Pierre Antoine François Huber
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire
Pierre François Antoine Huber, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Wendel dans l'électorat de Trèces et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un général français de la Révolution, de l’Empire et la Restauration.
Biographie
Du volontaire au sous-lieutenant
Enrôlé volontaire dans le [[1er régiment de chasseurs à cheval (France)|Modèle:1er de chasseurs à cheval]] le Modèle:Date-, il fait les campagnes de 1793, ans II, III, IV et V, à l'armée de Sambre-et-Meuse. Brigadier le 5 thermidor an II, il se fait remarquer le 27 fructidor an III au combat d'Anelshorn, se trouve le 16 prairial an IV à la bataille d'Altenkirchen et est blessé d'un coup de sabre à la figure le 29 thermidor suivant à l'affaire de Bamberg. Il combat à Liptengen le 8 germinal an V et devient brigadier-fourrier le 30 prairial de la même année. Passé à l'armée du Rhin, il est nommé maréchal des logis le Modèle:1er an VI et maréchal des logis-chef le 23 floréal suivant ; il se trouve au passage du Rhin le 5 floréal an VIII, devient adjudant sous-officier le 12 prairial suivant et se signale au combat d'Ober-Batzheim le 16 du même mois.
Il est mis à l'ordre du jour de l'armée pour sa conduite à Hohenlinden le 12 frimaire an IX, et se fait encore remarquer le 28 du même mois au combat de Lambach où il est atteint d'un coup de feu au pied droit. À Schwanenstadt, l'ennemi, pour retarder la marche de l'armée française, a mis le feu à un pont sur le Voogt ; aussitôt qu'il s'en aperçoit, Huber, accompagné par l'autre adjudant, se précipite dans l'eau et parvient, malgré une grêle de balles et de mitraille, à éteindre le feu et à conserver ce passage. Rentré en France après la paix, il tient garnison à Verdun pendant les ans X et XI, est promu sous-lieutenant provisoire le 2 messidor an X et confirmé dans ce grade le 9 nivôse an XI.
Sous l'Empire
Employé au camp de Bruges les ans XII et XIII, Huber est créé membre de la Légion d'honneur le 26 frimaire an XII et fait les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne, de l'an XIV à 1807, avec la division de cavalerie du Modèle:3e de la Grande Armée. Il se distingue au combat de Lambach et au passage de la Traun le 10 brumaire an XIV ainsi qu'au combat de Mariazell le 17 du même mois. Le 10 frimaire suivant il est à Haag où il est blessé d'un coup de feu, et le lendemain, malgré sa blessure, il fait des prodiges de valeur à Austerlitz. Lieutenant au choix de corps le Modèle:Date- et confirmé dans ce grade par décret impérial du Modèle:Date- suivant, il devient adjudant-major le Modèle:Date- de la même année. Capitaine le Modèle:Date- à la suite de la bataille d'Eylau, il passe au [[22e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:22e de chasseurs à cheval]] le Modèle:Date- et est employé à l'armée du Nord. Il fait les campagnes de 1810 et 1811 en Espagne et en Portugal, où il mérite le grade de chef d'escadron qui lui est conféré le Modèle:Date-.
Aide de camp du général de division Montbrun le Modèle:Date-, Huber prend part à la campagne de Russie et est blessé d'un coup de biscaïen à l'omoplate gauche. Colonel le Modèle:Date-, officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date- de la même année, il est créé baron de l'Empire le Modèle:Date- ; il fait la guerre d'Allemagne et la campagne de France. Commandeur de la Légion d'honneur le Modèle:Date- et général de brigade le Modèle:Date- suivant, il est mis en non-activité le Modèle:1er septembre de la même année et est nommé chevalier de Saint-Louis et inspecteur-adjoint à l'inspecteur de cavalerie de la division militaire au mois de décembre. Après le retour de l'île d'Elbe, un décret impérial du Modèle:Date- confie au baron Huber le commandement de la Modèle:1re de cavalerie du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} corps de l'armée du Nord, avec laquelle il fait la campagne de Belgique.
Au service du roi
Rentré dans sa position de non-activité le Modèle:1er septembre suivant, Huber est employé à l'inspection de cavalerie dans la Modèle:14e militaire le Modèle:Date-. Compris dans le cadre d'activité de l'état-major général de l'armée le Modèle:Date-, il est nommé inspecteur général de cavalerie dans la Modèle:3e militaire le Modèle:Date-. Appelé au commandement de la Modèle:1re de la Modèle:8e au Modèle:3e de l'armée des Pyrénées le Modèle:Date-, il est nommé grand officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, obtint le grade de lieutenant-général le Modèle:Date- et reçoit la plaque de Modèle:4e de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne le Modèle:Date- de la même année. Rentré en France à la fin de cette campagne, et mis en disponibilité le Modèle:Date-, il est admis à la retraite le Modèle:Date-. Le général Huber meurt le Modèle:Date-. Son nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest.
