Pula

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Ville de Croatie

Fichier:La porte d'or de pula.jpg
La Porte d'or de Pula.

Pula (Modèle:En langue ; Modèle:En langue) est une ville et une municipalité située en Istrie, dans le comitat d'Istrie, en Croatie.

Au recensement de 2001, la municipalité comptait Modèle:Nb<ref name="statMunicipalité">Modèle:Recensement 2001 Croatie municipalité</ref>, dont 71,65 % de Croates, 5,83 % de Serbes et 4,82 % d'Italiens ; 8,28 % des habitants n'ont pas indiqué d'affiliation ethnique<ref name="statsEthnie">Modèle:Recensement 2001 Croatie ethnie.</ref>.

Il s'agit d’une commune bilingue croate/italien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le site officiel, voir aussi {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} la liste de villes et des municipalités dans le comitat d'Istrie (réf. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [1] Modèle:PDF) et la liste {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} narodne-novine (réf. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} le texte intégrale de la loi du 13 juillet 2006)</ref>. Pula est la seule localité de la municipalité.

Pula regroupe nombre d’architectures différentes dans un espace restreint. Les temples romains y défient les palais baroques, les églises chrétiennes font face aux villas autrichiennes, et des pans de murs médiévaux voisinent avec des édifices remontant à l’Antiquité.

Histoire

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Les dreadnoughts austro-hongrois à Pola en 1915.
Fichier:Confini Trieste-Istria2.jpg
La division de la Vénétie julienne entre Modèle:Date- et Modèle:Date- : en lilas, la zone A (occupation américano-britannique, administration civile italienne) ; en vert, la zone B (occupation et administration civile yougoslaves) ; en rouge, la « ligne Morgan » qui les séparait ; le territoire libre de Trieste en surimpression jaune ; et la frontière de 1954 en bleu (par laquelle Pula devient yougoslave), officialisée au traité d'Osimo.

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L’histoire de la ville de Pula remonte à près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une légende locale place le mythe des Argonautes, en quête de la Toison d'or, non pas en mer Noire, mais en mer Adriatique, et en fait les fondateurs de Polis, la future Pula. En fait, il y a bien eu une colonisation grecque dans les environs, sur l’île de Cres (Chersos en grec) où ils fondèrent la colonie d’Apsoris.

Un des plus importants édifices de la ville est l’amphithéâtre romain de Pula, arena en latin<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. On trouve également dans l’ancienne ville romaine de Pola un Temple d'Auguste, l’ancien capitole du forum (transformé en palais communal), un arc de triomphe (l'arc des Sergii), un mur d’enceinte en ruines et les restes (dont la façade) de deux théâtres antiques<ref name=":0" />.

Des fouilles récentes ont permis de mettre au jour les fondations de différents quartiers romains, les travaux sont encore en cours (2006).

Après avoir appartenu au thème byzantin de Dalmatie, Pola devient possession vénitienne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Fortifiée par l’ingénieur militaire français Antoine de Ville, la ville s'affirme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme la principale base navale de l’Autriche-Hongrie, et est renforcée en conséquence. Pola abritait un observatoire astronomique et le service hydrographique de la marine austro-hongroise. La ville est alors multiculturelle : il y a une majorité d’Italiens ainsi qu'une forte présence d'Autrichiens, de Slaves et d'autres nationalités dans la ville et ses environs.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, les troupes italiennes occupent Pola, annexée à l'Italie comme le reste de l’Istrie.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 4 mai 1945, la ville est prise par les troupes yougoslaves. Elle est occupée par les troupes anglo américaines.En 1947, en l'espace de quelques mois, Modèle:Unité sur une population d'environ 31 000 quittent alors la ville pour échapper aux massacres des foibe et choisissent la voie de l'exil. L'Modèle:Lien participe à une ambiance anti-italienne. Les maisons et les propriétés des Italiens exilés sont aussitôt occupées par des citoyens yougoslaves que le régime de Tito fait arriver du reste du pays. Puis, en 1954, est intégrée à la Yougoslavie (sous le nom de « Pula ») comme l’est déjà le reste de la péninsule istrienne depuis 1947. La cession de la ville est entérinée par le traité d'Osimo de 1975.

Transport

Fichier:Pula Arena aerial 1.jpg
L'amphithéâtre romain de Pula-Pola.

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Pula est l'arrivée de la piste cyclable EuroVelo 9 qui part de Gdańsk sur la mer Baltique et traverse Pologne, Tchéquie, Autriche, Slovénie et Croatie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'aéroport de Pula international est exploité par diverses compagnies lowcost (Ryanair, etc.) et la compagnie nationale Croatia Airlines, mais la plupart des liaisons aériennes se font par Trieste ou Zagreb.

Tourisme

En 1870 à Pula avait été créé le premier musée de la marine du monde en Autriche. C'est sur les îles au large de Pula que l'intelligentsia yougoslave résidait en été, de même que le maréchal Tito, dont la résidence a été ouverte au public en 2005.

Pula possède un festival de cinéma international, le Festival du film de Pula.

Maire

Liste des maires (Modèle:Lang) de Pula-Pola
Législature Nom Parti(s) Note
2005-2009 Modèle:Lien IDS
2009-2013 Modèle:Lien IDS-SDP <ref>Modèle:Lien web</ref>
2013-2017 Modèle:Lien IDS
2017-2021 Modèle:Lien IDS
2021-2025 Modèle:Lien Indépendant <ref name=FZ>Modèle:Lien web</ref>

Galerie d'images

Modèle:Autres projets

Jumelage

La ville de Pula est jumelée avec<ref>gemellate</ref> :

Modèle:Jumelages

Langues

La langue parlée par une très grande majorité des habitants est le croate, en particulier sous la forme čakavienne (parler ikavien).

De plus, une majorité des habitants parle italien, et l'activité touristique de la ville fait que de plus en plus de personnes parlent allemand et anglais.

La signalisation routière est bilingue, normalement affichée en double forme croate et italienne.

Monuments

Vestiges romains

Autres

Personnalités liées à la ville

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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