Roy Ayers
Modèle:Infobox Musique (artiste)
Roy Ayers (Roy E. Ayers Jr.), né le Modèle:Date à Los Angeles, Californie, est un arrangeur, compositeur, interprète, musicien multi-instrumentiste et producteur américain.
Biographie
Roy grandit à Los Angeles, dans une famille de musiciens, son père est tromboniste et sa mère pianiste<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jonathan Ratner, "To Put on Ayers Is Still Divine: Pioneering Vibe-ist on Tour with His Funky All-stars", in National Post, Modèle:1er janvier 2006.</ref>. Il étudie le piano et l'harmonie dans sa famille et au collège. À cinq ans il se voit offrir une paire de baguettes de vibraphone par Lionel Hampton, mais ce n’est qu’à l’âge de 17 ans qu’il se met sérieusement à l’instrument. Dès 1958, il commence à jouer, avec Phineas Newborn Jr, Curtis Amy, Teddy Edwards, Leroy Vinnegar, Vi Redd, dans une formation jazz orientée post-bop en 1962<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deardra Shuler, "Roy Ayers Sampled by Major Hip Hop Artist", in New York Beacon Modèle:1er janvier 2006.</ref>.
Influencé à ses débuts par Milt Jackson et Cal Tjader, son jeu est caractérisé par une virtuosité et un sens de la mélodie certains et un modernisme tempéré. En 1963, il forme un quartet avec Hampton Hawes, et est engagé par Gerald Wilson et Jack Wilson. Son premier album, West Coast Vibes, sort chez United Artists Records.
En 1966, Reggie Workman (le bassiste du quartet de John Coltrane) persuade Roy de se joindre a une jam session avec Herbie Mann au Lighthouse Club de Hermosa Beach, qui déboucha sur une période de quatre années aux côtés du grand flutiste, dont une participation à son chef-d’œuvre Memphis Underground<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rick Massimo, "The Sound of Music – Roy Ayers Has That Jazz Vibe Going", in The Providence Journal, janvier 2005, Modèle:P..</ref>. Herbie Mann produisit ses trois premiers albums solos sur Atlantic Records, très jazz, qui lorgnent parfois comme chez Mann du côté du Brésilien Antonio Carlos Jobim.
En 1970, Roy quitte Herbie Mann et s’installe à New-York où il forme son propre groupe, le Roy Ayers Ubiquity<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deardra Shuler, "Roy Ayers: Everybody Loves His 'Sunshine'", in New York Amsterdam News, janvier 2010.</ref>, en s’entourant de musiciens de premier plan, tels que Sonny Fortune, Billy Cobham, Modèle:Lien, Omar Hakim et Alphonse Mouzon. Après quelques tâtonnements du côté du jazz-rock de Herbie Hancock, et du jazz-soul de Herbie Mann, le groupe trouve rapidement sa voie en déclinant un jazz très funky, qui sur l’espace de douze albums, de 1970 à 1977, va marquer définitivement le son d’une époque. Il signe quelques-uns des titres les plus repris de tous les temps comme Modèle:Lien (1976), ainsi que d'autres projets dont Modèle:Lien (initiales de Roy Ayers Music Project), dont le morceau Running Away reste l'un des grands succès de l'année 1977.
Roy Ayers ne reste pas étranger au mouvement « blaxploitation » (films produits et réalisés entièrement par et pour des Noirs hors des studios hollywoodiens). Si les bandes originales composées par Isaac Hayes pour Shaft ou par Curtis Mayfield pour Superfly sont relativement plus connues, celle de Roy Ayers pour Coffy (Jack Hill, 1973), un des films phares de la comédienne Pam Grier, est l'une des plus accomplie du genre, oscillant en funk, soul et R&B.
En 1980, il signe un disque avec le fondateur de l'afrobeat, Fela Kuti, Music of many colors<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "Fela Anikulapo Kuti* And Roy Ayers - Music Of Many Colours", sur Discogs.</ref>. La pochette en blanc sur fond noir montre leurs visages s'inscrivant dans le dessin des frontières du Nigeria. Morceau résolument dansant, bien plus disco que la version de 2000 Blacks enregistrée par Fela seul, représente en définitive une production sensiblement tardive de soul africaniste, un courant qui connait son heure de gloire chez les musiciens afro-américains entre 1968 et 1975.
La décennie 1990 le consacre comme figure majeure et tutélaire de l'acid jazz et du hip-hop ; par contrecoup, il devient l'artiste le plus samplé au monde aux côtés de James Brown et George Clinton, entre autres par les rappers<ref>Louis Victor, "De N.W.A. à Dr Dre : Roy Ayers, le soulman le plus samplé de l'histoire du rap", in Télérama, 8 juillet 2015.</ref>.
Dans les années 2000, Roy Ayers sort un album intitulé Mahogany Vibe (2004). Plusieurs compilations ont été éditées, dont en 2005 Virgin Ubiquity composée exclusivement d'inédits datant de 1976 à 1981. En 2008, il fait une apparition remarquée dans le jeu Modèle:Langue en tant qu'animateur de la station de radio Fusion FM.
Roy s'est produit en concert en France, notamment le Modèle:Date- au Cabaret Sauvage, le Modèle:Date- au Glazart à Paris, de nouveau au Cabaret Sauvage le Modèle:Date- dans le cadre du Festival Jazz à la Villette et enfin au New Morning les Modèle:Date- et Modèle:Date-.
Entre autres influences, Pharrell Williams le considère comme l'un de ses phares musicaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kate Butler, "Roy Ayers: [Final 5 Edition]", in Sunday Times, janvier 2004.</ref>.
Discographie
Albums studio
Enregistrements publics
- 1973 : Live at the Montreux Jazz Festival
- 1990 : Fast Money
- 1991 : Searchin' (Live)
- 1992 : Hot
- 1993 : Good Vibrations
- 1994 : The Essential Groove – Live
- 1995 : Vibesman - Live at Ronnie Scott's
- 2001 : Live At Ronnie Scott's - London 1988
Compilations
Notes et références
Annexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Site officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roy Ayers sur Myspace