Richard von Weizsäcker

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Richard Karl Freiherr von Weizsäcker (<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} {{#ifeq:1|0|/fɔn ˈvaɪt͡szɛkɐ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est un homme d'État allemand, membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, né le Modèle:Date de naissance- à Stuttgart et mort le Modèle:Date de décès- à Berlin<ref>« Mort de l'ancien président allemand Richard von Weizsäcker à 94 ans », Le Point, 31 janvier 2015.</ref>.

Élu député fédéral en 1969, il échoue à remporter l'élection présidentielle cinq ans plus tard. En 1979, il se présente aux élections locales à Berlin-Ouest et devient vice-président du Bundestag. Après les élections anticipées de 1981, il est investi bourgmestre-gouverneur de Berlin-Ouest.

En 1984, il se représente à l'élection présidentielle et se fait élire au premier tour avec une forte majorité, grâce au soutien des sociaux-démocrates et des libéraux. Sollicitant le renouvellement de son quinquennat en 1989, il est réélu à l'unanimité. Président populaire, respecté, il réalise des interventions fortes dans le débat public. Il quitte ses fonctions en 1994, après avoir achevé son second mandat présidentiel.

Biographie

Issu d'une famille prestigieuse

Richard von Weizsäcker est le petit-fils de Karl von Weizsäcker (1853-1926) qui a été ministre-président du royaume de Wurtemberg de 1906 à 1918. Son père, Ernst von Weizsäcker (1882-1951), Modèle:Incise. Son frère aîné est le physicien et philosophe Carl Friedrich von Weizsäcker (1912-2007).

Une jeunesse à l'étranger

Son enfance se déroule en grande partie à l'étranger, du fait des responsabilités de son père : il passe notamment quelques années en SuisseBâle et Berne) et au Danemark. À Modèle:Unité, il part en Grande-Bretagne pour étudier la philosophie et l'histoire à Oxford, puis il poursuit ses études en France, à Grenoble.

Durant la guerre

Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé dans la Wehrmacht et sert avec son frère Heinrich dans la [[23e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:23e d'infanterie]]. Il termine le conflit au grade de capitaine de réserve.

Retour à la vie civile

Blessé dans les combats de Prusse-Orientale en 1945, il est rapatrié dans sa région d'origine, où il reprend ses études d'histoire et de droit à l'université de Göttingen. En 1953, il épouse la fille adoptive d'un industriel, Marianne von Kretschmann. De ce mariage, naîtront quatre enfants :

Débuts en politique

Il adhère en 1954 à l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), le parti du chancelier Konrad Adenauer. Ayant échoué à se faire investir candidat aux élections fédérales du 19 septembre 1965, il est coopté au comité directeur fédéral en 1966 et en est élu membre en Modèle:Nobr, lors du congrès fédéral de Brunswick.

En 1968, il est proposé par Helmut Kohl comme candidat à l'investiture de la CDU/CSU pour l'élection présidentielle de l'année suivante. Il ne recueille cependant que Modèle:Unité à la commission de sélection, Modèle:Nobr au ministre fédéral de la Défense Gerhard Schröder<ref>Qu'il convient de ne pas confondre avec le chancelier du début des années 2000 Modèle:Incise donc beaucoup trop jeune à l'époque.</ref>.

Ascension

Aux [[Élections fédérales allemandes de 1969|élections fédérales du Modèle:Nobr]], il se fait élire député de la Rhénanie-Palatinat au Bundestag. Environ deux ans plus tard, en Modèle:Nobr, il est choisi comme président de la commission politique de la CDU lors du congrès de Sarrebruck sur proposition du nouveau président du parti, Rainer Barzel, un poste qu'il occupe sept ans.

À la suite de l'échec des chrétiens-démocrates aux [[Élections fédérales allemandes de 1972|élections fédérales anticipées du Modèle:Nobr]], Barzel renonce progressivement à ses fonctions dirigeantes, démissionnant le Modèle:Nobr de la présidence du groupe parlementaire. Richard von Weizsäcker se lance alors dans la course à sa succession, mais il est battu le Modèle:Nobr par Karl Carstens. Il devient alors vice-président du groupe.

À l'approche de l'élection présidentielle du Modèle:Nobr, il est investi comme candidat de la CDU/CSU au détriment de Hans Filbinger. Opposé au vice-chancelier libéral Walter Scheel, il recueille Modèle:Unité, Modèle:Nobr à son adversaire, élu président fédéral dès le premier tour. Lors de la campagne pour les [[Élections fédérales allemandes de 1976|élections fédérales du Modèle:Nobr]], il fait partie de l'équipe politique du candidat à la chancellerie, Helmut Kohl.

Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F054626-0018, Ludwigshafen, CDU-Bundesparteitag.jpg
Richard von Weizsäcker et Gerhard Stoltenberg en 1978.

Réélu député fédéral de la Rhénanie-Palatinat lors du scrutin, il est choisi comme chef de file de la CDU aux [[Élections législatives locales de 1979 à Berlin-Ouest|élections locales du Modèle:Nobr à Berlin-Ouest]]. Avec un score de 44,4 % des voix, les chrétiens-démocrates obtiennent Modèle:Unité de députés sur 135 et ne sont ainsi pas en mesure de gouverner.

Le Modèle:Nobr suivant, Richard von Weizsäcker se présente à la vice-présidence du Bundestag, en remplacement de Richard Stücklen qui succède à Karl Carstens, élu président fédéral le Modèle:Nobr. Cependant, en raison de sa qualité de député local de Berlin, le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) et le Parti libéral-démocrate (FDP) demandent un report du vote au Modèle:Nobr. Le jour du scrutin, l'élection se tient à bulletins secrets, contrairement à la tradition, ce qui n'empêche pas son élection par Modèle:Unité sur 489.

Le Modèle:Nobr, il démissionne de la Chambre des députés de Berlin. Aux [[Élections fédérales allemandes de 1980|élections fédérales du Modèle:Nobr]], il se fait élire député de Berlin, puis est reconduit à la vice-présidence du Bundestag à l'unanimité des voix.

Maire de Berlin

Fichier:CheckpointCharlieBerlinWeizsäckerReaganSchmidt.jpg
Richard von Weizsäcker, Ronald Reagan et Helmut Schmidt à Checkpoint Charlie en 1982.

Les divisions de la coalition SPD-FDP à Berlin-Ouest amènent à la convocation d'élections locales anticipées le Modèle:Date. Président de la CDU locale et déjà chef de file en 1979, Richard von Weizsäcker est logiquement investi pour emmener les chrétiens-démocrates. Le score de 48 % des suffrages exprimés Modèle:Incise permet au parti de s'adjuger Modèle:Unité sur 132.

Fort d'une minorité représentant 49,2 % des sièges et d'une opposition divisée par l'émergence de la Liste alternative pour la démocratie et la protection de l'environnement (AL), il est investi bourgmestre-gouverneur le Modèle:Nobr à la tête d'un gouvernement minoritaire, et démissionne quatre jours plus tard du Bundestag. Le Modèle:Nobr, à la suite du changement de coalition au gouvernement fédéral, il forme une coalition noire-jaune avec le FDP, garantissant ainsi une majorité de Modèle:Unité.

Président fédéral d'Allemagne

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-1990-1002-033, Berlin, Richard v. Weizsäcker, Sabine Bergmann Pohl.jpg
Richard von Weizsäcker et Sabine Bergmann-Pohl, le Modèle:Date.

Après le refus exprimé par Ernst Albrecht, Kohl lui propose de se présenter à l'[[Élection présidentielle allemande de 1984|élection présidentielle du Modèle:Nobr]]. Il est investi par la CDU/CSU en Modèle:Nobr et reçoit le soutien du SPD et du FDP. Il démissionne de ses fonctions exécutives le Modèle:Nobr et les cède à Eberhard Diepgen. Le jour du vote, il s'impose avec Modèle:Unité sur Modèle:Unité. Président fédéral le mieux élu depuis Theodor Heuss en 1954, il prend ses fonctions le Modèle:Nobr suivant.

Réputé pour son éloquence et particulièrement respecté par l'ensemble de la classe politique allemande, il postule pour un second mandat lors de l'[[Élection présidentielle allemande de 1989|élection du Modèle:Nobr]]. Il est le premier chef de l'État depuis Heinrich Lübke à se présenter à sa réélection. Il obtient Modèle:Unité favorables et ne se trouve opposé à aucun adversaire, un fait unique dans l'histoire politique de l'Allemagne démocratique. Seul Joachim Gauck, en 2012, réalise un meilleur score en nombre de voix.

Durant son mandat, il élargit le champ d'intervention du président fédéral, dont les fonctions étaient alors purement représentatives. Il prend position dans le débat moral et politique, essentiellement sur des questions de société. Il se fait l'avocat d'un respect absolu des principes démocratiques, de la tolérance, de la responsabilité commune de la société et prête une attention toute particulière aux questions humanitaires et à la lutte contre la faim dans le monde. Il prononce le 8 mai 1985, lors du 40e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, un discours qui constitue un modèle de la façon dont un pays peut reconnaître les fautes qu'il a commises.

Une fin de carrière active

Fichier:Krusche und Weizsäcker 2007.jpg
Richard von Weizsäcker en 2007.

À l'issue de ses deux mandats, il laisse la place de président fédéral à Roman Herzog. Continuant à faire profiter de son expérience les instances nationales et internationales, il préside le groupe de travail indépendant chargé de préparer l'avenir de l'ONU, puis est nommé par le gouvernement rouge-vert président de la commission chargée de la réforme de la Bundeswehr ; il participe enfin aux travaux préparatoires de la Convention sur l'avenir de l'Europe.

Il meurt le Modèle:Date de décès à Berlin, et est inhumé au Waldfriedhof Dahlem am Hüttenweg de Dahlem.

Distinctions

Décorations

Prix

Honneurs

  • Citoyen d'honneur des villes de Berlin en 1990 et Gdansk en 1997

Il a obtenu au moins 11 Doctorat honoris causa : Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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