Philippe Habert (politologue)
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Philippe Habert, né le Modèle:Date de naissance à Neuilly-sur-Seine et mort le Modèle:Date de mort à Paris, est un politologue français.
Biographie
Jeunesse et études
Philippe Habert naît dans une famille modeste<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il étudie à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il est diplômé en 1984. Il obtient ensuite un diplôme d'études supérieures en études politiques au sein de l'institut, en 1986<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Il obtient le titre de docteur en science politique pour une thèse dirigée par Alain Lancelot sur le Modèle:Citation<ref name=":0" />.
Parcours professionnel
Philippe Habert est nommé maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris. Il fait partie du petit groupe dirigeant rassemblé par le directeur Alain Lancelot, aux côtés de Richard Descoings, Dominique Reynié, Laurence Parisot<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Philippe Habert était également directeur des études politiques du journal Le Figaro et consultant à TF1.
Le Modèle:Date, il épouse à la mairie du [[5e arrondissement de Paris|Modèle:5e de Paris]], Claude Chirac, la fille cadette, également sa conseillère de communication, du maire de Paris, ancien Premier ministre et futur président de la République, Jacques Chirac. C'est par l'intermédiaire de son conseiller Pierre Charon qu'il rencontra Habert. Claude Chirac avait choisi comme témoins Nicolas Sarkozy et Jean-Michel Goudard<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La relation du couple devint vite tumultueuse à la suite d'une déclaration en direct à la télévision, le Modèle:Date-, lorsqu'Habert critique Édouard Balladur, allié de son beau-père, Claude Chirac désavouant alors publiquement ces propos<ref name="Express"/>.
Le Modèle:Date-, il est retrouvé mort à son domicile parisien situé dans le Modèle:Arrondissement. Les circonstances de sa mort sont attribuées après autopsie à un empoisonnement. Il pourrait s'agir d'un suicide ou d'un accident par absorption de médicaments<ref name="Express">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa mère affirme que son fils ne s'est pas suicidé<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin (Modèle:10e division).
Prix Philippe-Habert
Le prix Philippe-Habert est décerné conjointement chaque année depuis 1995 par Le Figaro et par Sciences Po. Le comité d'attribution est placé sous la présidence d'honneur de Bernadette Chirac.
- Quelques lauréats du prix Philippe-Habert de sciences politiques
- 1994 : Pierre Mathiot (catégorie "Jeunes espoirs"), Jean-Marie Donegani et Marc Sadoun
- 1997 : Christine Guionnet (catégorie "Jeunes espoirs")
- 1998 : Lucien Jaume<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2000 : Virginie Guiraudon<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2001 : Pierre-André Taguieff
- 2002 : Eddy Fougier
- 2003 : Marc Lazar
- 2005 : Monique Canto-Sperber
- 2006 : Émile Perreau-Saussine
- 2007 : Jacques Sémelin et Ronald Hatto<ref>Modèle:Article.</ref>
- 2009 : Gilles Kepel (catégorie "chercheurs confirmés") et François Purseigle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, (catégorie "Jeunes espoirs")
Notes et références
Ouvrages
- Philippe Habert, Pascal Perrineau et Colette Ysmal, Le Vote éclaté. Les élections régionales et cantonales des 22 et Modèle:Date-, Presses de Sciences Po, 1992 Modèle:ISBN
- François Goguel, Philippe Habert et Colette Ysmal, L'Élection présidentielle 1988 : Résultats, analyses et commentaires"", Le Figaro-études politiques, 1988 Modèle:ISBN
- Le Nouvel Électeur, Vinci, 1996 Modèle:ISBN
