Philadelphia (film, 1993)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Lang ou Philadelphie au Québec est un film de procès américain dramatique réalisé par Jonathan Demme, sorti en 1993. Il s'agit du premier film venant de Hollywood qui traite du sida, de l'homosexualité et de l'homophobie. Le scénario est de Ron Nyswaner. Les rôles principaux sont joués par Tom Hanks et Denzel Washington.

Tom Hanks gagne son premier Oscar du meilleur acteur pour son rôle d'Andrew Beckett, alors que le titre de Bruce Springsteen, Streets of Philadelphia, reçoit l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1994 ainsi que le Grammy Award de la chanson de l'année en 1995. Nyswaner est aussi nommé pour l'Oscar du meilleur scénario original, mais il perd face à Jane Campion pour La Leçon de piano.

Le film est en partie inspiré de l'histoire de Geoffrey Bowers.

Synopsis

Andrew Beckett est un brillant avocat et il est homosexuel. Son début de carrière dans le cabinet de Charles Wheeler et associés, un des plus grands cabinets d'avocats de Philadelphie, est prometteur. Il est adulé par son milieu et rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais un jour, il est licencié, officiellement pour faute professionnelle. Convaincu qu'il a été chassé parce qu'il a le sida, Andrew décide d'attaquer le cabinet pour licenciement abusif. Aucun avocat ne souhaitant se saisir du dossier, il se résigne à assurer sa propre défense. Puis il rencontre son confrère Joe Miller, avocat noir très ambitieux qui, à cause de ses propres tendances homophobes, refuse dans un premier temps de le défendre. Il finit toutefois par accepter afin de rétablir la justice que bafoue le cabinet Wheeler.

Fiche technique

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Distribution

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Sources et légende : version française (VF) sur RS Doublage<ref>« Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 22 février 2015</ref>. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec<ref>« Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 22 février 2015</ref>

Production

Scénario

Ce film est largement inspiré (pour au moins 54 scènes selon la conciliation légale) de la vie de Geoffrey Bowers<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La véritable histoire de Geoffrey F. Bowers.</ref>, avocat licencié par le cabinet Baker McKenzie et décédé en 1987 - et du cas d'un autre avocat, Clarence B. Cain, de Philadelphie, séropositif abusivement licencié par Hyatt Legal Services, firme du célèbre avocat et homme d'affaires Modèle:Lien (HLS avait été condamné en 1990 à verser la somme de Modèle:Unité)<ref>A Lawyer with AIDS Wins a Legal Victory, and Gives His Employer Some Unwelcome Publicity, The New York Times, 13 avril 1990</ref>.

La ville de Philadelphie est née du rêve de son fondateur, William Penn, qui souhaitait montrer un exemple de tolérance aux autres nations. C'est là que se trouve l'intérêt du choix de cette ville et le paradoxe, entre cette ville symbole de tolérance et l'intolérance vis-à-vis des personnes atteintes du sida que ce film dénonce.

Rôles

Daniel Day-Lewis, Michael Keaton, William Baldwin, Keanu Reeves, Robin Williams, Bill Murray et Andy García avaient été pressentis pour incarner Andrew Beckett avant que Tom Hanks ne soit choisi. Jonathan Demme a dû plaider la cause de l'acteur Ron Vawter afin que TriStar Pictures accepte de l'engager dans le rôle de Bob Seidman : Vawter était séropositif (il est mort en 1994)<ref name="imdb trivia">https://www.imdb.com/title/tt0107818/trivia</ref>.

Edward Rendell, alors maire de Philadelphie, apparaît en cameo : en réponse à la question d'un journaliste, il assure que le cabinet d'avocat perdra la clientèle de la ville s'il est reconnu coupable de discrimination après avoir licencié Beckett. Rendell refusa d'apprendre un texte et préféra parler d'une façon naturelle, comme il en avait l'habitude. La scène ne fut filmée qu'une fois, et Rendell reçut le surnom d'Eddie One Take (Eddie « du premier coup »). Denzel Washington retrouvera le réalisateur Jonathan Demme neuf ans plus tard pour Un crime dans la tête, remake du film de 1962 réalisé par John Frankenheimer.

Tournage

Fichier:Philadelphia City Hall - 1.jpg
L'énorme statue de William Penn, fondateur de Philadelphie (en grec : la ville de l'amour fraternel) surmonte le beffroi du City Hall (l'hôtel de ville, qui abrite le tribunal civil où se déroule le procès). Cette statue apparaît plusieurs fois dans le film, en particulier prise en plongée et en gros plan grâce à un hélicoptère équipé d'une Wescam.

Le tournage du film s'est déroulé entre Modèle:Date- et Modèle:Date-. Tom Hanks a perdu jusqu'à 11 kilos pour incarner Andrew Beckett, au fur et à mesure de la progression de la maladie du personnage, alors qu'au contraire Denzel Washington fut prié de prendre du poids<ref name="imdb anecdotes">Ces renseignements, comme les suivants, sont extraits d'IMdB : Fiche IMDb - Anecdotes. Consulté le Modèle:Date</ref>.

Selon l'interview de Tom Hanks dans le documentaire The Celluloid Closet (1996), les scènes montrant plus d'affection entre lui et Banderas ont été coupées au montage, notamment une scène de lit (l'édition DVD produite par Automat Pictures inclut cette scène)<ref>Philadelphia. Dir. Jonathan Demme. Perf. Tom Hanks, Denzel Washington. TriStar Pictures, 1993.</ref>. La scène de la bibliothèque a été tournée à la Fisher Fine Arts Library sur le campus de l'université de Pennsylvanie. Lors d'une gay-party costumée, Miller s'est déguisé en « procès » (law-suit : son costume, suit, est couvert de papiers légaux), alors qu'Andrew et son amant Miguel, en uniformes d'officiers supérieurs de l'US Navy, dansent ensemble : allusion au statut des homosexuels dans l'armée américaine. Ils en étaient en principe exclus, mais Bill Clinton, qui avait promis de régler le problème, n'avait fait promulguer qu'une directive atténuante : la règle Don't ask, don't tell, qui sera appliquée de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="imdb trivia" />.

53 personnes séropositives apparaissent dans le film, et selon une légende urbaine, 43 d'entre elles seraient mortes dans les 12 mois suivants. En fait, ces morts ont eu lieu dans les années suivantes<ref name="imdb anecdotes" />. C'est bien Tom Hanks, alors enfant joufflu, qui figure dans les petits films de famille, à la fin<ref name="imdb trivia" />.

Bande originale

La bande originale du film est constituée de plusieurs chansons interprétées par différents artistes et de la musique originale composée par Howard Shore. La chanson Streets of Philadelphia de Bruce Springsteen connaît un important succès international et reçoit plusieurs distinctions. L'aria La mamma morta, tirée de l'opéra Andrea Chénier d'Umberto Giordano est chantée par Maria Callas, qui a rendu cet air célèbre.

  1. Streets of Philadelphia - Bruce Springsteen - 3:56
  2. Lovetown - Peter Gabriel - 5:29
  3. It's in Your Eyes - Pauletta Washington - 3:46
  4. Ibo Lele (Dreams Come True) - RAM - 4:15
  5. Please Send Me Someone to Love - Sade - 3:44
  6. Have You Ever Seen the Rain? - Spin Doctors - 2:41
  7. I Don't Wanna Talk About It - Indigo Girls - 3:41
  8. La mamma morta - Maria Callas - 4:53
  9. Philadelphia - Neil Young - 4:06
  10. Precedent - Howard Shore - 4:03

Accueil

Accueil critique

Philadelphia est globalement bien reçu par la critique dans les pays anglophones. Le site Rotten Tomatoes lui attribue un taux d'approbation de 80 %, sur la base de cinquante-quatre critiques collectées et une moyenne de 6,7/10<ref name="Rotten">Modèle:Lien web.</ref>. Dans son consensus, le site lui reproche de s'adonner à des clichés Modèle:Citation<ref name="Rotten"/>.

Dans une critique contemporaine du Chicago Sun-Times, Roger Ebert a attribué au film trois étoiles et demie sur quatre et a déclaré qu'il s'agissait d'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Christopher Matthews du Seattle Post-Intelligencer a écrit que Modèle:Citation<ref name="Ryll 2015">Modèle:Lien web</ref>. James Berardinelli de ReelViews a écrit que Modèle:Citation<ref name="Ryll 2015"/>. Rita Kempley du Washington Post a écrit que Modèle:Citation<ref name="Ryll 2015"/>.

En France, le film est aussi bien accueilli par la presse spécialisée ou généraliste, obtenant une moyenne de 3,6/5 sur le site Allociné, à partyde l'interprétation de critiques provenant de cinq titres de presse<ref name="Allociné">Modèle:Lien web.</ref>.

Box-office

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Distinctions

Récompenses

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Nominations

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Classement

Le personnage d'Andrew Beckett est classé Modèle:49e des héros dans le classement AFI's 100 Years... 100 Heroes and Villains.

Impact dans la culture populaire

Dans l'épisode Jared a le SIDA de la série animée South Park, la scène du licenciement de Jared par Subway pour avoir vanté les bienfaits amincissants du SIDA est une parodie de celle du licenciement de Tom Hanks dans le film. À la suite de quoi, Jared parcourt les rues de South Park, sur fond d'une parodie de Streets of Philadelphia de Bruce Springsteen.

Notes et références

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Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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