Perséides
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Pluie de météores
Les Perséides sont un essaim de météores (ou pluie d'étoiles filantes) visible dans l'atmosphère terrestre, constitué de débris de la comète Swift-Tuttle et dont la taille est comprise entre celle d'un grain de sable et celle d'un petit pois. Elles se déplacent à une vitesse de Modèle:Nobr, soit environ Modèle:Unité. En moyenne, on peut généralement en observer Modèle:Nobr. Bien que les premières traces d'observation datent de l'Modèle:Nobr, ce n'est qu'entre 1864 et 1866 qu'il est établi une relation entre les Perséides et la comète dont la pluie d'étoiles filantes est issue<ref>Les Perséides, nouvelles étoiles filantes de Google !, Le Point, 11 août 2014.</ref>. Ces météores sont observables lorsque les débris de Swift-Tuttle rencontrent l’atmosphère terrestre, soit à partir du Modèle:Date- environ jusqu’aux alentours du Modèle:Date-, avec un maximum habituellement situé entre les Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La nuit la plus active de la pluie des Perséides est celle du Modèle:Nobr de Modèle:Unité/2 du matin.
C'est l'essaim le plus spectaculaire et le plus populaire de l'année, étant donné qu'il se produit, pour l'hémisphère nord, lors de la période estivale.
Terminologie
Étymologie
Le mot « Perséides » (Modèle:Lang) provient du grec et identifie la descendance de Persée (Modèle:Lang / Perseús), fils de Danaé et de Zeus<ref>
Modèle:Lien web.</ref>. Puisque les traînées de la pluie d'étoiles filantes semblent provenir de la constellation de Persée, leur nom est devenu « Perséides ». La nomenclature est sensiblement la même pour les autres essaims.
Autre désignation
Les Perséides sont parfois appelées « larmes de saint Laurent », ce phénomène se produisant approximativement aux alentours de la fête de saint Laurent de Rome, le Modèle:Date- soit à la date d'anniversaire supposée de son martyr en 258 ap. J-C<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Essaim de météore et étoiles filantes
Lors de son parcours dans l'espace, une comète abandonne dans son sillage des débris arrachés par le vent solaire, constitués de gaz (dont vapeur d'eau), et de poussières. Il s'agit de météores. Lorsque la trajectoire de la Terre rencontre ce sillage, une partie des poussières impacte l'atmosphère terrestre, et provoque le phénomène connu sous le nom d'étoile filante.
Historique
Les Perséides sont l'une des plus anciennes pluies de météores recensées par écrit. Les premiers rapports datent de l'Modèle:Nobr en Chine et de l'Modèle:Nobr en Europe<ref name ="Perséides"> Modèle:Lien web.</ref>. Les archives connues d'observations systématiques de ce phénomène datent de 1779<ref name = "Delaye"> Modèle:Article.</ref>. Entre 1864 et 1866, Giovanni Schiaparelli remarque que les Perséides ont une orbite très semblable à celle de la comète Swift-Tuttle. Cette découverte lui permet d'expliquer l'intensité des Perséides en raison de la trajectoire de cette comète, qui a une orbite d'environ Modèle:Nombre. Les premières observations de l'astronomie contemporaine ont lieu entre 1868 et 1898.
Dans la nuit du Modèle:Nobr, le taux horaire (THR) observé était de Modèle:Nombre par heure. Jusqu'en 1920, ce taux a diminué jusqu'à Modèle:Nombre par heure, puis est resté constant. Un taux horaire zénithal hors norme de Modèle:Nombre par heure fut observé dans la grande période des Perséides, en 1920. Ce rapport a rapidement diminué à Modèle:Nombre par heure, jusqu'au milieu des Modèle:Nobr, où il a augmenté jusqu'à un maximum de Modèle:Nombre par heure en 1980.
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Un perséide à droite de la Voie lactée.
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Animation d'une pluie de Perséides.
Comète-mère
Giovanni Schiaparelli est le premier astronome à identifier la comète-mère des Perséides, Swift-Tuttle. Le nom de cette comète, découverte le Modèle:Date-, provient des deux astronomes Lewis Swift et Horace Parnell Tuttle, qui l'ont observée en même temps. Elle laisse une traînée de poussière cométaire sur son orbite, qui subit l'attraction gravitationnelle terrestre, et forme une pluie d'étoiles filantes qui se consument en pénétrant dans l'atmosphère terrestre. La majorité des poussières rencontrées date d'environ mille ans, mais quelques-unes proviennent du passage de la comète en 1862.
Description
Les étoiles filantes forment des traînées bien visibles dans le ciel d'été. Lorsque la Terre recoupe l'orbite de la comète, elle rencontre la traînée de poussière laissée par son passage. Environ Modèle:Unité de poussières se consument dans l'atmosphère en une année<ref name = "capespace"> Modèle:Lien web.</ref>. Ces grains de poussière pénètrent à approximativement Modèle:Unité (soit Modèle:Unité) dans l'atmosphère terrestre et se consument, créant ainsi une trainée lumineuse, ressemblant à une averse. Ils commencent à devenir lumineux à environ Modèle:Unité d'altitude et s'éteignent à environ Modèle:Unité en moyenne<ref name = "capespace"/>. Pendant ce phénomène, les Perséides peuvent atteindre une température de Modèle:Unité (Modèle:Unité) à cause de la compression intense subie par l'air se trouvant devant les particules de poussière<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de leur observation, ces traînées semblent provenir d'un point unique appelé radiant. Il s'agit d'une illusion d'optique provoquée par l'effet de perspective. Cette illusion est identique à celle qui donne l'impression à un automobiliste en mouvement que les gouttes de pluie frappant son pare-brise proviennent de l'avant et non du haut<ref name = "Delaye"/>. Le radiant de l'essaim météoritique est situé dans la constellation de Persée, à proximité immédiate de celle de Cassiopée.
Observation
L'observation des Perséides se fait principalement dans l'hémisphère nord pendant l'été, car l'orbite de la Terre croise celle de la comète au cours de cette période<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle est relativement facile à l'œil nu, vers le milieu du mois d'août<ref>Pierre Kohler, « Traquez les Perséides et les satellites artificiels », dans Sciences et Avenir, août 1995, Modèle:P..</ref>. Elle est meilleure en l'absence de nuages, par une nuit sans lune, dans un lieu sombre et avec le moins de pollution lumineuse possible. La présence des étoiles de la Petite Ourse dans le ciel est une bonne indication que le lieu est propice à l'observation des Perséides<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'observation est également facilitée lorsque le regard de l'observateur est dirigé 50° au-dessus de l'horizon en direction du nord-est<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Quantification des météores
Année(s) | Lieu d'observation | Nombre de météores par heure (en moyenne) |
---|---|---|
De 1869 à 1898 | 50 | |
De 1911 à 1920 | 4 | |
De 1920 à 1970 | 65 | |
De 1971 à 1980 | 200 | |
De 1980 à 1988 | 70 | |
1991 | Japon | 450 |