Raymond Du Perron de Maurin
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Raymond Du Perron de Maurin, né en 1902<ref name="HamonNBO">Modèle:Ouvrage</ref> et mort fusillé le Modèle:Date de décès, est un journaliste et collaborateur français durant l'occupation allemande.
Biographie
Il fut chef régional de la Solidarité française, un mouvement fasciste français des années 1930 et il fut correspondant en France de l’Institut international des questions juives de Francfort.
À l’été 1941, il s’engage dans la Légion des volontaires français (LVF)<ref name="HamonNBO" />. Réformé à la suite de blessures, il est nommé délégué régional au Commissariat général aux questions juives pour la Bretagne<ref name="HamonNBO" /> et se vante dans une lettre adressée au Kreisleiter de Marbourg (BA, 55R1233) d’avoir travaillé en collaboration étroite avec le SD.
En juin 1943, il crée le Cercle d’études national-socialiste (CENS)<ref name="HamonNBO" />.
Modèle:Début citationNous ne pouvons espérer notre relèvement que par une politique raciste et eugénique. L'apport de sang étranger ne peut qu'amener la disparition de notre culture. [...] La personne humaine ne pourra être protégée que dans une nation raciste<ref>Cité par Kristian Hamon dans son ouvrage Les nationalistes bretons sous l’Occupation</ref>.Modèle:Fin citation
En 1944, fonde la Milice française en Bretagne<ref name="HamonNBO" /> et combat les mouvements résistants. Il interrogea ainsi la femme de Goulven Mazéas avant sa déportation vers Drancy<ref name="HamonNBO" />.
Réfugié en Allemagne à Marbourg, il n’avait, à l’automne 1944, rien perdu de ses convictions, mais en voulait aux Allemands de le faire, avec sa famille, coucher sur la paille alors que des chambres libres dans les hôtels étaient réservées aux soldats allemands.
Jugé en France par la Cour de justice de Rennes, il fut condamné à mort et fusillé le Modèle:Date- à Rennes<ref>Pierre Serval, Une boule de neige en enfer, p. 279, 1980.</ref>.