Renwez

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Modèle:Infobox Commune de France

Renwez Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Cette commune correspond à un territoire pris sur la forêt au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce siècle de rupture et d'expansion des terres cultivables. Au-delà des « anciennes histoires de la frontière », pour reprendre l'expression de Jules Michelet, à qui ce lieu était très cher, le bourg a bénéficié très tôt, en plus de l'activité agricole et forestière, d'activités de nature pré-industrielle, avec notamment le textile, et la métallurgie.

Dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette tradition ouvrière est en retrait au bénéfice du secteur tertiaire, mais Renwez maintient une dynamique démographique positive. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le territoire de Renwez est situé sur un premier étage de terrain ardoisier (quartzites et de schistes grenus), sur un premier étage de terrain liasique (calcaire argileux), sur un deuxième étage de terrain liasique (calcaire sableux) et sur un terrain moderne (terre argilo-sableuse jaune)<ref name="géologie">Armand Buvignier et François Clément Sauvage, Statistiques minéralogiques et géologiques du département des Ardennes, Trécourt imprimeur, Mézières, 1842.</ref>.

Le lac des Vieilles Forges constitue la limite haute de la commune, dans la partie boisée. Plusieurs ruisseaux traversent ce territoire, dont le ruisseau des Prés d'En Bas et le ruisseau de la Goulotte, qui se rejoignent et se jettent dans la Sormonne, mais aussi le ruisseau de Falette et le ruisseau des Vaches.

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Urbanisme

Typologie

Renwez est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), prairies (30 %), terres arables (5,9 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Rannues en 1248, à lire : *Ranwes, Rancovado en 1304-46, Renweis en 1328-30, Rienwez en 1346, Ranwes en 1373<ref name="negre">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le second élément -wez représente le wallon wez qui signifie « passage » ou « gué »<ref name="Mortier">Paulette Mortier, Petite histoire de Renwez, numéro hors-série de la revue Terres ardennaises, en coédition avec la municipalité de Renwez, octobre 2006.</ref>. Il s'agit du même mot que « gué », mais avec conservation du [w] initial, commune aux langues d'oïl septentrionales et qui a évolué en [g] en français. Il est issu du vieux bas francique *wad « endroit guéable » que l'on peut restituer d'après le vieux haut allemand et le moyen néerlandais wat de même sens. Ils correspondent au latin vadum<ref>Site du CNRTL : étymologie du mot gué.</ref>. Les termes gué et dialectal weis sont aussi attestés au sens de « mare, abreuvoir » dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le premier élément est le nom de personne germanique Radingus selon Ernest Nègre<ref name="negre" /> qui se base sur la forme latinisée de 1304 - 1346. Cependant Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent les toponymes Rangen (Bas-Rhin) et Ranguevaux (Moselle, Ranconval en 1275) par le nom de personne germanique Rang-, Renco qui conviendrait aussi bien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le nom se prononce Ran-vé.

Histoire

Un territoire pris sur la forêt

Le village de Renwez est probablement apparu à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Mortier" />, au sein du domaine de Montcornet, à la suite des travaux de défrichements sur la forêt.

C'est une période de mutation, dopée par un essor démographique et économique. La forêt d'Ardenne ne présente déjà plus ses profondeurs impénétrables et cette étendue gigantesque décrite par Jules César, ou par Strabon. À Signy, à Élan, à Orval, des abbayes s'implantent, fractionnant l'antique domaine d'Arduinna.

En 1236, il est fait référence aux lois de Renwez dans une charte accordée aux habitants de Gédinne<ref name="bouillon">J. F. Ozeray, Histoire de la ville et du duché de Bouillon, 1864, p.90</ref>. Le village a donc rapidement bénéficié de libertés spécifiques<ref name="michelet">Jules Michelet, Histoire de France, tome sixième, 1841</ref>, et d'une limitation des droits de son seigneur, de nature sans doute à stabiliser une population sur ces nouvelles terres.

Le bourg d'Onchamps, à l'est de Renwez, est également défriché à la même époque. Il deviendra une autre seigneurie, avec son église, et son moulin. Au nord de Renwez, un troisième fief s'est créé, avec un château, le château de la Motte (dont il ne reste rien).

Heurs et malheurs d'un village à la frontière du royaume de France

Un siècle plus tard, ces territoires isolées sont menacés par des troupes, telles les hordes d'Eustache D'Abrichecourt, accompagnant sur leur flanc septentrional les colonnes du roi Édouard III d'Angleterre, qui chevauche à travers le royaume de France de Calais à Reims.

En 1446, cette guerre de Cent Ans touche à sa fin. Antoine de Croÿ, dit le Grand, qui a acquis la seigneurie de Montcornet vingt ans plus tôt fait remettre en état La Bergerie, un des trois moulins de Renwez<ref name="Mortier" />. Le village redémarre après une période de récession.

En 1478, dans le conflit entre le roi de France Louis XI et Charles le Téméraire, une bande armée bourguignonne ravage et incendie le village.

Le fils d'Antoine, Philippe Ier de Croÿ fait rebâtir l'église<ref name="Mortier" />. Les labourages des terres reprennent, les troupeaux se réinstallent, les femmes filent la laine. Un moulin de foulerie est installé au sud du village. Une fabrique de bas s'installe, qui sera renommée dans la région pendant trois siècles. L'industrie textile est l'activité industrielle prédominante de l'Ancien Régime. Discrètement, elle s'étend dans les villes et les campagnes<ref name="industrie">Denis Woronoff, Histoire de l'industrie en France, collection Points Histoire, éditions du Seuil, 1998</ref>.

Le sol de Renwez est également exploité, aussi bien l'argile de la Croix-Jarlot, les pierres d'Onchamps, les ardoises de l'Écaillère, et le minerai de fer de la Boutillette. Ce minerai est lavé à Onchamps et emmené vers les fourneaux et forges des Mazures<ref name="mineraifer">Léon Voisin, L'Extraction du minerai de fer dans les Ardennes, ouvrage publié par son auteur, Charleville-Mézières, 1994.</ref>. Sous l'influence technique des Liégeois, des hauts-fourneaux s'installent.

Les bourgs de Maubert-Fontaine et de Rocroi se fortifient, pour constituer une première barrière contre les troupes de Charles Quint, menaçantes aux frontières. Las, le danger vient aussi de l'intérieur avec les guerres de religion. Le duc de Guise est le chef du parti catholique. Les princes de Sedan sont calvinistes, de même qu'un seigneur de Montcornet. Tueries, misères et épidémies sont lots courants jusqu'à l’édit de Nantes de 1598, qui apaise le royaume de France. Un demi-siècle plus tard, c'est la Fronde et l'alliance du Grand Condé et des Espagnols. Ceux-ci incendient Renwez en Modèle:Date-<ref name="Mortier" />.

Les conflits reculent ensuite hors des frontières permettant au village de redémarrer.

Révolutions politiques et révolution industrielle

En 1789, l'assemblée des États généraux est convoquée à Versailles. C'est le début de la Révolution française.

À Renwez, les événements parisiens se répercutent, sans violence. La commune devient chef-lieu de canton, dans le département des Ardennes. Le curé de la paroisse quitte officiellement ses fonctions fin Modèle:Date-, n'ayant point adhéré à la constitution civile du clergé. Il sera ultérieurement arrêté et emprisonné à la chartreuse du Mont-Dieu, transformée en prison. Les biens du clergé sont vendus comme biens nationaux. L'état-civil se substitue au registre paroissial.

Des levées en masse sont effectuées pour renforcer l'armée. Une garde nationale est constituée dans le village. Le Modèle:Date-, elle est mise à contribution pour fouiller les bois à la recherche de prisonniers de guerre évadés de Rocroi. En 1814 puis en 1815, la commune est de nouveau envahie. En 1815, sous prétexte d'armes trouvées chez l'habitant, le maire est pris en otage et la commune doit payer une rançon<ref name="Mortier" />. Un médecin militaire prussien se fixe dans un village plus au sud, Clavy-Warby, par amour pour une ardennaise, s'y marie et s'y établit comme chirurgien. Un de ses fils, médecin comme lui, Charles Théophile Speckhahn, deviendra maire de Renwez.

Après ce nouvel épisode militaire, la vie reprend. De nombreuses activités s'implantent à Renwez : des brosseries (fabricant des brosses à polytric puis à chiendent qui comptent entre cinquante et cent ouvriers), des cloutiers, une filature puis deux (les filatures Poncelet et Mozet), une brasserie, un fabricant de chicorée, des fabricants de chaises, et une tourbière (exploitant la tourbe de la vallée des Aulnes). Une fabrique de briques (Vassal) a existé face au cimetière et comportait un bâtiment de 9 pièces en enfilade. Ces bâtiments sont aujourd’hui détruits. L'ardoisière de l’Écaillère rouvre en 1822, puis referme quelques années plus tard, sa rentabilité étant insuffisante. La fabrique de bas s'arrête victime de l'industrie anglaise textile. Autre évolution majeure, dans l'agriculture, la charrue brabant double est introduite. Cinq foires aux bestiaux se tiennent annuellement. L'exploitation de la forêt reste également une activité importante. En Modèle:Date-, le conseil municipal de Renwez délibère d'ailleurs sur l'écobuage ou l'essartage et se déclare favorable au maintien de cette pratique ancestrale<ref name="ecobuage">Didier Bigorne, L'essartage dans l'Ardenne forestière, revue Terres ardennaises, n°8 consacré à l'homme et la forêt, 1984.</ref>.

Une poste de distribution des lettres est créée ainsi qu'un corps de pompiers. Le premier train s'arrête à Renwez en 1869.

En 1848, la République est de nouveau proclamée à Paris. Quelques mois plus tard, les députés sont élus au suffrage universel (par les hommes uniquement) avec un bureau de vote par canton, les électeurs se présentant commune par commune et pendant deux jours : les électeurs de Renwez votent le Modèle:Date- de 7 h à 9 h, les électeurs de Saint-Marcel de 9 h à 10 h, etc. Après cette Deuxième République éphémère, lui succède le Second Empire qui s'écroule en 1870, avec la guerre franco-prussienne.

C'est la Troisième République, le démarrage de nouvelles activités industrielles avec la fonderie L'Union à partir de 1877 et la fonderie Prélat créée vers 1885, le passage à Renwez du chansonnier et militant Jean-Baptiste Clément<ref name="JBC">Didier Bigorgne, Jean-Baptiste Clément, une page d'histoire ardennaise, Terres ardennaises, 1985</ref>, l'émergence de syndicats, la laïcisation des écoles, la création d'une harmonie municipale, le développement de clubs de sports, et l'introduction d'un nouveau moyen de locomotion appelé à devenir populaire, le vélo.

Suivront les deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1939-1945, des guerres marquées par une occupation allemande de quatre ans chaque fois, et par des hécatombes dans les générations concernées. Entre les deux guerres, l'eau courante a été installée, et les travaux agricoles ou forestiers se sont de plus en plus motorisés.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Renwez a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en Modèle:Date-<ref name="Pnr">Création du PNR des Ardennes</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section La population de Renwez s'était accrue régulièrement durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce au développement des activités industrielles.
La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été marquée par une tendance inverse avec le recul de cette activité industrielle et l’impact des deux guerres mondiales.
L'après-guerre se caractéristique par une nouvelle croissance de la population, par une stabilisation dans les années 1970 sans doute due à l'évolution générale des structures familiales (réduction du nombre d'enfants, etc.), et depuis les années 1980, par une dynamique démographique remarquable.

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Héraldique

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Économie

Les usines ont fermé : fonderies, brosseries, etc.

Par contre, des commerces et des établissements de service animent la vie économique de la cité : une banque, une boulangerie, une boucherie, une charcuterie, un magasin de distribution, un bureau de tabac, une pharmacie (créée en 1953 par l'ancienne maire Jeanine Vastine et reprise ensuite par les exploitants actuels), trois médecins, un cabinet de dentiste, trois garages, trois salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, des entreprises du bâtiment, un hôtel des voyageurs, plusieurs gîtes ruraux, etc.

La commune compte aussi une école primaire, un centre d'accueil enfants, une brigade de gendarmerie, un centre de secours de sapeurs-pompiers et une poste.

Vie locale

Parmi les associations sportives, culturelles, et de loisirs, il faut citer notamment (liste non exhaustive) :

  • le GRAC présent sur plusieurs communes, dont Renwez, et premier club d'athlétisme ardennais,
  • le SIM, syndicat intercommunal de musique du canton de Renwez se consacrant à l'enseignement et à la pratique collective de la musique, de 5 ans à ...77 ans ou plus,
  • le tennis-club Les Mazures-Renwez,
  • le basket-club de Renwez,
  • le football et l'AS TRM (AS Tournes-Renwez-Les Mazures) présent en Ligue de Champagne-Ardenne de football,
  • l'Amicale-Equestre,
  • L'Espace-Danse de Renwez,
  • Les Godasses vertes renwéziennes, club de randonnée,
  • Les Fous du volant, club de badminton,
  • La Société de tir de Renwez,
  • L'Association de Pêche Les Triages de Renwez principalement sur le lac des Vielles-Forges (carpes et carnassiers).
  • La chorale d'Antan de Renwez.
  • Le groupement de Chasse en Plaine (association communale de chasse mixte, petit et gros gibier).
  • La société de Chasse du Triage Forestier de Renwez (chasse au gros gibier sur 1 300 ha de forêt).

En 1983, Henri Vastine, par ailleurs créateur du musée de la Forêt, a organisé la première Foire aux Pommes, manifestation désormais annuelle gérée par Renwez-Animations : dégustation et vente de jus de pommes frais et de cidre, animation musicale dans les rues, bal en soirée...

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • L'historien Jules Michelet visita à plusieurs reprises cette commune (été 1816, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-). Sa mère, Constance Millet en était originaire. Son oncle, Jean Nicolas Lefèbvre, époux de Jeanne Élisabeth Millet, en était le maire, désigné par le préfet, quelques années auparavant sous le Premier Empire. Dans Le Peuple (1846)<ref name="peupledemichelet">Jules Michelet, Le Peuple, édition Hachette-Paulin, Paris, 1846, pp.20-21</ref>, Michelet fit référence à ses tantes dévouées de Renwez : « toutes remarquables par l'économie, le sérieux, l'austérité, se faisaient les humbles servantes de messieurs leurs frères, et pour suffire à leurs dépenses elles s'enterraient au village. Plusieurs cependant, sans culture et dans cette solitude sur la lisière des bois, n'en avaient pas moins une très-fine fleur d'esprit. J'en ai entendu une, bien âgée, qui contait les anciennes histoires de la frontière aussi bien que Walter Scott. Ce qui leur était commun, c'était une extrême netteté d'esprit et de raisonnement. »
  • Louis Matout (1811-1888), artiste peintre, né et mort à Renwez, réalisa de grands décors à l'École de médecine de Paris, l'église Saint-Merri, église Saint-Sulpice, etc.
  • Nicolas Conteray Lallemant (1739-1829), mathématicien dans la commune.
  • Claudine Dié, footballeuse née en 1954 dans la commune.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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