Pair-et-Grandrupt
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Modèle:Infobox Commune de France
Pair-et-Grandrupt Modèle:API-fr est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Géographie
Localisation
La commune de Pair-et-Grandrupt regroupe à sa création, les communautés du Pair et de Grandrupt, d'où le nom qui lui a été attribué. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'y est joint le hameau de Vanifosse, qui auparavant faisait partie de la commune de Frapelle, comme l'attestent les nombreuses mentions relevées dans les états civils de ces deux communes.
La commune de Pair-et-Grandrupt s'étage sous forme de différents vallons et collines entre la prairie de la vallée de la Fave qui commence à Modèle:Unité d'altitude et les collines de l'Ormont au relief mamelonné vers le nord, en particulier à proximité du Chêne de la Vierge, arbre portant chapelotte sur la commune de Nayemont-les-Fosses à Modèle:Unité d'altitude. Le territoire forme un triangle entre Neuvillers-sur-Fave à l'est, Nayemont-les-Fosses à l'ouest et au nord, Remomeix et Sainte-Marguerite au sud.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fave, la ruisseau la Morte, le ruisseau de l'Aunaie et le ruisseau du Pain<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Fave, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lubine et se jette dans la Meurthe à Saint-Dié-des-Vosges, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Morte, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de La Croix-aux-Mines et se jette dans la Fave à Neuvillers-sur-Fave, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pair-et-Grandrupt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), prairies (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Pair-et-Grandrupt doit son appellation à deux gros hameaux ou centres d'habitats dispersés, le Pair et Grandrupt.
Le nom d'une localité comme (le) Pair ne provient pas, comme les médiévistes ont souvent pu l'affirmer, d'un pariage entre deux seigneurs avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au Moyen Âge central. Lorsque deux financiers possesseurs de terres et de droits sur les habitants décide d'apparier et de gérer leurs possessions en commun et de façon indissociable pour éviter un émiettement préjudiciable. Même si cette association est apparemment solide et maintenue par la tradition paysanne soumis aux contraintes et aux devoirs envers ce partenariat seigneurial, elle ne laisse souvent aucune trace toponymique.
Grandrupt pourrait désigner une vallée moins étroite que les autres. Mais les collectes systématiques indiquent une ancienneté du tissu toponymique, peu compatible avec des appellations françaises modernes si ce n'est après déformation et incompréhension. L'interprétation en français des Lumières n'est en plus que bien peu pertinente car les vallées du flanc méridional effondré de l'Ormont (montagne) sont similaires, encaissées, tortueuses et étroites. Il reste que le gallo-romain Grangia, la grange d'ailleurs retrouvée dans les archives pour la Grande Fosse, Grangia Fossa, peut s'être accolé à rupti(s), génitif de rupt(us) "ruisseau en pente, fosse" (voir Rupt (toponyme)). Une grange dans une petite vallée étroite indique un lieu de pouvoir nourricier, qui est corrélé à une activité économique ou marchande. Ici point de véritable route, mais il reste une activité d'extraction<ref>Il est remarquable que dans le folklore montagnard, le qualificatif grand autrefois considéré comme élogieux par les conteurs s'applique quasi systématiquement aux lieux de présence des nains, êtres chtoniens, avides de richesses qui animent le monde minier ou de petits lutins ou génies protecteurs des récoltes et de leurs préservations à l'état sec. Tout se passe comme si les conteurs préservaient par cet artifice les lieux-dits ayant accueilli des activités rassembleuses d'hommes.</ref>
En effet, en amont du vallon, une mine de cuivre<ref>Entre Fave et Meurthe venez découvrir la richesse et la diversité du petit patrimoine : Repère 4 : Entrée de la mine de cuivre</ref>, recelant peut-être d'autres oxydes métalliques, a été répertoriée dans les inventaires anciens. Il reste d'ailleurs de vieilles galeries difficilement accessibles. Les plus récentes datent d'une reprise d'activité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les ressources minières les plus accessibles ont vraisemblablement été exploitées dès le Néolithique, contribuant ainsi à ouvrir le vallon à l'aide d'une voie et à l'installation de grange ou grenier à grains, haut édifice visible de loin.
Histoire
Le versant méridional de l'Ormont, entre Vanifosse et Frapelle, a été éparpillé entre une multitude de protecteurs ou seigneurs tout en gardant un noyau d'administration longtemps ecclésiastique à partir de la grande mairie, héritière d'un monastère, Bertrimoutier. Cette entité assurait le contrôle de habitants qui souvent encore au dix-neuvième siècle portaient leurs morts au cimetière de Bertrimoutier.
Temps anciens
Le Paire et Grandrupt forment un village du duché de Lorraine. Celui-ci a été détaché de Neuvillers, avec lequel il formait une seule grande communauté entre Nayemont et Frapelle à une date ancienne, probablement bien après que le vieux Villers eut été abandonné pour le nouveau Villers ou Neuvillers<ref>Peut-être entre 1250 et 1300</ref>.
Mais il a existé une époque où les communautés montagnardes du versant méridional de l'Ormont avaient conscience d'appartenir à un vieil ensemble refuge dont un des centres-clefs était le vieux Villers. Les habitants du Pair-et-Grandrupt ont farouchement gardé depuis ce temps leurs droits d'usage, chauffage, marronnage, charronnage et clôture dans la forêt d'Ormont.
Temps modernes
En 1594, il appartient à la prévôté de Saint-Dié et au bailliage de Nancy. Les différentes occupations françaises n'ont pas altéré cette organisation, mais le bailliage est placé à Saint-Dié en 1710. Les gouvernants de la subdélégation française en 1751 pour le compte de Stanislas, duc de Lorraine, rappellent la coutume lorraine.
En 1710, des documents fiscaux montrent 23 foyers et quatre garçons<ref>Terme alors en usage pour les célibataires.</ref>. On peut estimer à plus d'une centaine et à moins de deux cents habitants en tenant de la misère et de l'extrême froidure, tantôt en glace, tantôt neige, durant les années 1680-1710.
La commune Le Paire-et-Grandrupt intègre le canton de Bertrimoutier, créé dans le nouveau district de Saint-Dié, du département des Vosges.
Le Paire-et-Grandrupt en 1845
La statistique départementale signale que le cœur de cette modeste commune de Modèle:Nombre est dans un vallon près de la rivière Fave, à Modèle:Unité de Saint-Dié et Modèle:Unité d'Épinal. Toutefois, la route départementale no 15, de Saint-Dié à Strasbourg, traverse le hameau de Vanifosse.
Ainsi, les hameaux principaux Grandrupt, Le Paire et Vanifosse, auxquels il faut adjoindre les censes nommées Les Ahelis, Bois du Paire, Champ du Bois, Goute du Paire et la Queshir, comptent Modèle:Nombre, occupées par 95 ménages. Les enfants vont aux écoles des communes voisines, suivant la convenance.
38 électeurs censitaires ont seulement le droit et aussi le devoir d'élire un conseil de dix représentants, qui choisit le maire et son adjoint. En 1849, le maire Marchal et l'adjoint Cunin affrontent le premier exode des jeunes qui partent chercher un labeur mieux rétribué dans les usines de Saint-Dié.
La surface territoriale se restreint à Modèle:Unité.
- Modèle:Unité sont labourés en saison, on y sème du seigle voire du sarrasin, mais très peu de blé froment en automne, ainsi de l'avoine au printemps. Le lin, le chanvre et surtout la pomme de terre sont aussi cultivés ;
- Modèle:Unité sont en prés, fourrières et prairies ;
- Modèle:Unité en bois ;
- Modèle:Unité en vergers et jardins.
Un moulin à grains et deux scieries qui fonctionnent en saison attestent de l'activité de transformation des ressources.
Démographie historique
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Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Scierie hydraulique de Vanifosse<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>scierie de Vanifosse</ref>.
- Maisons et fermes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges)</ref>.
- Dans un vallon accessible par un petit chemin depuis la route carrossable qui, à partir du village de Nayemont-les-Fosses, mène au lieu-dit du Chêne de la Vierge, une tombe à l'emplacement où son avion fut abattu en 1916 garde le souvenir de l'aviateur français Claude Théophile Funck-Brentano<ref>La famille Funck-Brentano est d'origine luxembourgeoise. L'aviateur est français car son père, l'historien Frantz Funck-Brentano est déjà naturalisé Français. Biographie rédigée par l'historien René Bastien dans "La guerre aérienne dans les Vosges. 1914-1919",Mémoire des Vosges H.S.C. édité par la Société philomatique vosgienne, [hors série n°5, année 2009], 68 pages (page 49 à 52).</ref>.
- Monuments commémoratifs de Bertrimoutier<ref>Monuments aux Morts 1914-1918 et 1939-1945 "Aux Morts des 7 communes de la Grande Paroisse - Bertrimoutier, Combrimont, Frapelle, Lesseux, Neuvillers-sur-Fave, Pair-et-Grandrupt, Raves" et Nécropole nationale</ref>.
- Plaques commémoratives 1914-1918 et 1939-1945 sur la façade de la Mairie et Monument commémoratif 1914-1918<ref>Monuments commémoratifs</ref>.
- La commune a été décorée le Modèle:Date- de la croix de guerre 1914-1918<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Richot Benoit 1757, Pair-et-Grandrupt 88, Nom de l'unité de combat : Régiment d’infanterie du Hainault<ref>Site La FayetteGenWeb</ref> compagnie de Manoel, lorrain ayant combattu pour la guerre d'indépendance des Etats-Unis<ref>Liste de lorrains ayant combattu pour la guerre d'indépendance des États-Unis, Liste des lorrains ayant combattu pour la guerre d'indépendance des États-Unis</ref>
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Pair-et-Grandrupt sur le site de l'Institut géographique national
- Pair-et-Grandrupt sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes