Parti ouvrier socialiste luxembourgeois

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Le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (en Modèle:Langue avec nom, en Modèle:Langue avec nom), abrégé respectivement en POSL et en LSAP<ref>LSAP est plus couramment utilisé, bien que le sigle français POSL est aussi utilisé par le parti. Modèle:Lien web.</ref>, est un parti politique du Luxembourg de type social-démocrate<ref name="Slomp2011">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Almeida">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Contiades2012" />, membre du Parti socialiste européen, de l'alliance progressiste et de l'Internationale socialiste.

Le LSAP est le troisième parti le plus représenté à la chambre des députés, avec Modèle:Nombre sur 60 après les élections législatives de 2018 et a un siège sur six au parlement européen après les élections européennes de 2014.

Initialement social-démocrate, avec une aile socialiste démocrate, LSAP a une forte image de parti de la classe ouvrière<ref name="Hearl 255">Hearl (1987), Modèle:P..</ref>. Il est proche de la Confédération syndicale indépendante du Luxembourg (OGB-L), la plus grande centrale syndicale du pays, mais ne possède pas de liens formels avec eux<ref name="Hearl 255"/>. Le LSAP est particulièrement puissant dans la circonscription Sud<ref name="Hearl 255"/>, contrôlant de nombreuses communes des Terres Rouges, le cœur industriel et ancien bassin minier du pays.

Historique

Genèse

Le premier parti socialiste luxembourgeois est fondé le 5 juillet 1902 : il s'agit du Parti social-démocrate. L'aile gauche se sépare en 1905 pour créer le Parti ouvrier social-démocrate, tandis que le parti social-démocratique s'allie à la Ligue libérale au sein du bloc des gauches pour réformer le système éducatif et réduire l'influence de l'Église, puis se réunissent à nouveau en 1912. En 1916, le parti est rebaptisé Parti socialiste, et rejoint l'Internationale ouvrière.

Le 2 janvier 1921, les communistes quittent le parti pour former le Parti communiste luxembourgeois (KPL). Le parti socialiste change de nom au profit de Parti ouvrier luxembourgeois en 1924 et est membre de l'Internationale ouvrière socialiste entre 1923 et 1940<ref name="kow">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le 5 novembre 1937, le parti accède au gouvernement pour la première fois dans la coalition du Premier ministre Pierre Dupong.

Après-guerre

Le parti ouvrier socialiste est reformé après la Seconde Guerre mondiale sous la forme du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois, s'inspirant du Parti travailliste du Royaume-Uni<ref name="Thewes 123">Thewes (2006), Modèle:P..</ref>, où s'était exilé le gouvernement durant le conflit. Lors des premières élections d'après guerre, en 1945, le LSAP était le grand perdant, tombant à 26 % des voix, mais demeurant dans le gouvernement d'union nationale avec tous les autres partis<ref name="Thewes 123" />. En 1947, le parti entame son processus de reconstruction et parvient à se joindre à un gouvernement de coalition de 1951 à 1959 au sein du gouvernement Dupong-Bodson puis du gouvernement Bech-Bodson et de 1964 à 1968 dans le gouvernement Werner-Cravatte. Les discussions sur la direction du parti ont à nouveau divisé le LSAP : le 2 mai 1970, Henry Cravatte est démis de ses fonctions de président et en mars 1971, les centristes du parti, dirigés par Cravatte, se séparent pour créer le Parti social-démocrate, en réutilisant le nom d'un des ancêtres de l'actuel LSAP<ref name="De Stiefkinderen">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi ceux qui sont partis, on comptait six députés et la plupart des dirigeants du parti.

Cependant, le LSAP surmonte dette période difficile et rejoint le Parti démocratique au sein d'une coalition de centre-gauche, le gouvernement Thorn-Vouel-Berg, qui a promulgué d'importantes réformes sociales : réformes du système judiciaire, introduction d'un cinquième semaine de vacances, introduction générale de la semaine de 40 heures, réforme des allocations de chômage. Cela n'a pas empêché une défaite électorale en 1979. Au cours de cette législature, le LSAP a tenu sa célèbre conférence sur l'énergie et décidé d'un moratoire sur la centrale nucléaire de Remerschen. C'était la fin définitive du projet.

En 1984, le LSAP récupère la plupart des députés du Parti social-démocrate qui s'est dissout, à l'exception de certains membres qui ont rejoint le parti populaire chrétien-social (CSV).

Histoire récente

À la suite des élections législatives de 2004, le LSAP a siégé au gouvernement luxembourgeois en tant que partenaire du parti populaire chrétien-social (CSV) du Premier ministre Jean-Claude Juncker dans le gouvernement Juncker-Asselborn I. Jean Asselborn, du LSAP, était vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères. La coalition avec le CSV est restée après les élections législatives de 2009 dans le gouvernement Juncker-Asselborn II qui a duré jusqu'en juillet 2013, lorsque le LSAP a retiré son soutien au gouvernement, nécessitant des élections anticipées<ref>Modèle:Article.</ref>.

Après les élections législatives de 2013, le LSAP est allié au parti démocratique et aux Verts au sein du gouvernement Bettel-Schneider, à trois partis. Xavier Bettel, du parti démocrate, était Premier ministre et Etienne Schneider du LSAP, vice-premier ministre.

Personnalités du Parti ouvrier socialiste

Modèle:Catégorie connexe

Présidents

Modèle:Liste des dirigeants successifs

Présidents de groupe

Modèle:… Modèle:Article détaillé

Élus

Liste des élus du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois
Poste Nombre Noms
Commissaire européen 1/1 Nicolas Schmit
Députés européens 1/6 Marc Angel
Députés 10/60 Simone Asselborn-Bintz, Dan Biancalana, Tess Burton, Francine Closener, Yves Cruchten, Mars Di Bartolomeo, Cécile Hemmen, Dan Kersch, Lydia Mutsch, Carlo Weber
Conseillers d'État 5/21 Lucien Lux, Romain Nati, Albert Rodesch, Marc Schaefer, Christophe Schiltz
Bourgmestres 19/100 Guy Altmeisch, Dan Biancalana, Manon Bei-Roller, Bob Steichen, Jérôme Laurent, Tom Jungen, Henri Haine, Jacqueline Breuer, Claude Marson, Fernand Marchetti, Sammy Wagner, Simone Asselborn-Bintz, David Viaggi, Louis Pinto, Marguy Kirsch-Hirtt, Jeff Gangler, Carlo Muller, Léon Bodem,

Membres du gouvernement

Nom et prénom Fonction(s)
Jean Asselborn Ministre des Affaires étrangères et européennes

Ministre de l’Immigration et de l’Asile

Taina Bofferding Ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes

Ministre de l’Intérieur

Georges Engel Ministre des Sports

Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire

Franz Fayot Ministre de l'Économie

Ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire

Claude Haagen Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement durable

Ministre de la Sécurité sociale

Paulette Lenert Vice-Premier ministreMinistre de la Protection des consommateurs

Ministre de la Santé

Ministre déléguée à la Sécurité sociale

Résultats électoraux

Élections européennes

Année Voix % Sièges Rang Tête de liste Groupe
1979 211 106 21,6 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:3e Victor Abens SOC
1984 296 382 29,9 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e SOC
1989 252 920 25,4 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e SOC
1994 251 500 24,8 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Jacques Poos PSE
1999 239 048 23,6 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Alex Bodry PSE
2004 239 967 22,1 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Jean Asselborn PSE
2009 218 532 19,5 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Jean Asselborn S&D
2014 137 504 11,8 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Mady Delvaux-Stehres S&D
2019 153 396 12,19 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e S&D

Élections législatives

Année % Rang Sièges Gouvernement
1945 23,4 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1948 37,8 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1951 33,8 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1954 35,1 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1959 34,9 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1964 37,7 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1968 32,3 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1974 29,2 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1979 24,3 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1984 33,6 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1989 26,2 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1994 25,4 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1999 22,4 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2004 23,4 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2009 21,6 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2013 20,2 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2018 17,6 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2023 18,9 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections communales

Modèle:...

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Liens externes

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