Phyllobates

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[[Image:Cites {{#switch: II

| I =I| II =II| III =III| #default =I}}.svg|link=|alt=Sur l'annexe II de la CITES|30px]] Annexe II , {{#if: 17-02-2005 |Rév. du 17-02-2005 |Date de révision inconnue}}{{#if: |
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Phyllobates est un genre d'amphibiens de la famille des DendrobatidaeModèle:Bioref.

L'origine du nom de genre Phyllobates dérive des termes grecs Modèle:Lang qui signifie « feuille » et Modèle:Lang qui veut dire « grimpeur », faisant référence au comportement de certains amphibiens de la famille des Dendrobatidae aux mœurs très arboricoles, pouvant évoluer sur les feuilles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les cinq espèces de ce genre se rencontrent au Nicaragua, au Costa Rica, au Panama et en Colombie. Les batrachotoxines, qui sont des toxines extrêmement létales, ont été seulement détectées sur les grenouilles du genre Phyllobates et sont stockées dans les glandes de leur peau. Trois des cinq espèces (Phyllobates aurotaenia, Phyllobates bicolor et Phyllobates terribilis) composant ce genre sont notamment connues pour être utilisées dans le cadre de la chasse par des peuples amérindiens de Colombie afin d'empoisonner leurs flèches.

Toutes les espèces de ce genre ont été inscrites à l'annexe II de la Cites afin de contrôler leur commercialisation.

Liste des espèces

Selon Modèle:Bioref :

Répartition

Fichier:Phyllobates map-fr.svg
Distribution géographique des différentes espèces de Phyllobates.

Les cinq espèces de ce genre se rencontrent au Nicaragua, au Costa Rica, au Panama et en ColombieModèle:Bioref.

Trois des cinq espèces vivent dans l'ouest de la Colombie. Ainsi, Phyllobates aurotaenia se rencontre entre 90 et Modèle:Unité d'altitude dans les départements de Chocó et de Valle del Cauca dans le bassin des río Atrato et río San Juan, sur le versant ouest de la cordillère Occidentale<ref name="UICN-PA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Phyllobates bicolor se trouve dans les départements du Cauca, du Chocó, de Risaralda et de Valle del Cauca<ref name="UICN-PB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, à une altitude comprise entre 400 et Modèle:Unité<ref group="A">Modèle:Harvsp</ref>, au niveau du bassin supérieur du río Atrato et du río San Juan, près du río Raposo et à la source du río Sipí<ref name="amphibiaweb-PB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Quant à Phyllobates terribilis, elle se rencontre sur la côte du Pacifique de la Colombie dans le département de Cauca, à une altitude comprise entre 100 et Modèle:Unité, au niveau du bassin supérieur du río Saija<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Des spécimens de cette espèce ont également été découverts dans le département de l'Antioquia<ref>Modèle:Article</ref>.

Phyllobates lugubris vit dans l'extrême Sud du Nicaragua, au Costa Rica et dans l'ouest du Panama tandis que Phyllobates vittatus se rencontre au Costa Rica, dans les environs du golfe Dulce, entre 20 et Modèle:Unité d'altitude.

Description

Ces grenouilles sont très colorées.

Toxicité

Fichier:Batrachotoxin2.svg
Structure de la batrachotoxine.

Les grenouilles du genre Phyllobates sont extrêmement dangereuses. En effet, elles sécrètent de la batrachotoxine, un des poisons les plus violents connus. Chez les batraciens, cet alcaloïde stéroïdien a été seulement détecté sur elles<ref name="DDS-20000724"/>. La batrachotoxine empêche les nerfs de transmettre les impulsions électriques, laissant les muscles dans un état de relâchement et pouvant ainsi entraîner une insuffisance cardiaque ou une fibrillation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La batrachotoxine, qui est stockée dans les glandes de la peau des grenouilles du genre Phyllobates à des degrés divers (Phyllobates lugubris et Phyllobates vittatus en produisant bien moins que les autres)<ref group="A">Modèle:Harvsp</ref>, a également été retrouvée dans les plumes et la peau de cinq oiseaux toxiques de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (le Pitohui bicolore, le Pitohui variable, le Pitohui huppé, le Pitohui noir et l'Ifrita de Kowald)<ref name="DDS-20000724">Modèle:Article</ref>. Chez les espèces de grenouilles du genre Dendrobates, qui dépendent de la sous-famille des Dendrobatinae comme Phyllobates terribilis, on retrouve également d'autres toxines telles que la histrionicotoxine et la pumiliotoxine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Comparaison des quantités de batrachotoxines présentes dans les différentes espèces de Phyllobates<ref name="cordell">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Batrachotoxine (µg) Homobatrachotoxine (µg) Batrachotoxinine A (µg)
Phyllobates bicolor et
Phyllobates aurotaenia
20 10 50
Phyllobates terribilis 500 300 200
Phyllobates vittatus 0,2 0,2 2
Phyllobates lugubris <ref>Selon l'ouvrage The alkaloids : chemistry and physiology [1993 Modèle:ISBN, Modèle:P.192], chez plusieurs populations de Phyllobates lugubris du Panama et du Costa Rica, les quantités de batrachotoxines peuvent même ne pas être détectables.</ref> 0,2 0,1 0,5

Les Phyllobates et l'Homme

Phyllobates terribilis est la plus toxique de toutes les grenouilles. Ainsi, avec Phyllobates aurotaenia et Phyllobates bicolor qui sont également très toxiques, elles sont toutes les trois connues pour être utilisées dans le cadre de la chasse par des peuples amérindiens de Colombie. C'est notamment le cas de deux groupes constitutifs du peuple Chocó : les Noanamá et les Emberá<ref group="A">Modèle:Harvsp</ref> qui, pour empoisonner leurs flèches de sarbacane, les frottent au préalable sur la peau de Phyllobates terribilis lorsqu'elle est vivante<ref group="A">Modèle:Harvsp</ref>. Avec ces fléchettes, ils peuvent ainsi tuer des animaux comme des tapirs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. La méthode est différente pour les deux autres espèces de grenouilles qui sont moins toxiques. En effet, après les avoir empalé sur une tige de bambou<ref name="A344" group="A">Modèle:Harvsp</ref>, les indiens chocoes les exposent vivantes au-dessus d'un feu afin que leur corps exsude une sorte d'huile jaune<ref name="desmaisons">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ils imprègnent ensuite la pointe de leur flèches avec le liquide<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> qu'ils ont recueilli en raclant la peau du batracien<ref name="desmaisons"/>. Bien que le poison utilisé sur les flèches soit très puissant, les indiens peuvent manger sans risque d'intoxication les animaux qu'ils ont tués durant la chasse. En effet, bien que toutes les toxines ne soient pas thermolabiles, la cuisson de la viande va globalement les détruire<ref>Modèle:Article</ref>.

Publication originale

Liens externes

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Notes et références

Ouvrages utilisés

Modèle:Références

Autres références

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