Ours (imprimerie)

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Modèle:Voir homonymes

Dans l'édition, l'imprimerie et la presse, l’ours est un encadré Modèle:Incise situé généralement au début ou à la fin d'un imprimé. Il recense les noms et adresses de l'éditeur et de l'imprimeur, ainsi que les fonctions et les noms des collaborateurs ayant participé à sa fabrication<ref>Pourquoi un ours dans le journal ?, Paul Vandenabeele, La DH Les Sports+, 2 mars 2011.</ref>. Dans le langage de la presse écrite, on le désigne également sous le terme de colophon.

À l'origine, dans un journal français, l'ours ne contenait que les mentions légales obligatoires suivantes : l’éditeur de la publication, le directeur de la publication, le nom et l'adresse de l’imprimeur, le dépôt légal, l'ISSN.

Mais, sous l'influence des magazines anglo-saxons et de leur masthead, les quotidiens et magazines français publient aujourd'hui des ours allant d'un huitième à la pleine page et donnant les noms de tous les collaborateurs clés de la rédaction, de l'administration, de la publicité et des ventes<ref>Par exemple, l'ours de Paris Match donne les noms du président d’honneur, du directeur de la rédaction, directeur adjoint de la rédaction, rédacteur en chef photo, ainsi que ceux des six rédacteurs en chef, six rédacteurs en chef adjoints, directeur artistique, neuf chefs des services dont secrétariat de rédaction, dix grands reporters, cinq reporters photographes, sept reporters ; l’administration et la publicitéModèle:Etc.</ref>.

Son équivalent, dans le cinéma et à la télévision, est le générique.

Origine

Fichier:Ours 2022 du journal Libération.jpg
L'ours du journal Libération (2022).

Le terme serait à l'origine un surnom donné à l'imprimeur au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dictionnaire de l'argot des typographes 1883, suivi d’un choix de coquilles typographiques célèbres et curieuses, par Eugène Boutmy, correcteur d'imprimerie, Flammarion et Marpon, Paris, 1883, texte intégral sur Wikisource.</ref>. L'« ours » désignait le compagnon pressier, en raison de ses supposés mouvements lourds pour encrer les formes, tandis que le typographe, qui levait les lettres et les disposait sur son composteur, était appelé « singe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ».

Juridiquement responsable de ce qu'il publiait, l'imprimeur était légalement tenu de mentionner son nom, celui de l'imprimerie et son adresse, sur les livres et journaux qu'il imprimait et il le faisait dans un petit encadré que l'on prit l'habitude de désigner comme étant l'ours.

On trouve chez Balzac (« Les Deux Poètes », in Illusions perdues, Modèle:Nobr de Scènes de la vie de province) : Modèle:Citation

Autre explication

Serge Bénard, dans Les Mots de la presse écrite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, explique que ce terme viendrait de l'anglais « Modèle:Lang » (qui se traduit par « les nôtres ») pour dire aux lecteurs : Modèle:Citation

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Articles connexes

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