Pieter van Laer

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste

Pieter Jacobsz. van Laer ou van LaarModèle:Note, dit en Modèle:Lang-it ou, en français, le Bamboche (baptisé à Haarlem le Modèle:Date et probablement mort à Haarlem à l’automne 1642), est un peintre, dessinateur et graveur néerlandais (Provinces-unies) appartenant à l’École hollandaise, et actif durant plus d’une décennie à Rome. Son style fut imité par plusieurs artistes, que l’on a appelés les « Modèle:Langue ».

Biographie

La date de naissance exacte de Pieter van Laer est inconnue, mais on connaît sa date de baptême : le Modèle:Date à Haarlem<ref>Date renseignée par le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie : né en 1599 et baptisé le 15 décembre de cette année, d'après G.H. Kurtz, « Archiefsprokkeling. Nog eens : Bodding (van Laer) », in Oud Holland 73 (1958), p. 231-232. Toutefois, selon un autre auteur, Waller, il serait né le 13 juillet 1582.</ref>.

Van Laer a peut-être été un élève d’Esaias Van de Velde l'Ancien (1587-1630)<ref name="ficheprado">Modèle:Lien web.</ref>. Après un voyage d’étude à travers la France, il partit en compagnie de son frère Roeland pour l’Italie, où il s’établit en 1625, à Rome<ref name="ficheprado"/>. Là, il fit la connaissance de peintres tels que Claude Lorrain, Nicolas Poussin et Joachim von Sandrart. Il se joignit également aux Bentvueghels. Les Italiens, soit à cause de ses sujets de prédilection, soit à cause de son corps difforme<ref name="ficheprado"/>, lui attribuèrent le surnom peu flatteur d’« Modèle:Langue » (Le Bamboche, ou Le Pantin).

Fichier:Self-portrait by Pieter-Jacobsz van Laer.jpg
Scène magique avec autoportrait

À Rome, il fait partie des instigateurs de la Modèle:Langue (« bande de peintres »), une confrérie créée en 1623 par les artistes néerlandais établis dans la ville afin de protéger leurs intérêts<ref name="ficheprado"/>.

Au nombre des autres artistes qui travaillèrent avec ou dans la lignée de Van Laer, on peut compter Johann Philipp Lemke (1631-1711)<ref>J.R. Hobbes, p. 132.</ref>.

Bien que son style pictural était ouvertement dédaigné par des peintres italiens prééminents de Rome et de Bologne, comme Andrea Sacchi, Francesco Albani et Guido Reni, les œuvres de van Laer finirent par être très prisées au fil du temps. Au départ, pour vivre de ses toiles, le peintre a dû dépendre de la vente sur le marché et de revendeurs, plutôt que de commandes ; cependant, en l’espace d’une décennie passée à travailler à Rome, il pouvait réclamer la somme très respectable de 30 à 35 scudi par peinture. Parmi ceux qui possédèrent ses toiles figurent Pietro Testa, Cassiano dal Pozzo, le marquis Vincenzo Giustiniani et, plus tard, le marchand flamand actif à Naples Gaspar Roomer. Van Laer devait aussi consacrer une série de gravures à Don Ferdinando Afan de Ribera, le vice-roi d’Espagne, à Naples<ref>Haskell 135-6.</ref>.

Aux environs de 1638, van Laer quitta RomeModèle:Sfn pour revenir aux Pays-Bas où, jusqu’à sa mortModèle:Note, il fut principalement actif à Amsterdam et à Haarlem. En 1641, un dessin de lui parut dans un livre, le Haarlems liedboek (Chansonnier de Haarlem) ; on ne sait plus rien à son sujet après cette date, si ce n'est que dans le testament de sa sœur, daté de 1654, il est fait mention de sa mort, douze années auparavant<ref>Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie.</ref>.

Style pictural

Fichier:LAER Pieter van The Flagellants.jpg
Les Flagellants, circa 1635

Tout comme c’est le cas pour d’autres italianisants, l’influence italienne est clairement visible dans ses décors. Van Laer remplit cependant ceux-ci de scènes de la vie populaire au caractère modeste typiquement néerlandais — scènes de fêtes, de jeu, de chasse, avec des paysans, des bergers, des marchands de foireModèle:Etc.Modèle:Sfn Cette idée fut souvent imitée par d’autres italianisants, lesquels furent appelés les « Modèle:Langue »Modèle:Note, d’après le surnom italien de van Laer. C'est une vision non officielle et non monumentale de la capitale romaine qui est ainsi mise en lumière par van Laer et par ses nombreux disciplesModèle:Sfn. Parmi ceux-ci figurent, notamment, Andries Both et son frère Jan, Michelangelo CerquozziModèle:Sfn, le Français Sébastien Bourdon et Jan Miel, ainsi que Philips Wouwerman<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le type même d'œuvres reçut en français le nom de « bambochade ».

Les tableaux de van Laer sont marqués par une composition et un dessin habiles, avec un souci particulier de la perspective. Ses couleurs, selon Modèle:Lien, sont « généralement d’un ton de brun chaud, parfois très clair, mais plus souvent dense, et sa réalisation est ample et vigoureuse<ref>« generally of a warm, brownish tone, sometimes very clear, but oftener heavy, and his execution broad and spirited ».</ref> ». On lui attribue également certaines eaux-fortes, comme Modèle:Langue, conservée au musée du Prado<ref name="ficheprado"/>.

Fichier:Pieter van Laer - Departure from the Inn - WGA12371.jpg
Départ de l’hôtellerie, 1639-42
Musée du Louvre

Œuvres

Seules trente œuvres sont attribuées à Pieter van Laer, dont seulement trois travaux signés ayant été produits en Italie. En plus d'huiles sur toile, il a notamment réalisé un dessin et une série d'estampes d'animaux domestiques. Graveur talentueux, ses estampes sont toujours liées à ses œuvres peintes<ref name="ficheprado"/>.

En France

En Italie

En Allemagne

  • Société carnavalesque dans une auberge, Huile sur toile transposée sur bois, 54 × 82 cm, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich.

Notes et références

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Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cornelis de Bie, Het Gulden Cabinet, 1662, p. 169
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Francis Haskell, Patrons and Painters : Art and Society in Baroque Italy, 1980, rééd. 1993, Yale University Press, p. 135–136.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} James R. Hobbes, Picture collector's manual ; Dictionary of Painters, T. & W. Boone, Londres, 1849. Numérisé par Googlebooks (2006) de Oxford Library, p. 132.[1].
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Extraits de Encyclopædia Britannica, Modèle:11e anglaise.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jean-Baptiste Descamps, La vie des peintres flamands, allemands et hollandois, avec des portraits gravés en taille-douce, une indication de leurs principaux ouvrages, & des réflexions sur leur différentes manières, t. 2, p. 207
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Giuliano Briganti, Ludovico Trezzani, Laura Laureati, The Bamboccianti. The Painters of Everyday Life in Seventeenth Century Rome, Rome, Ugo Bozzi, 1983, p. 37-77.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Francis Haskel, Patronos y pintores, Madrid, Cátedra, 1984, p. 141, 143-144, 146-147 et 149.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} I bamboccianti. Niederländische Malerrebellen im Rom des Barock, cat. exp., Milan, Electa, 1992.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} I bamboccianti, pittori della vita popolare nel seicento, cat. exp., Roma, Palazzo Massimo alle Colonne, 1950, p. 46-65.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jakob Rosenberg, Seymour Slive, Engelbert Ter Kuile, Dutch Art and Architecture 1600-1800, Harmondsworth, Penguin Books, 1976, p. 300-302.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jesusa Vega, Catálogo de estampas, Madrid, Museo del Prado, 1992, p. 354, n.º 1797.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Modèle:Ouvrage

Liens externes

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