Parti communiste des ouvriers de France
Modèle:Sources secondaires Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox modulaire/Fin
Le Parti communiste des ouvriers de France (abrégé en PCOF) est un parti politique français d'extrême gauche, qui se définit comme marxiste-léniniste et révolutionnaire.
Positionnement
Le programme politique immédiat du PCOF défend l'idée que la gauche de « transformation sociale » en rupture avec le libéralisme doit s'unir pour construire un « Front populaire révolutionnaire »<ref name="Parti Communiste des Ouvriers de France">[1] FPR</ref> ; première étape nécessaire pour construire une Modèle:Citation. C'est en tout cas le sens que le PCOF a voulu donner à sa participation au Front de gauche entre octobre 2011 et mars 2016.
Histoire
Issu du courant dit « pro-albanais », le PCOF est né le Modèle:Date, date anniversaire de la Commune de Paris. Sa création résulte de plusieurs facteurs<ref>[2] Fondation du PCOF</ref> :
- Une divergence avec le PCF devenu selon le PCOF Modèle:Citation, Modèle:Citation et Modèle:Citation.
- La stagnation d'une première tentative de création d'un nouveau parti communiste : le PCMLF.
- La volonté de rompre avec le maoïsme du PCMLF, car le PCOF considère le maoïsme comme un Modèle:Citation. Le Parti communiste chinois développe en effet les idées de la Théorie des trois mondes, qui apparaissent comme une trahison pour ces militants, qui se rangent derrière les positions d'Enver Hoxha.
Les militants du comité de Strasbourg du PCMLF, rompant avec leur parti en 1976, fondent donc autour de leur journal, l'Humanité Nouvelle d'Alsace, l'Organisation pour la Reconstruction du Parti communiste de France (ORPCF) afin de préparer la fondation du PCOF en 1979. Cet ORPCF est rejoint par plusieurs groupes de militants, notamment issus de l'explosion de l'Organisation Communiste Marxiste-Léniniste l’Éveil, et par des anciens de la Gauche prolétarienne rassemblé dans l'Organisation communiste prolétarienne. Le PCOF participe officiellement au Front de gauche (membre admis) entre octobre 2011 et mars 2016.
Coalitions politiques
International
Le PCOF participe à la Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (Unité et lutte) ; CIPOML (pro-albanaise et marxiste-léniniste)<ref>Site de la CIPOML</ref>.
National
En 2005, le PCOF participe à la campagne unitaire du « Non » pour le référendum sur le TCE aux côtés des forces de gauche qui y étaient opposées. Le PCOF participe à la campagne unitaire via les Collectifs du Modèle:Date-. Il participe à la rédaction de la Charte antilibérale élaborée par ces collectifs après la victoire du « Non ». Toutefois, la veille de l’élection présidentielle de 2007, la gauche anti-libérale se divise et cette première tentative d'union échoue.
En octobre 2009, le PCOF participe à un appel Allons ensemble aux régionales !, aux côtés de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), de Gauche unitaire, des Alternatifs, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), du Parti communiste français (PCF) et du Parti de gauche (PG)<ref>Allons ensemble aux régionales !</ref>. Il intègre ensuite plusieurs listes d'alliance constituées autour du Front de gauche aux élections régionales françaises de 2010.
En 2011, Le PCOF décide de devenir membre du Front de gauche. Le Modèle:Date-, sa candidature est acceptée et il devient membre à part entière du Front de gauche. Il soutient à ce titre la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle française de 2012<ref>Modèle:Lien brisé, communiqué officiel du PCOF publié le 3 octobre 2011</ref>.
En 2013, le PCOF continue de militer aux côtés du Front de gauche là où il est présent. Mais le PCOF refuse de rentrer dans les débats sur les élections entre les forces du Front de gauche et préfère se concentrer sur une participation de terrain en faisant le lien avec les syndicalistes, les salariés en lutte et les milieux féministes<ref>"Marche des Femmes contre l'austérité" à l'initiative du Front de Gauche</ref>, avec comme objectif affiché Modèle:Citation<ref>"Front de Gauche : Bilan d'une campagne, Propositions pour le renforcer et l'enraciner", PCOF</ref>.
De plus, sa participation au Front de gauche ne l'empêche pas de défendre ses propres positions qui peuvent différer avec celles de ce dernier. Par exemple, pour la guerre du Mali, le PCOF affirme dès le début son opposition claire à l'intervention française<ref>Déclaration contre l'intervention française au Mali</ref>. Le PCOF défendra ses positions avec l'édition d'un dossier spécial sur le sujet<ref>"Intervention militaire française au Mali : les raisons de notre opposition", PCOF</ref>, la distribution de tracts et l'organisation de réunions publiques contre cette guerre avec d'autres forces de la gauche radicale comme le NPA<ref>Réunion unitaire contre la guerre au Mali</ref>. Ceci alors que les députés PCF du Front de gauche se sont seulement abstenus au Parlement sur le vote de la poursuite de l'intervention française au Mali<ref>"Mali : les députés votent la prolongation de l'intervention française", Le Parisien, 22 avril 2013</ref>.
En 2014, le PCOF participe aux élections municipales en soutenant des listes Front de gauche<ref>[3] Paris X, Paris XI, Argenteuil, Massy, Saint-Maur, Strasbourg, Bourges, Grenoble, Toulouse, Bordeaux, Artix, Briourde</ref> indépendantes du PS pour dénoncer la politique libérale d'austérité. Le PCOF présente aussi des candidats sur certaines de ces listes unitaires<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
En 2015, le Front de gauche prend des tournures électorales que désapprouve le PCOF, reprochant les oppositions entre le Parti communiste français et le Parti de Gauche. Le PCOF prend systématiquement des positions différentes du Front de gauche<ref>Journal La Forge de mars 2016 : Modèle:Citation.</ref> à la suite des attentats successifs (Janvier 2015, Novembre 2015, Juillet 2016). Il prend à chaque fois des positions contre l'État d'urgence<ref>Les députés du Front de gauche votent la première prolongation de Modèle:Nombre en Modèle:Date- (http://nord.pcf.fr/syndic_article/les-deputes-du-front-de-gauche-votent-la-prolongation-de-l-etat-d-urgence), et ne s'opposent pas non plus à la prolongation de Modèle:Nombre en Modèle:Date- ([4]).</ref>, contre les lois sécuritaires, contre l'Unité nationale, contre les interventions militaires de la France<ref>Exemple - les députés Front de gauche ne se sont pas opposés à la guerre en Syrie en novembre 2015 : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/l-assemblee-nationale-vote-presque-unanimement-la-poursuite-des-frappes-en-syrie_1192111.html</ref> et contre le racisme<ref>Communiqué Attentats du 13 novembre 2015 : http://www.pcof.net/actualites.php?id=516%7CCommuniqué attentats de Nice : http://www.pcof.net/actualites.php?id=611</ref>.
En mars 2016 le PCOF rend public son départ du Front de gauche (première force à le quitter officiellement) après un bilan adopté à l'unanimité à son Modèle:8e Congrès. Dans son journal La Forge de Modèle:Date- le PCOF reproduit sa lettre de départ. Le PCOF rappelle que Modèle:Citation. Cependant, le PCOF estime que désormais Modèle:Citation.
En 2016, à la suite de son Modèle:8e, le PCOF entend orienter son activité en priorité contre les réformes libérales et contre les interventions militaires de la France, notamment en contribuant activement au mouvement contre la loi travail. Les débats à gauche autour de l'élection présidentielle de 2017 sont jugés secondaires par le PCOF qui se prononce pour l'abstention et préfère participer aux mobilisations sociales<ref>cf Rapport Politique du Modèle:8e Congrès du PCOF et La Forge de l'été 2016</ref>.
En 2022, constatant que la « contestation s’étend à tout le système, y compris les institutions et les élections présidentielles », le PCOF souhaite accompagner ce mouvement contre le capitalisme et l'impéralisme, et appelle de nouveau à l'abstention<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Publications
- Mensuel La Forge<ref>[5] La Forge</ref> avec plusieurs dossiers thématiques chaque année selon l'actualité<ref>Les dossiers de La Forge, PCOF</ref>.
- Contribution au bilan du socialisme en URSS, étude de la base économique et de la superstructure, Modèle:Date-
- Étude sur la technique en système capitaliste, 1997
- Programme pour une alternative populaire et démocratique, d'unité contre les monopoles, de solidarité avec les peuples, Modèle:Date-
- Le néolibéralisme, de son rejet à la construction d'une alternative, Modèle:Date-
- Pour un Front Populaire Révolutionnaire, maintenant !<ref name="Parti Communiste des Ouvriers de France" />, Modèle:Date-