Rhythm and blues
Modèle:Langue du titre Modèle:Autre {{#invoke:Infobox|build|nom=Musique (style)}}Modèle:Infobox en Lua
Le rhythm and blues, ou rhythm 'n' blues, abrégé en R&B (ou R'n'B ou RnB, pour la même prononciation), est un genre de musique populaire afro-américaine ayant émergé dans les années 1940<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The new blue music: changes in rhythm & blues, 1950–1999, Modèle:P..</ref>. Le terme est originellement utilisé par les compagnies de disque pour décrire des albums ciblant uniquement la communauté afro-américaine urbaine, à une époque durant laquelle Modèle:Citation commençait à se populariser<ref name="palmer146">Modèle:Ouvrage</ref>. Le genre mêle des éléments sonores en provenance du gospel, du blues et du jazz<ref name="L’après 1945 : Rhythm & Blues, Blues électrique et Bebop">Modèle:Lien web</ref>.
Au fil de son existence, plusieurs significations sont attribuées au terme. Au début des années 1950, il s'appliquait souvent aux chansons de blues<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The new blue music: changes in rhythm & blues, 1950–1999, Modèle:P.</ref>. Au milieu des années 1950, après que ce style de musique a contribué au rock 'n' roll, le terme R&B commence à décrire des styles dérivés ou incorporant du blues électrique, du gospel et de la soul. Dans les années 1970, il est utilisé comme synonyme de funk. Dans les années 1980, un nouveau style de R&B plus développé, connu sous le nom de « RnB contemporain », émerge. Il mêle des éléments de rhythm and blues, de soul, de funk, de pop, de hip-hop et de dance.
Les chanteurs de R&B les plus populaires à partir des années 1960 sont Aretha Franklin, James Brown, Stevie Wonder<ref name=kustombeats.com>Modèle:Lien archive</ref>, Michael Jackson, Whitney Houston<ref name=kustombeats.com/>,<ref name="Whitney Houston Syndrome">Modèle:Ouvrage</ref>, R. Kelly ou encore Mariah Carey<ref name=TheVillageVoice-Feb2003>Modèle:Article.</ref>,<ref name=TheNewYorker-Apr2006>Modèle:Lien archive</ref>,<ref name=RollingStone-Nov2008>Modèle:Lien archive</ref>.
Caractéristiques et étymologie
En 1949, Jerry Wexler du magazine Modèle:Lang utilise le terme de Modèle:Citation en guise de terme musical aux États-Unis<ref name="sacks">Modèle:Lien web</ref>. Il remplace le terme de Modèle:Citation (musique raciale), qui venait à l'origine de la communauté noire, et était considéré comme péjoratif pendant la période d'après-guerre<ref name="Cohn">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="wexler">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jerry Wexler, famed record producer, dies at 91, Nekesa Mumbi Moody, AP Music Writer, Dallas Morning News, 15 août 2008</ref>. Le terme Modèle:Citation est utilisé par Modèle:Lang dans son classement Modèle:Lang de juin 1949 à août 1969, jusqu'à ce que le classement Modèle:Lang ne soit renommé Best Selling Soul Singles<ref name="whitburnr&b">Modèle:Ouvrage</ref>. Avant que le nom de Modèle:Citation ne soit clarifié dans sa définition, de nombreuses compagnies de disque avaient déjà remplacé le terme de race music en sepia series<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le producteur Robert Palmer définit le rhythm and blues comme un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il utilise le terme de Modèle:Citation tel un synonyme du jump blues<ref name="deep blues">Modèle:Ouvrage</ref>. Cependant, AllMusic le sépare du jump blues<ref name=allmusic>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Allmusic</ref>.
Histoire
Origines
La migration des Noirs-Américains dans des villes telles que Chicago, Détroit, New York, et Los Angeles pendant les années 1920 et 1930 lance un nouveau marché dans les domaines du jazz, du blues, et autres genres musicaux liés, souvent joués par des musiciens à plein temps, seuls ou en groupe. Les origines du rhythm and blues sont retracées dans le jazz et le blues, populaires à cette période et joués par des musiciens comme Harlem Hamfats, Lonnie Johnson, Leroy Carr, Cab Calloway, Count Basie, et T-Bone Walker. La guitare électrique est également utilisée comme instrument principal, accompagné de morceaux de piano et de saxophone<ref name=richards>Modèle:Lien web</ref>.
Fin des années 1940
En 1948, RCA Victor distribue de la musique sous le nom de Modèle:Citation. La même année, Louis Jordan domine le top 5 des classements Modèle:Lang avec trois chansons, dont deux inspirées du rythme du boogie-woogie populaire dans les années 1940<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le groupe de Jordan, Tympany Five (formé en 1938), se compose de lui au saxophone et au chant, accompagné d'autres musiciens à la trompette, au saxophone, au piano, à la basse et à la batterie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Robert Palmer le décrit comme Modèle:Citation<ref name="palmer146"/>. La musique de Jordan, avec celle de Big Joe Turner, Roy Brown, Billy Wright, et Wynonie Harris, est désormais considérée comme du jump blues. Paul Gayten, Roy Brown, entre autres, avait déjà composé des chansons du style rhythm and blues ayant atteint les classements. En 1948, la reprise de Wynonie Harris (Modèle:Lang de Brown en 1947) atteint la deuxième place des classements, après Modèle:Lang de Sonny Thompson à la première place<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1949, le terme de Modèle:Citation remplace la catégorie Modèle:Lang du magazine Modèle:Lang<ref name=Cohn/>. Également la même année, Modèle:Lang, enregistré par le chef de groupe et saxophoniste Paul Williams, est classé à la première place du R&B, et y reste pendant toute l'année. Écrite par le musicien Andy Gibson<ref>Modèle:IMDb name</ref>, la chanson est qualifiée de Modèle:Citation parce qu'elle est osée et lascive. Les paroles de Roy Alfred (plus tard auteur du hit Modèle:Lang en 1955), sont à caractère sexuel<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1949, une nouvelle version de la chanson blues des années 1920, Modèle:Lang est un quatrième succès de Jimmy Witherspoon, et Louis Jordan et la Tympany Five atteignent une nouvelle fois les classements avec la chanson Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>. La plupart de ces chansons sont publiées par de nouveaux labels indépendants comme Savoy (fondé en 1942), King (fondé en 1943), Imperial (fondé en 1945), Specialty (fondé en 1946), Chess (fondé en 1947), et Atlantic (fondé en 1948)<ref name=richards/>.
Début et milieu des années 1950
Johnny Otis, signé avec le label Savoy Records, basé à Newark dans le New Jersey, est l'auteur de plusieurs hits de R&B en 1951, incluant : Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang, tous classés à la première place. Otis totalise dix chansons au Top-10 cette année. D'autres hits incluent Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang<ref name="billboard.com">Modèle:Lien web</ref>. The Clovers, un trio vocal qui chante un mélange de blues et de gospelModèle:Sfn, est classé à la cinquième place avec sa chanson Modèle:Lang publié par Atlantic Records<ref name="billboard.com"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aussi en juillet 1951, le DJ originaire de Cleveland Alan Freed se lance dans une émission de radio intitulée Modèle:Lang sur WJW<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1951, Little Richard Penniman commence à enregistrer chez RCA Records dans le style jump blues de Roy Brown et Billy Wright à la fin des années 1940. Cependant, ce n'est pas avant la publication d'une démo en 1954, qui attirera l'attention de Specialty Records, que le public connaîtra sa musique rhythm and blues funky et uptempo qui l'aidera à catapulter sa popularité en 1955 et aidera à définir le son du rock 'n' roll. Une succession rapide de hits rhythm and blues, à commencer par Tutti FruttiModèle:Sfn et Modèle:Lang, inspireront des musiciens comme James Brown<ref name="white">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Charles White, The Life and Times of Little Richard : The Authorised Biography, Omnibus Press, 2003, Modèle:P.</ref>, Elvis Presley<ref name="whitep227">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} White (2003), Modèle:P.</ref> et Otis Redding<ref name="whitep231">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} White (2003), p. 231</ref>.
Ruth Brown du label Atlantic, place plusieurs chansons dans le top 5 chaque année entre 1951 et 1954 : Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:LangModèle:Sfn. Modèle:Lang de Faye Adams atteint la seconde place en 1952. En 1953, le public adepte de R&B fait de la chanson Modèle:Lang de Leiber and StollerModèle:Sfn troisième des classements la même année. Ruth Brown est très populaire parmi les fans féminines de R&B<ref name="Floyd177">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même année The Orioles, un groupe doo-wop, atteint la quatrième place des classements avec la chanson Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fats Domino atteint le Top-30 des classements pop en 1952 et 1953, puis le Top-10 avec Modèle:LangModèle:Sfn,<ref name="Go-Cat-Go">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carl Perkins et David McGee, Go, Cat, Go!, Hyperion Press, 1996 Modèle:ISBN Modèle:P.</ref>. Ray Charles se popularise à l'échelle nationale en 1955 avec Modèle:LangModèle:Sfn. En 1954, Modèle:Lang des ChordsModèle:Sfn devient le premier hit à atteindre le classement R&B et le top 10 plus tôt dans l'année. À la fin de l'année, et en 1955, Modèle:Lang des Charms atteint le Top-20<ref name="Go-Cat-Go"/>.
Depuis les années 1960
Modèle:Lang de Sam Cooke est une chanson significative du R&B en 1960, idem pour la chanson Modèle:Lang de Chubby Checker<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au début des années 1960, la catégorie musicale auparavant connue sous le nom de rhythm and blues est renommée soul, et une musique similaire jouée par des musiciens blancs est appelée Modèle:LienModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Motown Records publie son premier single rentable en 1960 : Modèle:Lang des MiraclesModèle:Sfn, et en 1961, Stax Records fait paraître son premier hit Modèle:Lang de Carla Thomas<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Leymarie Isabelle, Piano Jazz, une histoire, Editions du Jasmin, Paris, 2018, 618 pages (ISBN : 978-2-35284-178-4)
- Modèle:Ouvrage
- Guralnick, Peter. Sweet Soul Music: Rhythm and Blues and the Southern Dream of Freedom. First ed. New York : Harper & Row, 1986. x, 438 p., ill., Modèle:ISBN.
- Sebastian Danchin, Encyclopédie du rhythm & blues et de la soul, Fayard, Paris, 2002.
- André Fanelli, Le rhythm and blues, Puf-Que Sais-je ? Modèle:Numéro avec majuscule, Paris, 1991.
- Francis Hofstein, Rhythm and blues, Jazz Hot-L'instant (Jazz Hot encyclopédie), Paris, 1991.
- Jacques Barsamian et François Jouffa, Encyclopédie (de la) black music, Michel Lafon, Paris, 1994.
- Nick Tosches, Héros oubliés du rock'n'roll, Allia, Paris, 2000.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frank W. Hoffmann,Frank W. Hoffmann, Richard Carlin, Albin J. Zak, Rhythm and Blues, Rap, and Hip-hop, Modèle:ISBN