Yukio Mishima
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Modèle:Japonais, nom de plume de Modèle:Japonais, est un écrivain japonais, né le Modèle:Date-, et qui s'est suicidé par seppuku le Modèle:Date-.
Biographie
Enfance
Kimitake Hiraoka naît le Modèle:Date- à Tokyo. Il est le fils aîné d'Asuza Hiraoka, alors sous-directeur du bureau des Pêches au ministère de l'Agriculture, et de Shizue Hashi. Du côté paternel, il est issu d'une famille de la paysannerie de la région de Kobe. Son grand-père Jotarō Hiraoka a été gouverneur des îles Sakhaline à l'ère Meiji. Du côté de sa grand-mère maternelle, la famille de Mishima a des origines nobles, étant liée aux samouraïs de l'ère TokugawaModèle:Sfn.
Son enfance est marquée par sa grand-mère Natsu Nagai, qui le retire à sa mère pour le prendre en charge, séparé du reste de la famille. Sa grand-mère garde des prétentions aristocratiques, même après avoir épousé le grand-père de Mishima — dont l'extraction modeste est compensée par le statut privilégié dont il jouit en tant que diplômé de l'Université impériale ; elle lit le français et l'allemand et apprécie le théâtre kabuki. Cette grand-mère, victime de douleurs et de sciatique, est extrêmement têtue et prompte à des accès de violence ; Mishima la masse. Elle interdit à Mishima de sortir au soleil, de faire du sport ou de jouer avec des garçons : il passe la plupart de son temps seul ou avec ses cousinesModèle:Sfn.
Mishima rejoint sa famille à douze ans et développe une relation très forte avec sa mèreModèle:Sfn. Celle-ci le réconforte et l'encourage à lire. Son père, employé de ministère et bureaucrate rangé, est un homme brutal, marqué par la discipline militaire, qui l'éduque en le forçant par exemple à se tenir très près d'un train fonçant à toute vitesse<ref>Marguerite Yourcenar, Mishima ou La vision du vide, Gallimard, 1981, Modèle:P.18.</ref>. Il fait également des rafles dans sa chambre pour trouver des preuves de son intérêt efféminé pour la littérature et déchire ses manuscrits. Mishima ne se révolte pas ouvertement contre son père mais s'arrange pour ne plus conserver ses travaux chez luiModèle:Sfn.
Études et premières œuvres
Mishima écrit sa première histoire à douze ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il lit avec voracité les œuvres d'Oscar Wilde, Rainer Maria Rilke et les classiques japonais. Il va à l'école d'élite de Gakushūin à l'insistance de sa grand-mère<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après six années d'école, il est toujours un adolescent fragile, mais devient le plus jeune membre de l'équipe éditoriale de la société de littérature de son école. Il est invité à écrire un roman en feuilleton pour le prestigieux magazine de littérature Modèle:Japonais, auquel il soumet Modèle:Japonais, pour lequel il prend son pseudonyme de Yukio Mishima. Le roman est publié en livre en 1944 en un petit nombre d'exemplaires à cause de la disette de papier causée par la guerre. Il fréquente à cette époque le milieu de l'École romantique japonaise.
Mishima est convoqué par l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale, mais prétend souffrir de tuberculose, et ainsi échappe à la conscription. Bien que soulagé d'avoir évité le combat, il se sentira coupable d'avoir survécu et d'avoir raté la chance d'une mort héroïque.
Mishima, malgré l'interdiction de son père, continue à écrire ; il est soutenu par sa mère, Shizue, toujours la première à le lire.
Après l'école, son père, qui avait sympathisé avec les nazis, le contraint d’étudier le droit allemand. Tout en continuant d'écrire, il sort diplômé de la prestigieuse université de Tokyo en 1947 ; il entre au ministère des finances, où il est promis à une brillante carrière.
Peu après, son père accepte qu'il démissionne pour se consacrer durant un an à sa passion de l'écriture, puis se résigne définitivement à voir son fils devenir écrivain. Mishima rencontre Yasunari Kawabata, qui l’encourage à publier ses manuscrits.
L'écrivain d'après-guerre
Mishima fréquente le groupe de la revue Littérature Moderne, mais ne se sent pas en phase avec le Japon d’après-guerre. En 1946, il commence son premier roman Modèle:Japonais qu'il publie en 1948. Il est suivi de Modèle:Japonais, une œuvre autobiographique sur un jeune garçon devant cacher ses désirs homosexuels. Cette œuvre rend célèbre Mishima, qui n'a alors que Modèle:Nobr.
Il commence alors une brillante et prolifique carrière d'auteur. On peut citer ses romans Amours interdites (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, Le Tumulte des flots (1954), Le Pavillon d'or (1956) ou Après le banquet (1960).
Il écrit également des récits populaires pour s’assurer le confort matériel, des pièces de théâtre kabuki pour la compagnie théâtrale le Bungaku-za ainsi que des recueils de nouvelles et des essais littéraires.
Il obtient une renommée internationale, notamment en Europe et aux États-Unis. Il voyage beaucoup et est pressenti trois fois pour le prix Nobel de littérature. C'est toutefois son ami Yasunari Kawabata qui le reçoit, et Mishima comprend que les chances pour qu'un autre auteur japonais le remporte prochainement sont faibles. De plus, Kawabata était son mentor et l'avait introduit dans les cercles littéraires de Tokyo.
Il rédige de 1965 jusqu'à sa mort en 1970 l'œuvre qu’il considère comme sa plus importante, un cycle de quatre romans intitulé La Mer de la fertilité (Neige de printemps, Chevaux échappés, Le Temple de l'aube, L'Ange en décomposition).
Vie privée
Après Confessions d'un masque, Mishima essaie de s’échapper de son personnage fragile en s’astreignant à des exercices physiques. En 1955, il a un corps d’athlète qu’il entretiendra jusqu'à la fin de sa vie, et devient un expert en kendo.
Mishima fréquente les bars homosexuels en observateur et aurait eu quelques liaisons avec des étrangers de passage, avec des Français à ParisModèle:Etc. Après avoir envisagé une alliance avec Michiko Shōda, qui devient par la suite l'épouse de l'empereur du Japon Akihito, il se marie en 1958 avec Yoko Sugiyama (1937-1995). Il aura avec elle deux enfants. Cette vie apparemment rangée traduit surtout la volonté de l'écrivain de satisfaire le désir de sa mère.
L'homosexualité de Mishima apparaît dans ses romans, dans ses essais (par exemple dans La Mort de Radiguet, traduit en français en 2012) et elle est attestée par maints témoignages. Toutefois, au Japon, ce thème est difficile à aborder : en 1995, la famille de Mishima intente un procès au romancier Modèle:Lien, qui venait de publier un livre, assorti de lettres, sur sa liaison avec l'écrivain. Avant d'être interdit, ce livre est vendu à plus de Modèle:Unité. Certains auteurs japonais n'hésitent pas à nier la réalité de l'homosexualité de Mishima, pourtant secret de Polichinelle. En Occident, cette tentative d'occultation peut aussi se retrouver, par exemple, dans le film Mishima. En effet, Paul Schrader n'y accorde qu'un plan assez rapide au thème de l'homosexualité, qui est pourtant le thème central de Confessions d'un masque. La biographie de Mishima par Modèle:Lien, ouvrage de référence, donne en revanche à ce sujet une attention soutenue. Le biographe rappelle notamment qu'en 1970, au moment de la mort de Mishima, de nombreux journalistes et certains hommes politiques ont vu dans cet acte un shinjū, un suicide à deux, manière d'authentifier l'amour que Mishima et Morita se seraient porté. Du reste, les photos d'art où Mishima exhibe son corps relèvent d'une esthétique homosexuelle d'avant-garde et sont devenues par la suite de véritables icônes.
En 1968, il joue dans Le Lézard noir aux côtés de l'acteur et chanteur Akihiro Miwa.
Dans les années 1960, il exprime des idées fortement nationalistes. En 1967, il s’engage dans les Forces japonaises d'autodéfense, puis forme la milice privée Tatenokai (« société du bouclier ») destinée à assurer la protection de l’empereur.
À la fin de sa vie, il joue dans plusieurs films et coréalise Yūkoku ou Rites d'amour et de mort, une adaptation de sa nouvelle Modèle:Japonais.
Suicide par seppuku
Au cours de l'année 1970, Mishima achève sa tétralogie La Mer de la fertilité avec son quatrième tome, L'Ange en décomposition. Le Modèle:Date-, il poste à son éditeur la fin de son manuscrit, puis se rend au ministère des Armées accompagné de quatre jeunes disciples. Au deuxième étage de l'École militaire du quartier général du ministère de la Défense, quartier d'Ichigaya à Shinjuku (Tokyo), aujourd'hui mémorial des forces japonaises d'autodéfense, il prend en otage le général commandant en chef des forces d'autodéfense et fait convoquer les troupes : il leur tient alors un discours en faveur du Japon traditionnel et de l'empereur. La réaction des Modèle:Nombre est vite hostile. Devant les huées, il se retire vers Modèle:Heure.
Suivant le rituel, Mishima se donne la mort par seppuku ; son kaishakunin, un des membres de Tatenokai, Masakatsu Morita, devait accomplir seul la décapitation mais, ne parvenant pas à décapiter Mishima après plusieurs tentatives, c'est Modèle:Lien qui termine le geste. Morita suivra ensuite Mishima dans la mort. Ce coup d'éclat avait été minutieusement préparé pendant plus d'une année ; Mishima avait même décrit une action très similaire dans son roman Chevaux échappés (1969) et dans sa nouvelle Patriotisme (1960), avec une fin tout aussi tragique. Certains ont avancé que cette tentative de coup d'État n'était qu'un prétexte symbolique destiné à accomplir le suicide rituel que Mishima avait toujours fantasmé et qu'il avait depuis longtemps prémédité et mis en scène<ref>Voir Modèle:P., Modèle:Chap. « A Phantasy World : Mishima Yukio » in Shōwa Japan : Political, Economic and Social History, 1926-1989, Modèle:Vol., Stephen S. Large, Taylor & Francis, 1998.</ref>,<ref>Voir Modèle:P. dans Japan : The Burden of Success, Jean-Marie Bouissou et Jonathan Derrick, Fondation nationale des sciences politiques (CERI), C. Hurst & Co., 2002.</ref>. Avant de se suicider, Mishima aurait fumé une Onshino Tabako, les cigarettes spéciales de la maison impériale du Japon.
Kawabata a prononcé son éloge funèbre<ref>« Despite being rivals for the Nobel Prize, Kawabata and Mishima were friends », site « Red Circle ».</ref>. Sa tombe est au cimetière de Tama.
Marguerite Yourcenar dit dans Apostrophes en 1981 que Modèle:Citation, à l'occasion de la publication de son essai, Mishima ou la Vision du vide (1980).
Regards sur l'œuvre
Mishima publia près de quarante romans pour un total d'une petite centaine d'ouvrages : essais, Modèle:Nobr de nouvelles, Modèle:Nobr de théâtre… Son œuvre est très ambiguë : jusqu'au début des années 1960, ses écrits sont de type plus européen que purement japonais. Il vivait d'ailleurs à l'occidentale, dans une villa moderne, généralement vêtu de complets-vestons, lisant abondamment les classiques européens (il affectionnait Racine, mais lisait et parlait l'anglais, et un peu le grec). Dès sa jeunesse, c'est Modèle:Citation Mais par la suite, à partir du début des années 1960, c'est surtout Sade et l'œuvre de Georges Bataille qui le fascinent. Il considère ce dernier comme une sorte de frère aîné spirituel, déclarant dans une interview juste avant sa mort : il est Modèle:Citation
Pourtant il se réclame de la tradition classique japonaise, dont il est également familier. Ambiguïté aussi dans son attirance pour les hommes, tout à la fois assumée dans ses livres et refoulée dans sa vie. De condition chétive, il proclamait le culte de la force physique ; à force de pratiquer la musculation et les arts martiaux, il finit par obtenir dans ses dernières années un corps d'athlète.
Son œuvre est empreinte d'un certain pessimisme et abonde en dénouements tragiques. La fascination pour la souffrance est par exemple un thème récurrent. Mishima se disait envoûté par le tableau Saint Sébastien de Guido Reni qui représente le martyr à demi-nu et percé de flèches. Une célèbre photographie de Eikō Hosoe le représente d'ailleurs dans cette posture (publiée dans l'album Ordalie par les roses (Barakei) en 1963 : Modèle:Nobr et une préface de l'écrivain). Une série de photographies en saint Sébastien sera réalisée en collaboration avec Kishin Shinoyama en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Œuvres traduites en français
Romans
- 1949 : Modèle:Japonais, roman traduit de l’anglais par Renée Villoteau, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1971 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1983. Nouvelle traduction du japonais sous le titre Confessions d'un masque par Dominique Palmé, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 2019 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. n°1455, 2020.
- 1950 : Modèle:Japonais, roman traduit de l’anglais par Léo Lack, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1982 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1986.
- 1951 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryōji Nakamura, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1989 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1994.
- 1954 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Gaston Renondeau, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1969 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1978.
- 1956 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Marc Mécréant, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1961 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1975.
- 1960 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Gaston Renondeau, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1965 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1979.
- 1963 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Brigitte Allioux et Yves-Marie Allioux, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1993 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1995.
- 1963 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Gaston Renondeau, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1968 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1979.
- 1964 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Dominique Palmé, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 2000 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 2002.
- 1968 : Modèle:Japonais, roman traduit du japonais par Dominique Palmé, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 2020.
- 1965-1970 : Modèle:Japonais, tétralogie romanesque traduite de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1989 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 2004. Cette tétralogie comprend :
- Modèle:Japonais, roman traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1980 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1989.
- Modèle:Japonais, roman traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1980 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1991.
- Modèle:Japonais, roman traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1980 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1992.
- Modèle:Japonais, roman traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1980 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1992.
Nouvelles
- 1944 : Modèle:Japonais, dans La Nouvelle Revue Française no 599-600 (Du Japon - Modèle:P.), texte traduit par Alice Hureau, Modèle:Date-.
- 1946-1965 : Une matinée d’amour pur, sept nouvelles traduites du japonais par René de Ceccatty et Ryōji Nakamura, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 2003 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 2005. Ce recueil comprend :
- 1946 : Modèle:Japonais
- 1947 : Modèle:Japonais
- 1948 : Modèle:Japonais
- 1948 : Modèle:Japonais
- 1948 : Modèle:Japonais
- 1949 : Modèle:Japonais
- 1965 : Modèle:Japonais
Deux de ces nouvelles ont fait l’objet d’une édition à part : Papillon, suivi de La Lionne, Paris, Gallimard, Modèle:Coll Modèle:N°, 2008.
- 1946-1965 : Pèlerinage aux Trois Montagnes, sept nouvelles traduites du japonais par Brigitte Allioux et Yves-Marie Allioux, Paris, Gallimard, Modèle:Coll., 1997 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1998. Ce recueil comprend :
- 1963 : Modèle:Japonais
- 1963 : Modèle:Japonais
- 1963 : Modèle:Japonais
- 1955 : Modèle:Japonais (nouvelle également disponible sous le titre La Mer et le soleil couchant, dans Cahiers de l'Énergumène Modèle:N° (Modèle:P.), traduite par René de Ceccatty et Ryōji Nakamura, printemps-été 1983)
- 1946 : Modèle:Japonais
- 1948 : Modèle:Japonais
- 1965 : Modèle:Japonais
Deux de ces nouvelles ont fait l’objet d’une édition à part : Martyre, précédé de Ken, Paris, Gallimard, Modèle:Coll Modèle:N°, 2004.
- 1951 : Modèle:Japonais, dans Les Ailes La Grenade Les Cheveux blancs et douze autres récits (1945-1960), nouvelle traduite du japonais par Marc Mécréant, Arles, Le Calligraphe-Picquier, 1986 ; réédition, Arles, Philippe Picquier, 1991 ; Anthologie de nouvelles japonaises (Tome II - 1945-1955) - Les Ailes La Grenade Les Cheveux blancs, Arles, Philippe Picquier, Modèle:Coll, 1998.
- 1953 : Modèle:Japonais, nouvelle traduite du japonais par Dominique Palmé, Paris, Gallimard (édition hors commerce à l’occasion du Salon du livre), 2012.
- 1953-1963 : La Mort en été, dix nouvelles traduites de l’anglais par Dominique Aury, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1983 ; réédition, Gallimard, Modèle:Coll. Modèle:N°, 1988. Ce recueil comprend :
- 1953 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure également dans la même traduction dans Le Nouveau Noir, tome I, Paris, Gallimard Modèle:Coll, 1997)
- 1960 : Modèle:Japonais
- 1962 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure également dans la même traduction dans Trésor de la nouvelle des littératures étrangères, tome 2, Paris, Les Belles Lettres, 1999)
- 1954 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure également dans la même traduction dans La Nouvelle Revue Française Modèle:N° (Modèle:P.), Modèle:Date-)
- 1956 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure également dans la même traduction dans La Nouvelle Revue Française Modèle:N° (Modèle:P.), Modèle:Date-)
- 1961 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure également dans la même traduction dans La Nouvelle Revue Française no 206, (Modèle:P.), Modèle:Date-)
- 1957 : Modèle:Japonais
- 1957 : Modèle:Japonais
- 1963 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure également dans la même traduction dans 3 nouvelles étrangères, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 2007)
- 1955 : Modèle:Japonais (cette nouvelle figure dans une autre traduction dans Nota Bene, no 5, Modèle:P., nouvelle traduite du japonais par Edwige de Chavanes, été 1982).
Quatre de ces nouvelles ont fait l’objet d’une édition à part : Dōjōji, suivi de Les Sept ponts, Patriotisme et La Perle, Paris, Gallimard, Modèle:Coll Modèle:N°, 2002.
- 1965 : Modèle:Japonais, dans La Nouvelle Revue Française Modèle:N° (Modèle:P.), nouvelle traduite de l’anglais par Dominique Aury, Modèle:Date-. Nouvelle traduction dans Les Paons La Grenouille Le Moine-Cigale et dix autres récits (Tome 3 - 1955-1970), nouvelle traduite du japonais par Jacqueline Pigeot, Arles, Le Calligraphe-Picquier, 1988 ; réédition, Arles, Philippe Picquier, 1991 ; Anthologie de nouvelles japonaises (Tome III - 1955-1970) - Les Paons La Grenouille Le Moine-Cigale, Arles, Philippe Picquier, Modèle:Coll, 1998.
- 1966 : Modèle:Japonais, dans Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines (Modèle:T.), nouvelle traduite du japonais par Estrellita Wasserman, Paris, Gallimard, 1986.
Théâtre
- 1951-1960 : Modèle:Japonais, traduits du japonais par Georges Bonmarchand, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1970. Nouvelle traduction du japonais par Marguerite Yourcenar avec la collaboration de Jun Shiragi (Silla), Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1984. Ce recueil comprend :
- 1952 : Modèle:Japonais
- 1960 : Modèle:Japonais
- 1951 : Modèle:Japonais
- 1954 : Modèle:Japonais
- 1955 : Modèle:Japonais
- 1956 : Modèle:Japonais, drame en quatre actes traduit du japonais par Georges Neyrand, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1983.
- 1960 : Modèle:Japonais, tragédie en trois actes traduite du japonais par André Pieyre de Mandiargues avec la collaboration de Jun Shiragi (Silla), Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1984.
- 1961 : Modèle:Japonais, pièce de théâtre adaptée du roman éponyme d’Edogawa Ranpo, traduite du japonais par Brigitte Allioux, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 2000.
- 1965 : Modèle:Japonais, version française d’André Pieyre de Mandiargues, établie d’après la traduction littérale effectuée à partir du texte original japonais par Nobutaka Miura, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1976.
Un grand nombre de pièces de Mishima n’ont pas été traduites en français, notamment Iwashi Uri Koi Hikiami et Mon ami Hitler.
Essais
- 1948 : Modèle:Japonais, dans La Nouvelle Revue Française, no 599-600 (Du Japon - Modèle:P.), texte traduit du japonais par Dominique Palmé, Modèle:Date-.
- 1963-1967 : Trois essais inédits (Sur Jean Genet, La Mort de Jean Cocteau, Le Sang d’un poète), dans Le Magazine littéraire Modèle:N° (Modèle:P.), traduits du japonais par Peggy Polak, Modèle:Date-.
- 1967 : Postface de La Beauté, tôt vouée à se défaire de Yasunari Kawabata, traduite du japonais par Liana Rosi, Paris, Albin Michel, 2003 ; réédition, Paris, LGF, Modèle:Coll Modèle:N°, 2004.
- 1967 : Modèle:Japonais, essai traduit de l’anglais par Émile Jean, Paris, Gallimard, Modèle:Coll Modèle:N°, 1985.
- 1968 : Modèle:Japonais, essai traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Paris, Gallimard, Modèle:Coll, 1973 ; réédition, Paris, Gallimard, Modèle:Coll Modèle:N°, 1993.
- 1968 : Défense de la Culture (extraits de 文化防衛論), dans Esprit (Modèle:P.), traduit du japonais en collaboration avec Philippe Pons, Modèle:Date-
- 1968-1970 : Essai sur Georges Bataille (Ma mère) (extrait de 小説とは何か), dans La Nouvelle Revue Française no 256, Modèle:P., traduit du japonais par Tadao Takemoto, texte français établi par Michel Cazenave, Modèle:Date-.
Poésie
- 1970 : Modèle:Japonais, dans La Nouvelle Revue Française Modèle:N° (Modèle:P.), les deux derniers poèmes de Mishima Yukio, traduction de Yuge Mitsuo et adaptation de Jean Pérol, Modèle:Date-.
Correspondance
- 1997 : Modèle:Japonais, traduit du japonais par Dominique Palmé, Paris, Albin Michel, 2000réédition, Paris, LGF, Modèle:Coll Modèle:N°, 2002.
Photographie
- 1963-1971 : Modèle:Japonais, photographies de Yukio Mishima par Eikō Hosoe ; préface de Yukio Mishima et note de Eikō Hosoe traduites de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, Hologramme, 1986.
Filmographie
- 1960 : Modèle:Japonais, de Yasuzō Masumura (acteur)
- 1966 : Modèle:Japonais (réalisateur, scénariste et acteur)
- 1968 : Modèle:Japonais, de Kinji Fukasaku (adaptation de sa pièce de théâtre, brève apparition comme acteur)
- 1969 : Modèle:Japonais de Hideo Gosha (acteur)
L'après Yukio Mishima
En 1989, Ingmar Bergman adapte et met en scène au théâtre La Marquise de Sade (titre original : サド侯爵夫人 - Sado Kōshaku Fujin ; titre suédois : Markisinnan de Sade) de Yukio Mishima, avec Anita Björk.
Benoît Jacquot a réalisé L'École de la chair (1998), film adapté du roman.
Un des spectacles du Cirque Baroque, Ningen (1998), s’inspire de Mishima : éléments de sa vie telle qu’il l’a racontée dans Confession d'un masque, son déchirement entre Orient et Occident, son goût du scandale, son obsession du martyre de saint Sébastien<ref> source, article : Marc Dazy, « Pierre-Jules Billon, batteur baroque », paru dans Le Progrès le 07/01/1999. Pierre-Jules Billon est l'un des compositeurs-interprètes de la musique de Ningen, spectacle créé au parc de la Villette à Paris en 1998, puis joué en tournée internationale, en Europe et aux États-Unis vingt-quatre fois à la date de l’article de M. Dazy).</ref>.
Riyoko Ikeda a publié dans le magazine Shukan Josei, depuis le Modèle:Date-, l'adaptation de Haru no yuki (Neige de Printemps). La famille de Mishima a accepté cette adaptation. Après cette parution, un film du même nom, tiré de la même œuvre de Mishima et réalisé par Isao Yukisada, est sorti le Modèle:Date- au cinéma, avec Satoshi Tsumabuki et Yūko Takeuchi. Une des musiques de ce film est la chanson Be My Last interprétée par Hikaru Utada.
En France, son suicide est abondamment décrit dans le roman de Stéphane Giocanti, Kamikaze d'été (Ed. du Rocher, 2008), dans lequel Mishima joue un grand rôle. Giocanti est également l'auteur du livret de présentation de l'édition française du DVD de Yûkoku. On rappelle Yourcenar, déjà mentionnée.
En 2007, Jean Teulé nomme Mishima un des personnages principaux de son livre Le Magasin des Suicides (adapté en film d'animation en 2012), en référence à Yukio Mishima.
En 2022, une de ses pièces de théâtre, Le Tambourin de soie est repris au Théâtre Nanterre-Amandiers sous le nom Le Tambour de soie (un nô moderne), mis en scène et joué par Kaori Ito et Yoshi Oida.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Philippe Baillet, « Corps classique et culte des héros : le dépassement de l'individualité dans un livre de Yukio Mishima », dans Philippe Baillet, Le parti de la vie : clercs et guerriers d'Europe et d'Asie, Saint-Genis, Akribeia, 2015, 241 p. Modèle:ISBN, Modèle:P..
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Naoki Inose et Hiroaki Sato, Persona : A biography of Yukio Mishima, Berkeley (États-Unis), Stone Bridge Press, 2012, 852 p.
- Stéphane Giocanti : Yûkio Mishima et ses masques, L'Harmattan, 2021, 393 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage
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- Riccardo Rosati, Mishima. Acciaio, Sole ed Estetica, Rome, CinabroEdizioni, 2020.
Articles connexes
- Modèle:Lien
- Mishima ou la Vision du vide, l'essai de Marguerite Yourcenar publié en 1981.
- Mishima: A Life in Four Chapters, le film de Paul Schrader sorti en 1985.
- 25 novembre 1970 : le jour où Mishima choisit son destin, le film de Kōji Wakamatsu présenté dans la sélection Un certain regard au Festival de Cannes 2012.
Liens externes
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- Modèle:Ancre{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Youtube »Modèle:Commentaire biblio SRL
- Mishima : la beauté, la plaie et le néant
- Mishima Yukio : livres et filmographie
- Mishima — Informations biographiques et bibliographie des œuvres traduites en français (Archive.org du site disparu en 2013) sur Shunkin.net
- Mishima à Tokyo