Noyers-Auzécourt

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Modèle:Infobox Commune de France

Noyers-Auzécourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie

Modèle:…

Urbanisme

Typologie

Noyers-Auzécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), prairies (31,6 %), forêts (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones urbanisées (1,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:… Noyers devient Noyers-le-Val par décret en 1919<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Le Modèle:Date-, Noyers-le-Val devient Noyers-Auzécourt à la suite de sa fusion-association avec Auzécourt<ref name="Insee, code géographique">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:PdG 45 16 église d'Auzecourt.jpg
L'église d'Auzécourt en 1916.

L'abbaye de Montiers<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'abbaye de Montiers-en-Argonne fut fondée en 1134, par l'évêque de Châlons, Geoffroy Ier, sous l'invocation de la Vierge, entre Sommeilles et Laheycourt, en un lieu qui porte aujourd'hui le nom de Vieux-Monthiers (territoire de Noyers-Auzécourt). C'était une communauté de chanoines réguliers de l'ordre de saint Augustin, d’où était issu son premier abbé, Eustache. Sous l'influence de l’abbaye cistercienne de Trois-Fontaines voisine, et après l’abbaye de Cheminon en 1138, la nouvelle abbaye intégra elle aussi l'ordre de Cîteaux en 1148 (bulle du pape Eugène III).

Trop exposé dans la plaine de la Chée, le site fut délaissé au profit d’un nouvel emplacement, situé 7 km à l’ouest dans la forêt de Tremblay (commune de Possesse) vers 1160, sur des terrains donnés par Gipuin de Dampierre en vue de la construction d'une nouvelle abbaye. Le site primitif fut transformé en grange (qui signifie ferme à l'époque) et pris le nom de Vieux-Monthier qui subsiste de nos jours.

Le chemin de fer<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Un programme national avait été décidé par une loi de 1865 : les chemins de fer d'intérêt local sur routes. L'idée est de créer des lignes à moindre coût, en utilisant l'accotement des routes, ce qui facilite la construction tant pour l'emprise que pour l'approvisionnement en matériaux. À l'époque, les cultivateurs sont demandeurs pour transporter céréales, lait, fromages, mais aussi les industries métallurgiques en Meuse. C'est dans ce programme qu'une ligne de chemin de fer à voie étroite (Modèle:Unité) est mise en service le Modèle:Date- entre Laheycourt et Revigny, soit Modèle:Unité. Elle est prolongée jusqu'à Triaucourt soit Modèle:Unité en 1880 (mise en service le Modèle:Date-). Elle était surnommée le "tramway". Elle desservait les villages de : Triaucourt, Vaubecourt,  Lisle-en-Barrois, Villotte-devant-Louppy,  Laheycourt, Auzécourt,  Noyers, Brabant-le-Roy, Revigny (carte de la ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>). La ligne fermera en 1936.

La voie était sur l'accotement de la D137 quand on vient de Laheycourt et la quittait à l'entrée d'Auzécourt pour continuer tout droit entre les habitations et le ruisseau de Morival. Elle rejoignait la D137 à la sortie du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La gare était vers la sortie au niveau du confluent du ruisseau et de la Chée. Ensuite, elle quitte la route pour contourner Noyers par le nord puis rejoint la route, coupe la voie romaine à la Maison du Val<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, continue sur la D137 puis la D994 vers Brabant-le-Roi<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Elle côtoie alors la ligne à écartement normal Saint-Dizier-Vouziers. Il y avait une gare à Noyers et Maison du Val (un petit bâtiment tuilé près de l'arrêt de bus est un vestige de la gare) et une halte à Nettancourt, au niveau de la ferme de Rennecourt. En 1914, il y avait trois trains dans chaque sens par jour. La durée du trajet depuis Auzécourt était d'environ 40 min<ref name=":1" /> jusqu'à Revigny. La ligne était mixte voyageurs-marchandises. Elle servait surtout au transport du bois de Laheycourt, et des phosphates extraits à Laheycourt et Villotte-devant-Louppy, pour y être repris sur le réseau ferré à Revigny pour expédition dans d'autres régions. À Auzécourt, il n'y avait que des voyageurs.

La construction et l'exploitation de la ligne fut confiée à Léon Soulié, ingénieur, par convention avec le préfet de la Meuse du Modèle:Date-<ref name=":0" />. Toutefois, sa société Compagnie des chemins de fer d'intérêt Local de la Meuse fit faillite le Modèle:Date-, après sept ans d'exploitation. L'activité fut reprise par le département de la Meuse puis par la Compagnie Meusienne des Chemins de Fer (Compagnie Varinot) en 1892. Une petite locomotive 031T-C.M. Modèle:N°, de Modèle:Unité à vide, baptisée « La Suzanne » fut mise en service en Modèle:Date- sur la ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a été restaurée et se trouve à Bar-Le-Duc (chemin du Varinot).

Sur le territoire de Noyers passait aussi la ligne n°6 Saint-Dizier-Vouziers (qui desservait aussi par Revigny, Givry, Sainte-Menehould), ligne à écartement normal et à deux voies. Elle côtoyait la ligne de tramway (une voie) depuis Brabant et s'en écartait un peu avant la Maison du Val<ref name=":2" /> et remontait alors le long de la D137B. La gare de Sommeille-Nettancourt (Sommeille sans "s" à cette époque) était à l'intersection avec la D27.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Martin, construite en 1625 d'Auzécourt.
  • L'église Saint-Martin de Noyers-le-Val.
  • La chapelle Notre-Dame-du-Val, construite en 1876, ancien monastère trappiste de la Maison du Val, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1999<ref name=MH>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Maison du Val

  • Voie romaine au hameau de Maison du Val
  • Ancienne fromagerie : dans le hameau de Maison du Val se trouvait autrefois une importante fabrique de fromages, comme l'atteste toujours le nom de la « rue de la Fromagerie ». Cette fromagerie, créée en 1856 par Louis Bailleux-Adrien, était alors la première fromagerie industrielleModèle:Référence souhaitée de France. Elle est aujourd'hui en ruines. Dans les dépendances de cet établissement sont compris de vastes locaux construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour servir de résidence à une communauté de trappistes. Ce monastère était placé sous le vocable de Notre-Dame-du-Val. Dans le parc se trouve une chapelle construite en 1874 qui fait partie du recensement des Monuments Historiques<ref name=MH />, mais malheureusement tous les vitraux ont été volés. En effet, Louis Bailleux va proposer aux moines trappistes de l'abbaye du Port-du-Salut à Entrammes dans la Mayenne de venir à Maison-du-Val pour y lancer la fabrication de Port-Salut, dont ils ont le secret, et va leur offrir une partie de ses propriétés pour y construire un monastère. Mais les religieux ne resteront que peu de temps sur place. Arrivés en 1876, ils repartiront dès l'année suivante en Modèle:Date-. Sur la grille en fer forgé du parc figurent les initiales LBC entrelacées.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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