Plancy-l'Abbaye

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Plancy-l’Abbaye est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

S'étirant sur la rive droite (ou nord) de l'Aube, le village est à mi-distance entre Anglure et Arcis-sur-Aube.

Fichier:Plancy-l'Abbaye panorama.jpg
Panorama au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Lieux-dits et écarts

  • À l'abbaye-sous-Plancy : le Gué, Mort Guillaume, la Motte-aux-Thibauts, Notre-Dame-de-Bon-Secours, la Perthe, Riverolle, Saint-Martin, Saint-Victor sur un cadastre non daté.
  • les Bordes, la Caroline, les Chatelliers, Châtillon la Clairotte, les Crouillères, la Franchise, la Grange-des-Champs, la Maladière, les Marais, le Petit-Bois, au cadastre de 1810.
  • À Viâpre en 1810, l'écriture était Viâpre et avait comme écarts : la Folie, le Moulin-à-Vent.

Urbanisme

Typologie

Plancy-l'Abbaye est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), forêts (7,9 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • Plancy en 1793 et 1801, Plancy-l'Abbaye en 1969<ref name="Cassini"/>.
  • Absorbe en 1969, L`Abbaye-sous-Plancy puis Viâpres-le-Grand en 1972<ref name="Cassini"/>.
  • À l'origine, un peu à l'écart en aval de la rivière, la zone habitée la plus à l'ouest constituait une commune à elle seule, nommée alors Abbaye-sous-Plancy Viâpres-le-Grand et Saint-Victor ou Vitré furent aussi absorbés. Et c'était à Plancy que se concentrait (et se concentre encore) le gros de l'habitat, à l'endroit où la route D 7 en provenance de Champfleury (au nord) franchit la vallée pour se diriger vers Méry-sur-Seine.
  • La première mention est Abbatia sub Planciaco d'où Plancy est issu dans une mention de Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, vicomte de Troyes, qui fit une donation en 1163.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Plancy avait une maladrerie qui dépendait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'hôpital de Méry. Les sœurs oblates de Saint-François de Sales fondèrent, en 1838 une maison à Plancy.

Le village était fortifié, en 1538 un sire de Plancy la décrivait Louis, sire de Plancy ; et parès avons trouvé fossé, muraille, défense, boulevard et se nommoit ville au dit temps et après. Et en 1549 Item j'ai ma ville de Plancy fermée de fossés profonds, murailles, tours, pons levis, defenses, boulevarts comme a ville appartient, à moi appartenant et donne congé a entrer l'eau quand bon me semble. En 1359, la ville est libérée par Henri de Poitiers de la coupe des troupes anglo-navarraises commandées par Eustache D'Abrichecourt.

La ville de Plancy était commerçante, assez pour avoir sa mesure, dès 1232 et avait deux foires, l'une à la Saint-Laurent et une à la Sainte-Madelaine qui était déplacée depuis La Perthe par autorisation de Henri Le Libéral en 1273. Elle avait une halle qui brûla en 1656 et qui était le lieu de justice seigneuriale, mais aussi des tisserands : en 1767 on décomptait quatre fabricants de bas au métier et onze tisserands. Elle avait une synagogue et une école hébraïque au temps d'Henri le Libéral<ref>Théophile Boutiot</ref>.

En 1789, la commune dépendait de l'intendance de et la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sézanne.

Le prieuré de Plancy

C'était un prieuré d'hommes fondé en 1080 par Gillette, dame de Plancy<ref>Charte non daté mais estimée à 1076-1090.</ref> qui la confiait à Molesme. Gil donnait des bâtiments et deux moulins situé ad Ulmos<ref>Laurent, Cartulaire de Molesme, II, p212.</ref>. Ce qui engendrait des variantes sur le noms : Monasterium ad Ulmos, S. Maria ad Ulmos, S. Mariade Abbatia et Abbatia sub Planciaco entre 1146 et 1169.

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Viâpre

Citée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Viâpre, aujourd'hui disparue, avait des caves où l'on entrait par un puits<ref>D'Arbois de Jubainville, Rép. Archéo., 22.</ref>. En plus du prieuré, la seigneurie dépendait de la baronnie de Plancy. Agnès et Humbert de Viâpre portaient le nom vers 1230 mais la première mention de biens à Viâpres date de 1273 pour la fratrie Jacquin, Marie et Agnès de Viâpre qui avaient cens et coutumes à Viâpre<ref>Arch. Nat. franç., 11574, f°8.</ref>. Parmi les autres seigneurs, on peut nommer l'abbaye de Toussaints<ref>Archives départementales de la Marne, H 355.</ref> et le prieuré de Gaye.

Saint-Victor

Aussi relevé, Saint-Vitré était un village à trois kilomètres de Plancy, Saturniacus devait être la retraite du saint éponyme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Saint Victor de Plancy sur orthodoxievco.net.</ref>. En 1076 et en 1089, la dame Gile de Plancy donnait un four à Saint-Victor au prieuré. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants nommaient la chapelle : la Pénitence de Saint-Victor<ref>Courtalon, topog. hist., III, 451.</ref>. Des fouilles du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mirent au jour des fondations de bâtiments et un cimetière<ref>Notes de M. de Saint-Aubin, archiviste de l'Aube en 1925.</ref>.

Dans les années 1970, les deux communes "indépendantes" de Plancy et de Abbaye-sous-Plancy fusionnèrent pour constituer une nouvelle entité administrative, Plancy-l'Abbaye.

Forêt domaniale de la Perthe : Elle doit son nom aux deux fermes situées au lieu-dit « la Perthe » et qui, une fois réquisitionnées en 1918, servirent de casernement, puis d'aérodrome militaire. Le terrain de La Perthe fut créé en 1918 pour accueillir le CIACB (Centre d'Entrainement pour l'Aviation de Combat et de Bombardement). Près de Modèle:Unité situés de chaque côté de la route Courcemain - Champfleury furent ainsi réquisitionnés afin de construire un aérodrome, des casernements et un vaste champ de manœuvre où les pilotes pouvaient s'exercer au tir et au bombardement.

Après la guerre, l'aéronautique militaire décida de conserver ce vaste ensemble. Les procédures d'acquisitions furent lancées en 1922. Les hangars Bessonneau furent remplacés dans les années 1920 par trois hangars métalliques.

Si les casernements et les trois hangars étaient au nord de la route, l'aérodrome proprement dit se situait, lui, au sud. La plateforme doubla sa superficie au milieu des années trente (mais en restant dans les limites du camp) pour dépasser les Modèle:Unité (Modèle:Unité x Modèle:Unité). Dans l'entre-deux-guerres, le camp de La Perthe était une annexe de la base aérienne de Romilly-sur-Seine qui y maintenait un détachement de gardiennage. À périodes régulières, les unités de l'aéronautique (puis Armée de l'Air) venaient y effectuer des manœuvres facilitées par la proximité du camp militaire de Mailly. L'école de pilotage de Romilly (perfectionnement des officiers pilotes) l'utilisa comme terrain annexe en 1938-1939. En 1939-1940, La Perthe fut un terrain d'opérations qui vit passer plusieurs unités (GB I/51, GAO 512 et I/514, GB I/15, GC III/2, GC II/1, Centre d'application d'observation aérienne, etc.). Un dépôt de munitions y fut également installé. Les Allemands l'utilisèrent après le débarquement allié en Normandie, pour le stationnement des IV/JG27 et II/JG53. Fortement bombardé en Modèle:Date- par les Américains, les installations n'étaient plus qu'un champ de ruines à la Libération. Les Américains y installèrent alors un dépôt. En 1946, l'aérodrome fut déclassé et le foncier de Modèle:Unité fut remis aux Eaux et Forêts qui le transformèrent en forêt.

Politique et administration

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Démographie

Modèle:Population de France/section

En 1954, les deux communes n'avaient pas encore fusionné. Plancy comptait alors 734 habitants alors que Abbaye-sous-Plancy n'en dénombrait que 101.

Économie

  • Exploitations agricoles
  • Usine Végétable Industrie (groupe Lunor), légumes cuits sous vide.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Plancy-l'Abbaye, église.jpg
L'église Saint-Julien

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Publications

  • Le marquisat de Plancy et ses seigneurs, par le baron G. de Plancy, 1895, Arcis-sur-Aube, Imprimerie Léon Frémont
  • Fort comme Plancy entouré de roseaux (De Plancus à Plancy-L'Abbaye), par Hubert Richard, 2004.
  • Plancy, collection "Autrefois" (photographies anciennes), 2009, éditions La Belle Lurette Modèle:ISBN.

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail