Pierre Chevallier (homme politique)

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Pierre Chevallier est un médecin et une personnalité politique française de la Modèle:IVe République né le Modèle:Date de naissance à Orléans (Loiret) et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville<ref name="DicoParlement1940">Modèle:DicoParlement1940</ref>.

Il a participé à la résistance intérieure française durant la Seconde Guerre mondiale puis exercé les fonctions de maire d'Orléans, député du Loiret et secrétaire d’État à l'Enseignement technique, à la Jeunesse et aux Sports.

Dans le cadre de ses mandats, Pierre Chevallier participe à la reconstruction d'Orléans, notamment celle de la rue Royale avec ses arcades selon l'ordre classique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Flonneau">Modèle:Lien web</ref>. Au Parlement, il devient un spécialiste de l'urbanisme et plaide également pour l'aménagement de la région naturelle du Val de Loire et la préservation de son patrimoine.

Il meurt assassiné par sa femme Yvonne à l'âge de 42 ans, cette dernière bénéficiant de la mansuétude judiciaire pour ce crime passionnel.

Biographie

Jeunesse et études

Issu d'une famille bourgeoise (grand-père et arrière-grand-père médecins, père maître-potier bien connu à Orléans), Pierre Chevallier est né avenue Dauphine, à Orléans. Il suit des études de médecine à l'université de Tours puis de Paris ; il soutient une thèse en gynécologie puis devient médecin à Orléans en 1937<ref name="DicoParlement1940"/>,<ref name="Flonneau"/>.

Résistance

Au début de la Seconde Guerre mondiale en 1939, il est mobilisé en tant que médecin-lieutenant puis il participe aux combats. Il est fait prisonnier en Modèle:Date- et est envoyé à Münster avant d'être libéré fin Modèle:Date-<ref name="Flonneau"/>. À son retour à Orléans, il ouvre un cabinet de médecine et participe à la résistance intérieure française. Il intègre durant l'hiver 1942-1943 le mouvement Libération-Nord créé par le politicien et médecin français Pierre Ségelle<ref name="DicoParlement1940"/>,<ref name="Flonneau"/>.

Carrière politique

Le Modèle:Date, il devient maire provisoire de la ville d'Orléans tout juste libérée. En mai 1945, il conserve sa fonction après s'être présenté sur la liste des résistants menée par André Dessaux<ref name="DicoParlement1940"/>.

Après la guerre, il exerce la fonction de député du Loiret Union démocratique de la Résistance dans la première assemblée nationale constituante de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:République| République }} }} du Modèle:Date au Modèle:Date. Il assure un nouveau mandat dans la seconde assemblée nationale constituante de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:République| République }} }} du Modèle:Date au Modèle:Date. Il est à nouveau élu député du Loiret à l'Assemblée nationale le Modèle:Date sur la liste du Rassemblement des gauches républicaines (RGR)<ref name="DicoParlement1940"/>.

En octobre 1947, il est réélu maire d'Orléans<ref name="Flonneau"/> et prend la présidence du groupe Union démocratique et socialiste de la Résistance à l'Assemblée nationale en Modèle:Date-<ref name="DicoParlement1940"/>.

Il est réélu député du Loiret RGR le Modèle:Date<ref name="DicoParlement1940"/>.

Le Modèle:Date, sous la présidence de Vincent Auriol, il est nommé secrétaire d'État à l'Enseignement technique, à la Jeunesse et aux Sports dans le second gouvernement Pleven<ref name="DicoParlement1940"/>.

Assassinat et hommages

Le lendemain, alors qu'il s'apprête à se rendre à l'inauguration du comice agricole et de la reconstruction du pont suspendu de Châtillon-sur-Loire, son épouse Yvonne, qu'il avait connue lors de ses études alors qu'elle était sage-femme en 1935, l'abat de cinq balles de revolver, dans leur immeuble bourgeois du centre-ville, au 13, rue Jeanne-d'Arc d'Orléans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'épouse Chevallier appelle le commissariat d'Orléans et attend les policiers en tenue de veuve<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle explique au commissaire Gazano, un ami de la famille, avoir été « prise de folie ». Elle savait que son mari qui la délaissait avait une maîtresse. Jalouse, elle lui reproche son infidélité et sa violence verbale en ce matin du Modèle:Date et le confrontant, ce dernier l'aurait menacé de la quitter. Lorsqu'elle menace de se tuer, son mari l'aurait provoquée en disant : Modèle:Citation<ref>Cf Modèle:Ouvrage</ref>.

Après dépaysement du procès<ref group="note">Dépaysement à Reims car dans la région d'Orléans, tout le monde appréciait Pierre Chevallier, ce qui aurait pu nuire à l'impartialité des débats et du jugement.</ref>, Yvonne Chevallier est jugée les 5 et Modèle:Date par la cour d'assises de la Marne à Reims. L'avocat général Lindon fait un réquisitoire d'une extrême indulgence, réclamant deux ans de prison ferme, mais le jury l'acquitte<ref group="note">Après cet acquittement, Yvonne Chevallier, sur le conseil du curé de sa paroisse, pratique sa profession de sage-femme à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane française), à l'hôpital André-Bourron, au poste de directrice de la pouponnière et de PMI, tout en donnant des cours aux infirmières jusqu'en 1963. De retour en France en 1963, elle s'est éteinte à l'âge de 72 ans, le Modèle:Date, chez elle, à Lamotte-Beuvron. Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>, sous les vivats du public ; l’événement est fortement médiatisé, les journaux anglais annonçant ironiquement, à la suite de cet acquittement, une hécatombe de maris français trompant leur femme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les jurés, tous masculins<ref name="Soir">Modèle:Lien web</ref>, reconnaissent « un crime commis sans préméditation dans une crise purement passionnelle »<ref name="Flonneau"/>.

Des obsèques nationales sont célébrées en son honneur à Orléans le Modèle:Date en présence du président du conseil, René Pleven<ref name="DicoParlement1940"/>. Il est inhumé au cimetière Saint-Marceau d'Orléans<ref name="Flonneau"/>.

Depuis 1956, une allée d'Orléans située à proximité du faubourg Madeleine porte le nom de Pierre Chevallier. Par ailleurs, le peintre orléanais Georges Blanchard a réalisé un portrait de Pierre Chevallier.

Décorations

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

<references />

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

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