a lieu en Europe, où les frontières nationales entre les pays permettent aux utilisateurs de capter les signaux de télévision de pays voisins sans pouvoir se rendre dans le site officiel des chaînes TV en raison des restrictions contractuelles des diffuseurs. Notamment en raison des droits télé d'événements sportifs comme la coupe du monde de football. Il peut aussi être utilisé pour regarder des films gratuitement.

Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour la musique, 92 % des internautes interrogés pour cette étude effectuée par Hadopi déclarent être allés sur un site licite ou/et labellisé (YouTube, Deezer, Spotify, Dailymotion). Pour visionner les séries, les internautes interrogés ont aussi cité des plateformes françaises légales comme M6replay (13 %) et Pluzz/France TV replay (13 %). Pour les films en streaming, YouTube (18 %) tient une nouvelle fois la corde, suivi par Canal+ (7 %)<ref name=":1" />.

En cinq ans, la croissance des plateformes d’écoute musicale (gratuites ou non, sans téléchargement requis pour l’accès à la musique) telles que Spotify ou Deezer, a explosé, passant de 8 millions d’abonnés en 2010 à 68 millions en 2015 (selon l'IFPI et Le Monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et ce nombre ne cesse de se multiplier. Cette évolution entraîne la création de nombreuses nouvelles plateformes.

Ce fort développement du streaming musical génère des recettes désormais prises en compte par certaines maisons de disques et labels indépendants. Ces derniers portent un intérêt plus grand aux plateformes et s’adaptent à ces nouvelles formes de distribution musicale innovantes en évaluant l’impact et les perspectives qu’elles peuvent offrir. En effet, fin des années 2010, le streaming musical est perçu comme un des facteurs potentiels pour relancer l'industrie musicale face au déclin des ventes de disques. Cependant, en 2019, selon une étude de l'Modèle:Langue, 90 % des artistes diffusant leurs œuvres musicales sur les plates-formes de streaming perçoivent une rémunération annuelle d'un montant inférieur à mille euros. Selon une étude américaine publiée la même année, parmi Modèle:Nobr d'artistes dont la production musicale est proposée en téléchargement, 0,1 % accumule près de 90 % des écoutes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le cadre du streaming de livres, Amazon reste un acteur majeur avec la Kindle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et son offre d'abonnement illimité.

L’explosion de l’utilisation des plateformes offrant du streaming entraîne une augmentation sensible du trafic sur les réseaux des opérateurs et pourrait amener des risques de saturation pour les réseaux mobiles à haut débit.

Concernant le marché français, la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, confie, en Modèle:Date-, une mission de médiation à Marc Schwartz, dont l'objectif est de trouver un terrain d'entente entre les plates-formes de streaming musical (Spotify, Deezer, Apple Music, Tidal, Fnac Jukebox, Qobuz, Napster, etc.) et l'industrie de la création, sur le partage de la valeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais dans les faits, les plateformes de streaming commencent déjà à apporter des revenus plus importants à ce marché. D'après des chiffres diffusés en 2017 par le Syndicat national de l'édition phonographique (le SNEP), la consommation de streaming payant se développe de plus en plus. Vingt-huit milliards de titres sont diffusés en flux continu en 2016 contre dix-huit milliards un an plus tôt, et un tiers des Français consomment désormais de la musique sous cette forme au moins une fois par mois<ref>Modèle:Article.</ref>.

Possibilités de fraude

Début 2017, le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) détecte des anomalies dans le nombre de lectures pour certains artistes de rap, soit un gonflement artificiel du nombre de streams<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un logiciel relativement simple permet de générer Modèle:Unité par semaine. Le groupe de funk californien Vulfpeck appelle ses fans à faire jouer leurs morceaux en boucle depuis leur compte Spotify pour augmenter artificiellement le nombre d'écoutes et financer une tournée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Poids dans le trafic mondial

Selon le rapport The Global Internet Phenomena, publié par la société américaine Sandvine en 2018, le streaming pèse 58 % de la bande passante mondiale<ref name="BandePassante">Modèle:Lien web.</ref>.

Logiciels et formats de la lecture en flux

Les principaux formats utilisés actuellement sont :

  • Modèle:Lang, conçu pour le logiciel Modèle:Lang ;
  • Adobe Flash, conçu pour Adobe Flash Player ; Pour des raisons de sécurité, et de popularité de plus en plus exécrable au fil du temps<ref>Modèle:Lien web</ref>, en grande partie due à sa grande facilité de propagation de menaces et virus de toutes sortes, le protocole Flash est déjà rendu obsolète par Adobe, qui ne le maintient plus que par des mises à jour de sécurité jusqu'en 2020<ref>Modèle:Article</ref>. Son successeur, le HTML5<ref>Modèle:Lien web</ref>, ne s'est pas encore imposé sur la toile - les habitudes de programmation, les descripteurs multimédia et d'accessibilité n'étant pas encore optimisés début 2012<ref>Modèle:Article</ref> - s'ajoute à cela une controverse concernant les verrous numériques DRM au sein même du code (lire la section « Controverse - Verrou numérique »). Ceci explique que Flash soit toujours en sursis, surtout du fait de sa grande popularité passée auprès des développeurs de sites Internet ;
  • RealMedia, conçu pour le logiciel Real Player ;
  • QuickTime, Modèle:Lang de transport de données conçu pour QuickTime Player et lu par plusieurs logiciels ;
  • SHOUTcast, protocole créé initialement pour Winamp.

Les nouveaux formats émergent utilisant la technologie de streaming adaptatif sont :

D'autres solutions de lecture de flux en continu existent sur la base de plugins. Streamplug permet la lecture en continu audio, éventuellement par chiffrage et un modèle de sécurité basé sur Modèle:Lien.

Aspects juridiques

En France

Statut juridique du flux continu

Le flux continu fait aujourd’hui l’objet de débats quant à son statut juridique et à sa légalité, malgré le développement considérable qu’il connaît depuis quelques années ainsi que la progression de la consommation de musique en ligne sans téléchargement qu’il a engendrée.

En effet, le silence législatif concernant le sujet a mené à certaines tentatives jurisprudentielles pour clarifier le régime juridique applicable au flux continu, mais celui-ci pose toujours des problèmes relatifs au respect du droit d’auteur, notamment à travers le droit de représentation d’un auteur.

Comme le dispose l’article L.122-1 du Code de la propriété intellectuelle, Modèle:Citation.

D’après l’article L.122-2 du Code de la Propriété Intellectuelle, Modèle:Citation

Or, le flux continu peut être défini comme un procédé de représentation d’une œuvre via une télédiffusion par support numérique. Ainsi, pour être légal, il nécessite un accord préalable de l’auteur de l’œuvre pour sa diffusion, à travers le droit de représentation qui lui appartient.

Ensuite, l’article L.122-3 du Code de la Propriété Intellectuelle pose le principe selon lequel Modèle:Citation.

Toutefois, le flux continu se caractérise principalement par le fait que le fichier diffusé sur le site source n’est en principe pas stocké définitivement sur le disque dur de l’ordinateur du destinataire, mais seulement de façon temporaire dans la mémoire vive de son ordinateur. Par conséquent, le droit de reproduction doit être écarté des moyens de protection envisageables d’un auteur contre la mise en ligne de son œuvre sur un site de lecture directe. En effet, la reproduction temporaire dans la mémoire vive d’un ordinateur répond aux exceptions au droit de reproduction prévues par l’article L.122-5 du Code de Propriété Intellectuelle.

D’après ce dernier, Modèle:Citation

Sanctions de l’absence d’autorisation de l’auteur de l’œuvre diffusée sur le site source

Par conséquent, lorsque l’auteur ou ses ayants droit n’a pas donné l’autorisation de mettre en ligne son œuvre sur un site source, celui qui la diffuse, et qui donc l’héberge sur le site, se rend coupable de contrefaçon, punissable pénalement par l’article L.335-3 du Code de Propriété Intellectuelle. En effet, ce dernier dispose qu’Modèle:Citation.

En outre, il convient de noter que la mise en ligne d’un simple lien hypertexte diffusée en flux de façon non autorisée donc illégale et qui serait hébergée sur un site différent est également punissable pour le diffuseur comme de la complicité à la contrefaçon, prévue et sanctionnée à l’article 121-7 du Code pénal. En effet, selon ce dernier, Modèle:Citation.

Jurisprudence

La jurisprudence est actuellement assez floue en la matière, les lois concernées étant assez archaïques, elles ne pourraient que donner cours à des mesures de répression qui dénatureraient une grande partie des utilisateurs de lecture en continu. Le législateur n’intervenant pas de façon claire, il se montre toutefois de plus en plus contentieux et apparaît aujourd’hui en raison de l’absence d’autorisation de l’auteur ou de ses ayants droit pour la mise en ligne de son œuvre sur un site source (YouTube, Dailymotion, MegavideoModèle:, etc.). Le site internet « Chacal Stream », dont l’objet était de répertorier des liens permettant de regarder des vidéos a notamment été fermé et sanctionné pour ne pas avoir demandé l’accord préalable des auteurs et producteurs de films mis à la disposition du public grâce à son répertoire. Il en est de même pour Vidéotribe qui accuse d'une fermeture du site pour Modèle:Citation, si on en croit leurs mots. Aussi, le site Blogmusik qui proposait une écoute en ligne de musique de façon gratuite et illimitée, a été fermé par ses créateurs en 2007 sur pression de la SACEM en raison de l’absence d’autorisation de diffusion des œuvres musicales par leurs auteurs ou ayants droit.

Ses créateurs ont alors créé le site Deezer, premier site français de lecture seule permettant une écoute de musique en ligne via une inscription gratuite, à avoir négocié la diffusion légale par rémunération en proportion des recettes publicitaires avec les sociétés de gestion des droits d’auteur et maisons de disques. Enfin, le site américain de streaming légal de vidéos Hulu, tout comme le site de flux continu musical suédois Spotify, font aujourd’hui figures d’exemple par leur capacité à offrir un service gratuit et illimité au public grâce à un modèle de financement public par la publicité.

La fraude des fausses écoutes

Une étude du Centre national de la musique publiée en janvier 2023 montre que d'après les indications de trois plateformes de streaming musical (Spotify, Qobuz et Deezer), entre un milliard et trois milliards de « streams » en France « au moins » seraient faux en 2021, ce qui concerne entre 1 % et 3 % des écoutes en ligne (des Modèle:Langue)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des sociétés vendant en effet à des labels ou des artistes Modèle:Citation.

Autorité

En 2022, l'ARCOM est créée en France. L'une des missions de cette autorité est de lutter contre le streaming illicite, notamment sportif<ref>Modèle:Article.</ref>.

Union européenne

Dans l'union européenne, la notion de online audio and video streaming services et la notion de services de diffusion audio et vidéo en flux continu est notamment abordée dans les versions anglaise et française de la directive (UE) 2019/790 du 17 avril 2019 sur le droit d'auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique<ref>Considération 62 de la directive (UE) 2019/790</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ailleurs dans le monde

Modèle:... Le streaming, comme toute application utilisant les infrastructures internet, est international : une requête lancée depuis un ordinateur ou un smartphone dans un pays peut s'exécuter sur un serveur dans un centre de données dans un autre pays (souvent les États-Unis). Les questions juridiques, déjà complexes à l'échelle d'un pays, notamment sur les aspects de propriété intellectuelle et de droit d'auteur, devraient donc être envisagées à l'échelle internationale, et tenir compte de l'état du droit sur la question dans d'autres pays que la France.

Impact environnemental

Modèle:Article connexe

Streaming audio

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la musique en ligne sont estimées entre Modèle:Nb de kilogrammes par an aux États-Unis, selon une étude de 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cela représente une hausse significative par rapport à l'ère pré-numérique, dont la consommation de plastique pour les supports d'enregistrement s'accompagnait d'émissions estimées aux alentours de 140 millions de kilogrammes en 1977 (ère du vinyle), 136 millions de kilogrammes en 1988 (ère de la cassette) et 157 millions en 2000 (ère du CD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ces émissions de GES liées au streaming musical peuvent être diminuées, par exemple en alimentant les centres de données par des énergies renouvelables, dans les pays dont l'électricité est fortement carbonée. Au niveau individuel, une solution consiste à télécharger la musique afin de l'écouter hors-ligne, ce qui réduit la nécessité d'une connexion constante<ref name=":saudio" />. Le service de musique en ligne Spotify utilise à ce propos un système de cache qui permet de réduire le débit nécessaire au streaming de pistes audios lorsqu'elles sont écoutées plusieurs fois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une autre solution est l'achat de CD physiques, qui s'avérerait plus écoresponsable s'ils sont lus plus de 27 fois<ref name=":saudio">Modèle:Lien web.</ref>.

Streaming vidéo

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Dans un rapport de Modèle:Date-, l’association The Shift Project estime l’impact du visionnage de vidéos à la demande à Modèle:Nobr de tonnes [[Équivalent CO2|équivalent Modèle:CO2]] par an (MtCO₂éq/an), soit 1 % des émissions de dioxyde de carbone mondiales, dont 27  % seraient imputables aux vidéos pornographiques. La cause principale de ces émissions serait, selon le rapport, la consommation d’électricité des centres de données utilisés pour le stockage des vidéos, principalement produite à partir de combustibles fossiles. L’association juge en conséquence le modèle insoutenable dans le futur et défend une régulation par les États dans une logique de sobriété numérique<ref>Climat : l'insoutenable usage de la vidéo en ligne Modèle:Pdf, The Shift Project, juillet 2019.</ref>. Au cours d’une interview, le rapporteur affirme par ailleurs que Modèle:Cita<ref name="reponse_shift_kamiya">Modèle:Lien web.</ref>, information par la suite diffusée par les médias<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ces chiffres sont cependant contestés<ref name="lepage2020">Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, une étude menée par Chris Preist, de l’université de Bristol estime l’impact environnemental de la plateforme YouTube à Modèle:Unité, soit six fois moins que celle issue du rapport du Shift Project<ref name="lepage2020" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, George Kamiya, analyste de l'Modèle:Langue, relève des erreurs de conversion et de failles dans les hypothèses de modélisation retenues par le rapport. Sans prétendre calculer les émissions totales de gaz à effets de serre dues à la vidéo à la demande, il produit une estimation pour le visionnage de vidéos sur Netflix inférieure d’un facteur 90. L’une de ses critiques du rapport porte sur les modalités d’intégration au calcul des émissions liées aux infrastructures fixes et appareils électroniques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

The Shift Project reconnaît une erreur de calcul pour l’équivalence donnée entre visionnage de vidéos sur Netflix lors de l’interview, mais défend sa méthodologie et soutient en conséquence que les résultats du rapport sont inchangés<ref name="reponse_shift_kamiya" />. Ainsi, sur la question de la prise en compte des émissions liées aux infrastructures fixes, l’organisme écrit dans son rapport de 2020 Déployer la sobriété numérique qu’Modèle:Citation<ref name="shift2020">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, il admet également que Modèle:Cita<ref name="shift2020" />.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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