Pontpierre (Moselle)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pontpierre est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Village de l'ancien comté de Créhange, Pontpierre est rattaché à la France en 1793. Culturellement, la commune fait partie du pays de Nied et d'une manière plus large, de la Lorraine. La langue traditionnelle du village est le francique mosellan, dialecte pratiqué dans le pays de Nied. Cette langue est une des branches du francique lorrain (appelé aussi Platt).

Géographie

Localisation

Pontpierre est une commune rurale qui se situe en Moselle, dans le nord-est de la France, à 34 kilomètres de Metz à vol d'oiseau. Le village est traversé au sud par la Nied allemande ainsi que de tout son long, du nord au sud, par un ruisseau qui prend sa source à Tritteling-Redlach, le Hoellengraben (ou Wustbach).

À l'origine, Pontpierre aurait été concentré sur l'ensemble de la rue de Téting, du cimetière jusqu'au carrefour de la route de Vahl. Les seuls bâtiments qui s'en éloignaient étaient les deux moulins du village, le premier dans la Muehletzel, abandonné au dernier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et aujourd'hui en ruines, et l'autre se situant sur la route de Métring.

Communes limitrophes

Les villages les plus proches sont Vahl-lès-Faulquemont à Modèle:Unité, Guessling-Hémering à Modèle:Unité et Teting-sur-Nied à Modèle:Unité. Les villes les plus proches sont Faulquemont à Modèle:Unité, Folschviller à Modèle:Unité et Créhange à Modèle:Unité. Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

La route départementale 20 construite au nord du village évite une forte circulation dans le village.

Modèle:...il y a trois arrêts de bus.

Lieudits

Sitzmannshaus est un écart de la commune<ref name="Bouteiller-Dictionnaire topographique"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Nied allemande, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Pontpierre.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité de la Nied Allemande peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Nied Allemande était jugé médiocre (orange)<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pontpierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,9 %), prairies (18 %), forêts (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %), zones urbanisées (6,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes<ref name="Bouteiller-Dictionnaire topographique">Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868</ref> :

  • Stegenbiedersorf en 1026 ;
  • Stegnibuderstorph en 1283 ;
  • Stembuderstroff en 1302 ;
  • Steguenbudestrof en 1320 ;
  • Bedestroff en 1332 ;
  • Stegebudestroff en 1400 ;
  • Steigbiderstorf en 1440 ;
  • Steinbiderstroff et Buderstroff en 1544 ;
  • Steinbiederstroff, Steinbiedersford (par ordre du duché de Lorraine) en 1594 ;
  • Pont de Pierre en 1604 et 1677 ;
  • Pontpierre ou Steinbidestroff au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
  • Pont-Pierre en 1793 ;
  • Steinbiedersdorf en 1871 ;
  • Pontpierre en 1919.

En allemand : Biedersdorff ou Steinbiedersdorff<ref name="Bouteiller-Dictionnaire topographique"/>, puis Steinbiedersdorf (1871-1919 et 1940-1944). En francique lorrain : Sténbidaschtroff<ref>François Summa et Alain Schadd, Muselfränkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis</ref> / Stémbidaschtroff, ou simplement Bidaschtroff.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pontpierre est également connue au niveau postal sous l'alias de Steinbider-Stroff<ref>Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie royale, 1845.</ref>.

Le nom roman Pontpierre n'est attesté que vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On trouve par exemple Pont de Pierre en 1604. Il est homonyme d'autres toponymes de ce type dans l'est comme Pompierre (Doubs, Pontepetra Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et Pompierre (Vosges, Pontem petreum Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). En revanche, la formule inverse déterminant déterminée Modèle:Page h' est la seule attestée en Picardie et en Normandie, et elle existe en Lorraine. Il s'agit dans ce cas d'un calque du germanique *Stainaz-bruʒō > Steinbrücken, nom de nombreuses localités allemandes.

Sobriquet des habitants : die Hämbische ou hämbische Köppe, littéralement les "têtes de bois de charme", c'est-à-dire les entêtés ; die Bunesse, les niais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Modèle:Section à sourcer En 1309, l’église de Pontpierre dépend de l’abbaye Saint-Martin-de-Glandières de Longeville-lès-Saint-Avold puis, en 1322, de Saint-Avold. En 1588, le comte de Créhange dont dépend le village autorise l'érection de l'église de Pontpierre en paroisse qui se place sous le vocable saint Érasme.

En 1635, dans le contexte de la guerre de Trente Ans, le village est ravagé par les Suédois, alliés du roi de France, Louis XIII. En 1680, Pontpierre est rattachée au royaume de France par arrêt de la Chambre de réunion<ref name="Bouteiller-Dictionnaire topographique"/>. Cependant, cette décision est cassée par le traité de Ryswick en 1697<ref name="Bouteiller-Dictionnaire topographique"/>. Pontpierre est un des rares villages où l'on constate la présence de juifs. On peut expliquer cela par le fait que les comtes de Créhange, de confession protestante, ont pris en protection la communauté israélite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Beaucoup de maisons sont louées aux juifs vu l'importance de leur présence.

En 1739, il devient nécessaire de restaurer et d'agrandir l'église. Le comte de Créhange doit, en sa qualité de collateur, pourvoir à la construction et à l'entretien de l'église mais il refuse. L'église est interdite d'accès car trop dangereuse. En 1741, le comte de Créhange, Adolphe de Wied-Runckel, prend la résolution de taxer les laboureurs du village pour la réparation de l'église. La première pierre de la rénovation est posée par le curé-archiprêtre de Pontpierre, Lambert. La tour, vestige unique du village avant l'invasion de 1635, est conservée. L'église, rénovée en 1742, peut désormais contenir environ Modèle:Unité (précédemment 280 places serrées)<ref>Archives départementales de la Moselle, voir Fonds Richard (J5818).</ref>.

En 1758, la communauté villageoise refuse de payer la milice obligatoire du cercle du Haut-Rhin. Il s'ensuit une dette pesante à long terme, que les villageois ne veulent toujours pas payer. En 1763, une révolte se met en place dans le village. Ceux qui refusent de payer l'impôt s'emparent des biens de ceux qui le payent. Le comte fait arrêter cinq villageois. Ils refusent de payer la taxe qui leur a été imposée. Une dernière révolte en 1768 fait réagir les autres villages et la révolte devient intercommunale : la moitié des villages sur le territoire lorrain du comté qui avait aussi des possessions en Rhénanie, soit quatre villages, se révoltent. Les villages sont condamnés par la cour impériale de Wetzlar à verser au comte 4 marks d'or (400 livres). On voit par ces incidents l'impopularité des comtes étrangers à la région Modèle:Incise que la plupart des habitants rejettent. Pour diverses raisons, les villageois se rebellent en 1769 et 1770. Les révoltés sont condamnés à restriction en 1778. La dette due au Cercle du Haut-Rhin n'est remboursée qu'en 1832. En 1785, Pontpierre compte Modèle:Unité dont Modèle:Unité, Modèle:Unité (18 % des habitants) et Modèle:Unité.

Pontpierre ne devient français que le Modèle:Date-<ref>Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.</ref>, par arrêté de la Convention et de manière définitive par l'article 6 du traité de Lunéville<ref name="Bouteiller-Dictionnaire topographique"/>. Tous les villages alentour sont déjà entrés dans la Révolution depuis les années 1789-1791, et le village se languit du jour où il va aussi s'y donner. La Révolution française trouble le village, principalement dans le domaine religieux  : le curé Boursier de Mondeville est interdit de célébrer la messe et est chassé par la population. Pourtant, certains habitants du village se réunissent la nuit dans une grange pour faire des messes basses. Plusieurs habitants sont surveillés et même emprisonnés pour leur foi dans le presbytère. Dans la maison This, un curé est caché ; il y célèbre la messe ainsi qu'à Lelling. Ce devait probablement être l'abbé Kremer de Lelling. Plusieurs curés constitutionnels se succèdent entre 1793 et 1803.

Le prêtre Jean Georges Lang, curé de 1803 à 1816, est contesté par une partie de la communauté, dont le conseil municipal. Il cultive du tabac et le vend en contrebande contrairement aux lois relatives aux plantations de tabac. Des paroissiens fidèles livrent au dépôt de Faulquemont Modèle:Unité de tabac. Il doit d'ailleurs payer une taxe en 1810 mais continue son activité illégale. Après de multiples pétitions et lettres adressées à l'évêque de Metz, la municipalité obtient gain de cause en 1816 et Jean Georges Lang préfère quitter le village.

En 1842, par la volonté du gouvernement français, le chemin de fer est construit dans toute la France et passe par la commune. Il faut cependant attendre une dizaine d'années avant la mise en service de la voie.

Fichier:Carte Postale ca1910.jpg
Carte postale datant d'environ 1910.

Pontpierre passe sous autorité impériale en 1871. Les nouvelles élections provoquent de profondes divisions dans le village : l'église en est le sujet central. Une première liste, menée par le maire sortant Jean Lang, souhaite que l'on restaure l'ancienne église, et une seconde liste, menée par Jean Christian Albert, souhaite la construction d'une nouvelle église. C'est la seconde liste qui l'emporte, et une nouvelle église, beaucoup plus grande que l'ancienne est inaugurée en Modèle:Date- au centre du village. Suivent les années suivantes un presbytère et une école. L'église est dédiée, comme l'ancienne, à saint Calixte {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, pape et martyr du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, patron du village depuis 1699.

En 1917, les cloches et les tuyaux de la façade de l'orgue sont réquisitionnés par les autorités allemandes. Les cloches sont remplacées par trois neuves par Causard de Colmar en 1924 et les tuyaux remplacés par Frédéric Hærpfer en 1929. En 1943, les autorités allemandes réquisitionnent à nouveau deux cloches. En 1948, de nouvelles cloches sont réalisées, la cloche restante étant réutilisée en refonte. Pontpierre redevenue française en 1919, et annexée de facto au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Reich en 1940, est libérée par les troupes américaines le Modèle:Date-.

Le village connaît depuis quelques années une période d'aménagements : le ruisseau qui travers le village est enfoui en 1963 ; un lotissement au lieu-dit Hinter der Reben est construit dans les années 1980-1990 ; la place de l'église est refaite et l'ancien jardin presbytéral laisse la place à la place de l'Europe en 2006 ; l'ancien presbytère est transformé en mairie en 2007 ; le lieu-dit Hanffeld et une partie du lieu-dit Muehletzel sont aménagés en lotissement de 2012 à aujourd'hui ; et un nouveau giratoire a été construit en 2018 le long de la route RD20 sur le ban de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Vie locale

Santé

Modèle:...

Culte

Le village possède une église catholique, l'église Saint-Calixte.

Enseignement

Pontpierre est rattaché à l'académie de Nancy-Metz qui fait partie de la zone B. Il y a une école maternelle et une école élémentaire. Le collège public du secteur est à Faulquemont (collège Louis-Pasteur).

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Commons-inline Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail