Oi!

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La oi! est un sous-genre musical du punk rock originaire du Royaume-Uni à la fin des Modèle:Nobr<ref>Dalton, Stephen, « Modèle:Lang », Modèle:Lang, juin 1993.</ref>. Cette musique et sa sous-culture associée ont le dessein de rassembler les punks, Modèle:Lang et jeunes de la classe ouvrière (parfois appelés herberts) autour de valeurs prolétariennes.

Caractéristiques

Ce mouvement natif des Modèle:Nobr et 1980 se compose de groupes punks fortement inspirés par les valeurs de la classe ouvrière et le « style de la rue »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} G. Bushell, Oi! – The Debate, Sounds, 24 janvier 1981, 30–1.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} G. Bushell, Dance Craze (Londres, 1981).</ref>, par opposition à d'autres groupes punks britanniques de l'époque, considérés par les groupes oi! comme étant trop « arty » ou « fashion » (intellectuels et « tendance »).

La oi! se veut donc un style musical fédérant punks, Modèle:Lang et jeunes des classes populaires autour des valeurs et de la fierté de la classe ouvrière. Créée vers la fin des Modèle:Nobr en Angleterre, celle-ci fusionne les styles des premiers groupes punks tels que Modèle:Lang et les Ramones, des groupes de rock britannique tels que les Modèle:Lang et Modèle:Lang, du pub rock tels que Modèle:Lang et Modèle:Lang, des groupes de glam rock tels que Modèle:Lang ou [[Sweet (groupe)|Modèle:Lang]] et accompagnés de chœurs vocaux fondés sur les chants de supporteurs de football. À l'origine, la oi! est appelée « Modèle:Lang » ou « Modèle:Lang ». Le style commence à être appelé oi! en 1980, lorsque le journaliste du Sun Garry Bushell emploie ce terme, contraction de « Hey, you ! » en cockney (l'argot londonien), pour désigner ce courant et sa mouvance, qu'il aurait emprunté à la chanson Modèle:Lang des Cockney Rejects<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} G. Bushell, Hoolies: True Stories of Britain’s Biggest Street Battles (Londres, 2010), 156.</ref>.

Histoire

Fichier:The 4-Skins 1980.jpg
The 4-Skins.

Les premiers groupes oi! incluent Cock Sparrer, Menace et Sham 69, même s'ils existaient déjà avant que le terme oi! ne soit utilisé. Ils sont rapidement suivis par des groupes tels que les Cockney Rejects, Angelic Upstarts, The Burial, The Business, Peter and the Test Tube Babies, The Last Resort, The 4-Skins, Modèle:Lien, Blitz, Infa-Riot, Red Alert ou The Oppressed<ref name="Marshall">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marshall, George (1991). Spirit of '69: A Skinhead Bible (Dunoon, Écosse : S.T. Publishing). Modèle:ISBN.</ref>.

La oi! est encore souvent associée au hooliganisme et au néonazisme ou au rock anticommuniste<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robb, John (2006). Punk Rock: An Oral History (Londres : Elbury Press). Modèle:ISBN.</ref>, en partie en raison de l'engagement à la fin des années 1970 et au début des années 1980 de nombreux [[skinhead nazi|Modèle:Lang]] dans des organisations d'extrême-droite britanniques telles que le National Front et le Modèle:Lang. Certains critiques qualifient alors la oi! de raciste, néanmoins des groupes comme Angelic Upstarts ou The Burial s'affichent ouvertement à gauche dès le départ et participent activement à diverses campagnes anti-racistes, les Sham 69 participent aux concerts de Rock Against Racism aux côtés de groupes punk ou reggae engagés comme The Clash (comme on peut le voir dans le film Rude Boy), The Buzzcocks, Steel Pulse, X-Ray Spex, The Ruts ou Generation X.

Le Modèle:Date, des jeunes d'origine pakistanaise du quartier de Southall provoquent une émeute et lancent des cocktails Molotov sur la taverne où The Business, The Last Resort et The 4-Skins doivent donner un concert dans la soirée, croyant que le concert était un rassemblement de néo-nazis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après ces évènements, quelques groupes oi! condamnent le racisme de manière anecdotique, toutefois ces dénégations sont accueillies avec cynisme à la suite de la sortie de l'album de compilation Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Non seulement le titre semble être un jeu de mots avec un slogan nazi (« Modèle:Lang »), mais en outre la couverture de l'album expose Nicky Crane, un skinhead du Modèle:Lang qui avait purgé une peine de quatre ans de prison pour racisme et violence. Garry Bushell, responsable de la compilation, clame que son titre était un jeu de mots calqué sur l'album Modèle:Lang du groupe punk The Skids<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare également ne pas connaître l'identité du Modèle:Lang sur la couverture de l'album, jusqu'à ce que celle-ci soit exposée par le Modèle:Lang deux mois plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rapidement, entre 1981 et 1983, de nouveaux groupes émergent en Europe et en France dans le même style. Apparaissent ainsi autour de Paris les Swingo Porkies, R.A.S. ou L'Infanterie sauvage (dont le chanteur Geno basculera ensuite dans la mouvance néo-nazie et formera le groupe Totenkopf, « Tête de mort » en allemand), ou encore le groupe bordelais Camera Silens, le groupe lillois Snix, le groupe brestois Brutal Combat et le groupe marseillais Warrior Kids. Des groupes plus généralistes et diversifiés comme La Souris Déglinguée<ref>Modèle:Lien web.</ref> abordent également ce genre, dont ils partagent l'état d'esprit.

Le mouvement oi! perd très tôt de sa popularité au Royaume-Uni<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, la scène continue en Europe continentale, au Japon et en Amérique du Nord. Aux États-Unis, la oi! est liée à l'explosion du punk hardcore du début des Modèle:Nobr et tout spécialement de groupes tels que Agnostic Front, Iron Cross et S.S. Decontrol. Bien que similaire aux influences et à l'esprit de la oi!, le hardcore vise la classe moyenne américaine plutôt que la stricte classe ouvrière<ref name=Petridis>Modèle:Lien web.</ref>. Vers le milieu des Modèle:Nobr, un regain d'intérêt pour la musique oi! favorise l'émergence de nouveaux groupes, généralement d'origine américaine, les vieux groupes européens recevant alors quant à eux davantage de reconnaissance.

Le très médiatique groupe de rock indépendant Vampire Weekend rend hommage au genre oi! en 2008 dans la chanson Modèle:Lang. Le chanteur y répète non pas « Oi » mais « Ey », phonétiquement proche de « A » en anglais, d'où le titre de la chanson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

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Liens externes

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