Nizar Trabelsi

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Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Footballeur

Nizar Trabelsi (Modèle:Lang-ar), de son nom complet Nizar Ben Abdelaziz Trabelsi (Modèle:Lang-ar), né le Modèle:Date à Sfax, est un footballeur et islamiste tunisien condamné pour une tentative d'attentat.

Carrière sportive

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En 1988, Trabelsi quitte son pays. Au printemps 1989, il est testé par le Standard de Liège mais n'est pas retenu. Il joue ensuite en tant que semi-professionnel, au Fortuna Düsseldorf. L'année suivante, il joue au Wuppertaler SV puis, en 1994, au VfR Neuss. Sa carrière sportive s'arrête en 1995, notamment à la suite de la prise de cocaïne.

Activités terroristes et jugements

Suspecté d'appartenir à une organisation proche d'Al-Qaïda, il est arrêté à Uccle (Belgique) le Modèle:Date pour son implication dans un projet d'attentat contre l'ambassade des États-Unis en France ; la police découvre alors durant les perquisitions une centaine de kilos de soufre et 60 kilos d'acétone, produits utilisés dans la fabrication de bombes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est condamné en juin 2004 à dix ans de prison pour avoir planifié un attentat-suicide au camion piégé contre la base aérienne belge de Kleine-Brogel, pour possession illégale d'armes et pour appartenance à un groupe paramilitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il avait reconnu au cours du procès qu'il avait l'intention de tuer des soldats américains stationnés sur cette base et avait affirmé son allégeance à Oussama ben Laden, le dirigeant du réseau Al-Qaida<ref name="afp">Modèle:Lien brisé.</ref>. La charge liée au projet d'attentat contre l'ambassade des États-Unis en France n'a pas été retenue lors de ce procès<ref name="afp"/>.

Le Modèle:Date, quatorze personnes sont arrêtées alors que les autorités pensaient qu'elles avaient l'intention de libérer Trabelsi par la force<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Elles sont libérées le lendemain matin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En novembre 2008, la justice américaine réclame à la Belgique son extradition car Trabelsi est soupçonné d'avoir développé pour Al-Qaida des « activités plus larges » que le projet pour lequel il a été condamné<ref name="afp"/>. Ainsi, un grand jury du district de Columbia l'a incriminé le Modèle:Date de « participation à une association de malfaiteurs visant à l'assassinat de ressortissants américains en dehors des États-Unis », d'« association de malfaiteurs pour l'usage et la tentative d'usage d'armes de destruction massive » et de « soutien matériel et des ressources [financières] à une organisation terroriste étrangère »<ref name="afp"/>. Trabelsi fait appel de la décision d'extradition acceptée par le tribunal de Nivelles<ref name="afp"/> et une pétition est lancée sur Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ayant épuisé les procédures d'appels belges, son avocat dépose un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme qui ordonne la suspension de la décision d'extradition. À quelques semaines du terme de son incarcération, il est finalement extradé le Modèle:Date dans un cadre extra-judiciaire et confidentiel, sur décision de la ministre belge de l'Intérieur, vers les États-Unis où il encourt la perpétuité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son avocat, averti alors que l'extradition est déjà réalisée, saisit symboliquement en référé le tribunal de première instance de Bruxelles, qui prononce le Modèle:Date- une interdiction d'extradition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En septembre 2014, la Cour européenne des droits de l'homme condamne la Belgique, pour violation de l'article de la Convention européenne des droits de l'homme qui interdit Modèle:Citation, au versement de 60 000 euros pour dommage moral et 30 000 euros pour frais et dépens à Nizar Trabelsi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Références

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Liens externes

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