Orsan

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Orsan est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Orsan est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Bagnols-sur-Cèze et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Orsanais ou Orsanaises.

Modèle:Sommaire

Géographie

La commune d'Orsan est adossée aux massifs du plateau de Lacau et du Camp de César sur un territoire de 690 ha bordé par la Cèze avec une population de 1150 habitants. Les habitants d'Orsan s'appellent les Orsannais et les Orsannaises.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 18,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:30191-Orsan-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « la Cèze et ses gorges »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière de la Cèze entre Bagnol-sur-Cèze et Chusclan » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée aval de la Cèze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Orsan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnols-sur-Cèze, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,3 %), forêts (27 %), zones urbanisées (8,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Orsan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1998 et 2002<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30191-Orsan-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Orsan.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 492 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.

Toponymie

Modèle:Section à sourcer L'étymologie du nom Orsan viendrait soit du germanique Orsus, soit de Ursus d'où serait dérivé Orsanum, dénomination que l'on retrouve pour désigner Orsan en 1310, soit encore du nom d'un homme latin Ursus, d'où Orsanus (1384). La légende de la Cabre d'or attribue le nom du village aux traces laissées par la chèvre lors de la traversée du passage du loup ; des lambeaux de toison d'or et un peu de son sang furent, dit-on, retrouvés sur les rochers. Le village a été dénommé successivement ORSANUM (1310), ORSSANUM (1485), ORSSAN (1550), puis ORSSANT (1610) et enfin ORSAN à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Histoire

Époque gallo-romaine et Moyen Âge

  • Un des objets les plus anciens découvert sur le territoire de la commune d'Orsan est une pierre funéraire d'un mètre de hauteur, à frontons triangulaires. Par ailleurs, une urne de terre et divers objets trouvés à Orsan sont actuellement exposés au musée de Bagnols.
  • 1309 Guillaume de Laudun, coseigneur de Laudun, Orsan, Codolet, Montfaucon, partage ses biens entre ses deux fils, tous deux du nom de Raymond.
  • 1333 Raymond de Laudun, seigneur d'Orsan.
  • 1348 Guillaume de Laudun, seigneur d'Orsan.
  • 359 Raymond de Montaren habite le château d'Orsan.
  • 1384 Orsan appartient au diocèse d'Uzès, viguerie et doyenné de Bagnols ; le prieuré de Saint-Martin d'Orsan dépend de la chapellenie des Quatre Chanoines de Bagnols. Le village comptait à l'époque 6 feux, soit une trentaine d'habitants environ.

Vers ces années-là les Tuchins, paysans rebelles, s'attaquent aux domaines des nobles dans le diocèse d'Uzès, notamment à Bagnols et à Pont-Saint-Esprit ; en 1383 ils dévastent Laudun.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pierre de Cambis, Chevalier, dont la famille est originaire de Florence, porte le titre de Seigneur d'Orsan ; il épouse en 1525, Françoise de Perrussis. Leur descendance est représentée successivement par :

  • Jean de Cambis, chevalier de l'Ordre du Roi, seigneur d'Orsan, Premier Consul d'Avignon qui épouse Françoise de Clérici,
  • Louis de Cambis, chevalier, seigneur d'Orsan, Capitaine de 200 hommes à pied, chevalier de l'Ordre du Roi et de celui de S.S., Premier Consul et Viguier d'Avignon, qui épouse Georgette de la Falèche,
  • Jean de Cambis, chevalier, baron d'Orsan qui épouse en 1616 Marguerite de Simiane.
Fichier:Orsan 3.JPG
Tour et Église romane

Guerres de Religion

Avant l'année 1568, la commune d'Orsan s'était déclarée pour le parti de la religion réformée. Le mars de cette année-là, le vicomte de Joyeuse la fit rentrer sous l'obéissance du roi.

=== {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}s ===

  • Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le diocèse d'Uzès était fier de ses vins de Chusclan, Orsan, Tavel, etc., dont la qualité approchait de celles des crus des Côtes du Rhône.
  • En 1661, le prieuré d'Orsan fut uni à la communauté des Joséphistes de Bagnols, et dès lors, le service religieux fut assuré par l'un des membres de cette congrégation.
  • En 1696, il a été établi un plan cadastral de la commune appelé "Compoix".
  • Fin 1721, la peste sévissant à Alès, des mesures sanitaires sont prises à Orsan.
  • De 1750 à 1792, le seigneur d'Orsan s'appelle Jacques, François, Xavier, Régis, Ignace, vicomte de Cambis, chevalier, marquis de Lagnes, brigadier des armées du roi, gouverneur de Navarre et commandant dans les Cévennes. Il épouse en 1755 Modèle:Mlle de Chimay.
  • Le 8 frimaire an III (Modèle:Date-) les habitants d'Orsan demandent le partage des biens communaux, conformément à la loi du Modèle:Date-. Celui-ci n'eut lieu que le 14 frimaire an VIII (Modèle:Date-). Les bois communaux furent distribués au lieu-dit "la République".
  • Le Modèle:1er ans VI et VII (Modèle:Date- et 1799) eut lieu la célébration de la fête de la République à Roquemaure et dans les communes du canton, dont Orsan faisait alors partie.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Modèle:Date- : bénédiction du nouveau cimetière.
  • 1833 : construction du lavoir.
  • Modèle:Date- : bénédiction d'une cloche dans l'ancienne église, dont certaines parties étaient de style roman. La marraine est Madame de Pisançon (épouse du maire d'Orsan), le parrain est Monsieur Baume, natif d'Orsan, supérieur du collège Saint-Stanislas à Nîmes.
  • 1863 : la construction d'une nouvelle église est décidée, l'ancienne étant vétuste et trop exiguë. La nouvelle église, terminée en 1868 a été consacrée le Modèle:Date- par Modèle:Mgr Besson.
  • Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population d'Orsan était entièrement catholique et comptait approximativement 450 habitants. Entre 1820 et 1830, on pouvait dénombrer chaque année environ : 20 naissances, 4 mariages et 16 décès.
  • La sériciculture était importante dans la région et notamment à Orsan. Les plantations de mûrier, appelées "Plantades" voisinaient avec la vigne. Le produit de la vente des cocons permettait aux paysans de subsister en attendant les autres récoltes (moissons, vendanges). En 1899, le conseil municipal d'Orsan, au cours d'une de ses délibérations, émet le vœu que les droits de douane sur les tissus de soie importés soient élevés.
  • Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quelques mines de lignite furent exploitées sur le territoire de la commune. Mais la qualité médiocre du combustible (il brûlait trop vite, ne chauffait pas et fumait beaucoup) fit rapidement abandonner ces exploitations. En divers endroits, on trouve encore des galeries et certaines parcelles de terre ont gardé le nom de « mines ».
  • Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la garance était cultivée à Orsan. Les racines de cette plante permettaient d'obtenir l'Alizarine, produit de couleur rouge utilisé comme teinture ; mais peu à peu ce type de culture fut développé davantage dans le département du Vaucluse, ce qui attira les Orsannais en période de récolte ; de même, certains habitants de la Haute-Loire, appelés "gavots" quittaient leur département pour venir faire les moissons à Orsan.

Ces premiers mouvements de population laissaient présager la grande migration associée à l'industrialisation progressive de la région.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année, le Modèle:1er mai donne l'occasion d'une grande fête populaire organisé par le club taurin "Lou Cesar" dans le centre village, s'étalant du haut de l'Avenue des Tavans jusqu'aux arènes municipales. La programmation est typique des festivités camarguaises : abrivado, encierro, peñas musicales, taureaux à la broche servi au repas de midi et toro-piscine en fin d’après midi. Cette festivité est aussi l'occasion le matin du traditionnel dejeunée au près que les gardians connaissent bien.

Aussi, chaque Modèle:1er weekend du mois de juillet a lieu la fête votive d'Orsan organisée par le comité des fêtes, rassemblant stands de foire, manèges, petites attractions, bal dansant et bodega. Le samedi matin, une vente de brioche (pogne) dans toutes les rues du village par les jeunes et moins jeunes est organisé avec chars, musique et apéros.

Fichier:Vue sur église à Orsan.JPG
Église Saint-Martin

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 218 en 2013 et 180 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 482, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 482 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 63 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

69 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Orsan au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 69
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 5,8 % (7,9 %)
Construction 14 20,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 29 % (30 %)
Information et communication 4 5,8 % (2,2 %)
Activités immobilières 2 2,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 8,7 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
14 20,3 % (13,5 %)
Autres activités de services 5 7,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 69 entreprises implantées à Orsan), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Verdier Philippe, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (Modèle:Unité)
  • Montane Sourdon, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
  • Artic, entretien corporel (Modèle:Unité)
  • FCLB, location et location-bail d'articles de loisirs et de sport (Modèle:Unité)

Agriculture

La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 22 en 2000 puis à 25 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 10 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail