Pol Bury

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste

Pol Bury, né à Haine-Saint-Pierre (La Louvière) dans la province de Hainaut le Modèle:Date et mort à [[15e arrondissement de Paris|Paris Modèle:15e]] le Modèle:Date<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>, est un peintre et sculpteur belge. Régent de Cinématoglyphe du Collège de 'Pataphysique.

Pol Bury a pratiqué le dessin, la peinture, la sculpture, la gravure mais aussi l’écriture, la création de bijoux, la construction de fontaines, et la réalisation de plusieurs courts métrages expérimentaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est considéré comme un artiste contemporain majeur, reconnu internationalement, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce sont surtout ses reliefs et ses sculptures cinétiques qui ont donné à l’artiste sa place dans l’histoire de l’art. Maître du mouvement lent, il maîtrise le temps dans ses réalisations mobiles, ses fontaines qui dégagent à la fois quelque chose de troublant et une grande sérénité, amusent et animent tout espace où l’eau peut jouer : ville ou campagne, parc historique ou espace contemporain... Qu’elles soient à tubes ou à bulles, en acier, en cuivre ou en une autre matière, les fontaines de Bury font appel au génie créateur de l’artiste et à son imagination technique et mathématique.

Biographie

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Sculptures de Pol Bury au début du boulevard du Roi Albert II à Bruxelles.
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Sculpture de Pol Bury devant l'immeuble Régent 44 à Bruxelles.

Pol Bury naît à Haine-Saint-Pierre près de La Louvière. À Modèle:Nobr, en 1938, il commence des études artistiques, de peinture et de dessin, à l’académie des beaux-arts de Mons. À la même époque, il rencontre le poète wallon Achille Chavée, un maître à penser du surréalisme en Wallonie. Le poète fait entrer Pol Bury dans le groupe surréaliste « Rupture » qu'il a fondé en 1934. Influencé par Yves Tanguy, Pol adhère, comme de nombreux membres du groupe, à l’idéologie communiste et peint ses premiers tableaux surréalistes. Après sa rencontre avec René Magritte, il travaille, en 1940, pour la revue L'Invention collective de Magritte et Raoul Ubac, et participe à l’Exposition internationale du surréalisme en 1945.

En 1946, il oriente sa peinture vers l'abstraction. Il dépasse la manière de peindre représentative, thématique et fixe des surréalistes et réfléchit sur les possibilités picturales de la couleur et de la forme. L’incompréhension de ses amis surréalistes le force à les quitter. Il entre alors dans le groupe de La Jeune Peinture Belge (fondé en 1945) qui se dissout en 1948, puis entre dans le groupe Surréaliste révolutionnaire fondé par Christian Dotremont et Joseph Noiret en 1947, qui fusionne vite avec CoBrA. De 1948 à 1951, il contribue à la rédaction et l’illustration de la revue Cobra, et participe aux expositions du groupe. En 1950, une visite de l'exposition d'Alexander Calder à la Galerie Maeght l'influence grandement et l'incitera plus tard à s'adonner à la sculpture. En 1952, Pol Bury est un des fondateurs du groupe Art Abstrait qui correspond mieux à ses recherches artistiques du moment, basées sur son approche admirative de l’œuvre de Mondrian. Certaines de ses peintures s'approchent aussi du style de Miró.

En 1953, il abandonne peu à peu la peinture et réalise ses premiers Plans mobiles, des panneaux dont l’aspect dépend de l’angle de vue. Durant cette même année, il crée, avec André Balthazar, l’Académie de Montbliard<ref>Une institution d’où sortira plus tard le Daily-Bul, une revue qui deviendra une maison d’édition</ref>.

Les nouvelles œuvres de Pol Bury, qui apparaissent en 1955, s'inscrivent dans le cinétisme, sont des œuvres en mouvement ; le mouvement étant un « symbole de précision et de calme d’une méditation en action ». Bury participe même à l'exposition Le Mouvement à la Galerie Denise René en 1955. Avec des matériaux choisis, le bois, le liège, l’acier inoxydable, le laiton et le cuivre, il réalise ses Multiplans, en utilisant divers éléments, des boules, des disques, et les jeux de lumière. De 1959 à 1963 il crée la série des « ponctuations ». En 1961 il emménage à Paris.

Il s’installe en 1961 à Paris où il fait sa première exposition personnelle dans la galerie d'Iris Clert, en 1962. Bury commence sa grande série des Volumes ouverts et fermés, en 1963. L'année suivante il part pour les États-Unis, enseigne six mois à l'université de Berkeley et trois mois au Modèle:Langue de Minneapolis.

En 1964, il représente la Belgique à la Biennale de Venise. Il expose en 1966 des lithographies à la Librairie La Hune (boulevard Saint-Germain) à Paris. Otto Hahn dans L'Express écrit à leur propos : Modèle:Citation<ref>Otto Han, Sélection expositions, L'Express Modèle:N° du 3-9 octobre 1966, Modèle:P.</ref>.

[[Fichier:Plaque Pol Bury, 236 boulevard Raspail, Paris 14.jpg|vignette|Plaque Modèle:N° boulevard Raspail ([[14e arrondissement de Paris|Modèle:14e arrondissement de Paris]]), où il vit de 1968 à 2005.]]

Au cours des années 1970, deux rétrospectives de son œuvre circulent respectivement à travers les États-Unis et l’Europe.

Au début des années 1970, pour la Fondation Maeght, il co-réalise quatre courts-métrages expérimentaux<ref>Modèle:Lien web</ref> avec le réalisateur, photographe et écrivain français, Clovis Prévost<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref> : Une leçon de géométrie plane<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> (1971), 8 500 tonnes de fer<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> (1971), 135 km/h<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref> (1972) et 25 tonnes de colonnes<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref> (1973).

En 1976, il crée sa première fontaine hydraulique. S’inscrivant toujours dans le mouvement cinétique, ses sculptures, autrefois silencieuses, font maintenant du bruit. Pol Bury n’a cessé de concevoir de nouvelles fontaines en acier, toutes plus surprenantes les unes que les autres, utilisant des formes simples, cylindres, sphères, demi-sphères, triangles, pour différentes institutions et lieux tels que le musée Guggenheim de New York ou les jardins du Palais-Royal de Paris. Dans ces fontaines, l’eau est utilisée pour défaire l’équilibre instable des volumes d’acier.

Pol Bury meurt le Modèle:Date- à Paris<ref>Modèle:Article</ref>, alors qu’une importante exposition de ses fontaines est en cours au château de Seneffe<ref>Site du château de Seneffe.</ref>. Il avait lui-même choisi ce lieu, estimant que Modèle:Citation bloc

En 2014, le réalisateur belge Arthur Ghenne<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref> lui consacre un film documentaire de moyen-métrage, Pol Bury, la poésie de la lenteur<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref> (57 min, 2014), produit par la cinémathèque de la Communauté française de Belgique.

Une autre rétrospective<ref>Modèle:Article</ref> lui est consacrée en 2015 à la fondation EDF de Paris<ref>Voir sur fondation.edf.com.</ref>.

En 2022, le Centre Daily-Bul & C° et le MiLL (La Louvière) initient une série d'évènements autour du Centenaire de la naissance de Pol Bury.

Sculptures

Livres illustrés

Essais

  • Pol Bury, Les caves du Botanique, Bruxelles, Les Éditions du Botanique, 1986, 179 p.
  • Le syndrome de Pontier, Paris, Allia, 2015, 24 p., (gratuit) Modèle:ISBN.

Filmographie

Réalisateur

Documentaires

Vidéos

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie sélective

Article connexe

Liens externes

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