Plante (pied)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Anatomie

La plante du pied est sa partie inférieure, qui met en contact le corps avec le sol.

Le terme « plantaire » caractérise ce qui est relatif à la face inférieure du pied.

Fonctions

C'est sur cette partie du pied que le corps prend appui lorsqu'un individu se tient debout, marche, saute ou court. La plante du pied joue un rôle important Modèle:Citation<ref>André-Deshays, C., & Revel, M. (1988). Rôle sensoriel de la plante du pied dans la perception du mouvement et le contrôle postural. Méd Chir Pied, 4(4), 217-223.</ref>.

C'est une zone réflexe (notamment marquée par le réflexe de Babinski chez l'enfant de 0 à 6 ans<ref>Walshe, F. (1956). The Babinski plantar response, its forms and its physiological and pathological significance. Brain, 79(4), 529-556.</ref>). Le réseau nerveux de la plante du pied informe aussi le cerveau sur la nature du sol et son degré de pente, sur sa nature plus ou moins glissante, sa température, etc.

Caractéristiques

La plante du pied est épaisse, mais aussi localement<ref>Gerthoffer, J. (1982). Cartographie du seuil de perception de la pression de la plante des pieds. Ann Kiné, 9, 469-474.</ref> très innervée notamment au sommet de la voûte plantaire, ce qui en fait (en fonction des individus) la partie du corps humain qui est la plus sensible ou presque (chatouilles).

La forme de la plante de pied humaine est unique chez les primates, en raison notamment d'un pouce de pied qui n'est plus préhensile et de la position debout adoptée par l'Homo sapiens<ref>Volkov, T. (1905). Variations squelettiques du pied chez les primates et dans les races humaines. Laffray fils et gendre ; Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 1903 Vol 4, n°4 pp. 632-708</ref>.

La plante du pied est aussi généralement chez les femmes plus tendue, généralement bien plus chatouilleuse et moins ridée que celle de l'homme.

Les veines sont plus profondes et mieux protégées sous le pied que sur le dessus du pied<ref>Lejars, F. (1980). Les veines de la plante du pied. Archives de physiologie, 5.</ref>.

La peau peut en être moite ou transpirante, plus ou moins selon les individus et la manière dont ils sont chaussés et habillés.

Massages

Le fait de masser la plante des pieds aurait selon la réflexologie des vertus curatives : cela libérerait des Modèle:Référence nécessaire capables de soulager divers organes du corps humain.

Culture

Dans certaines cultures, la plante du pied bénéficie d'un certain attrait sexuel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans certains pays orientaux et d'Asie, il est offensant de montrer la plante du pied d'un individu<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref>.

Pathologies

  • Durillons
  • Desquamations, à la suite de certaines maladies ou intoxications (par le mercure par exemple) ou à la suite de certaines carences alimentaires<ref>VAN DAELE, G. (1938). http://lib.itg.be/open/ASBMT/1938/1938asbm0653.pdf Sur une affection de carence et de déséquilibre diététique observée au Congo (buaki des indigènes)] (PDF, 17 pages)</ref>
  • Lésions ulcéronécrotiques (chez les diabétiques et lépreux notamment)
  • Pian<ref>Hermans, E. H. (1939). Pian de la plante du pied et de la paume de la main. Acta leidensia, 14, 111-118.</ref>

Illustrations

Références

Modèle:Références

Articles connexes

Bibliographie

  • Loth, E. (1913). Étude anthropologique sur l'aponévrose plantaire. Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 4(6), 601-609.
  • WALSHE, F. (1956). The Babinski plantar response, its forms and its physiological and pathological significance. Brain, 79(4), 529-556.

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