Puissance de deux

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Visualisation des puissances entières de 2, depuis 1 jusqu'à 1024 (20 à 210).

En arithmétique, une puissance de deux désigne un nombre noté sous la forme Modèle:MathModèle:Mvar est un entier naturel. Elle représente le produit du nombre Modèle:Math répété Modèle:Mvar fois avec lui-même, c'est-à-dire : <math>\underbrace{2 \times \cdots \times 2}_{n\ \mathrm{facteurs}}</math>.

Ce cas particulier des puissances entières de deux se généralise dans l'ensemble des nombres réels, par la fonction exponentielle de base 2, dont la fonction réciproque est le logarithme binaire.

Par convention et pour assurer la continuité de cette fonction exponentielle de base 2, la puissance zéro de 2 est prise égale à 1, c'est-à-dire que Modèle:Math.

Comme Modèle:Math est la base du système binaire, les puissances de deux sont courantes en informatique. Sous forme binaire elles s'écrivent toujours « 10000…0 », comme c'est le cas pour une puissance de dix écrite dans le système décimal.

En informatique, outre la base 10, on utilise très fréquemment le système binaire (base 2) puisque la logique booléenne est à la base de l'électronique numérique. Deux symboles suffisent: 0 et 1. Cette unité élémentaire ne pouvant prendre que les valeurs 0 et 1 s'appelle un bit (de l'anglais binary digit). Une suite de huit bits s'appelle un octet.

Allons maintenant dans l'autre sens et écrivons 77 en base 2. Il s'agit de faire une suite de divisions euclidiennes par 2. Le résultat sera la juxtaposition des restes. Le schéma ci-dessous explique la méthode:

Notations usuelles

Suivant le domaine d'activité, une puissance de deux se note :

Il existe plusieurs prononciations :

  • 2 exposant n
  • 2 puissance n
  • 2 à la puissance n
  • 2 élevé à la puissance n
  • n-ième puissance de 2

Informatique

L'informatique qui est basée sur le système binaire utilise toujours les puissances de deux. En particulier, 2n donne le nombre de façons dont les bits dans un entier binaire de longueur n peuvent être arrangés. Par exemple, un octet contient 8 bits et peut donc stocker 28 valeurs différentes (soit 256).

Aussi, un kibioctet contient 1 024 (210) octets.

La plupart des dimensions en informatique sont des sommes de puissances de 2, que ce soit pour la taille de la mémoire (2, 4, 8 ou 12 gibioctets), la résolution vidéo (pour un écran de 14 pouces, il y a généralement 640 par 480 pixels, où 640 = 512 + 128 et 480 = 256 + 128 + 64 + 32) ou le dimensionnement des mémoires de masse.

Premières puissances de deux

Les 33 premières puissances de deux<ref>La liste des Modèle:Unité puissance de deux figure dans les liens externes de la Modèle:OEIS.</ref> sont : Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Puissance de deux ayant comme exposant une puissance de deux

Les cellules de mémoires modernes et les registres manipulent souvent un nombre de bits qui est une puissance de deux. Les puissances les plus fréquentes qui apparaissent sont celles dont l'exposant est aussi une puissance de deux.

La notation Modèle:Retrait (et non (22)n, cette dernière expression valant en fait 22Modèle:Italique=4n).

Exemples<ref>La liste des <math>2^{2^n}</math> jusqu'à <math>n = 13</math> figure dans les liens externes de la suite Modèle:OEIS2C de l'OEIS.</ref>

Autres puissances de deux remarquables

Théorèmes

  • La [[série géométrique|somme des Modèle:Math premières puissances de 2]] est égale à la puissance de 2 suivante moins 1 :
    <math>S_n = \sum_{i=0}^{n-1} 2^i = 2^n-1</math>
    ou encore : toute puissance de 2 est égale à la somme de toutes les puissances de 2 inférieures plus 1 :
    <math>2^n=S_n+1.</math>
    Les puissances de 2 sont donc des nombres presque parfaits.
  • Un entier est divisible par 2n si et seulement si ses n derniers chiffres binaires sont tous des zéros.
  • Les puissances de 2 sont les seuls nombres qui ne sont pas divisibles par un nombre impair autre que 1.
  • Les chiffres des unités des puissances successives de 2 forment une suite périodique (2, 4, 8 et 6).
  • Les nombres formés par les chiffres des dizaines et des unités des puissances successives de 2 (en partant de 22) forment également une suite périodique (04, 08, 16, 32, 64, 28, 56, 12, 24, 48, 96, 92, 84, 68, 36, 72, 44, 88, 76 et 52)
  • Chaque puissance de 2 est une somme de coefficients binomiaux :Modèle:Retrait
  • Le nombre réel 0,12481632641282565121024… formé par la suite (2n)n∈ℕ des puissances de 2 est un nombre univers<ref>Dans son livre Modèle:Lang, David Gale donne une démonstration, et il cite un programme de cinq lignes de Stephan Heilmayr écrit en langage Mathematica, qui donne le plus petit exposant de 2 voulu quand on lui donne la séquence recherchée.</ref>.

Nombre premier de Mersenne

Modèle:Article détaillé Un nombre de Mersenne premier est un nombre premier de la forme 2N – 1. Par exemple, le nombre premier 31, qui s'écrit sous la forme 25 – 1.

Pour que 2N – 1 soit premier, il est nécessaire que N le soit, mais cette condition n'est pas suffisante. Le plus petit contre-exemple est
211 – 1 = 2047 = 23 × 89.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail