Russie unie
Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin
Russie unie (Modèle:En russe, connu sous plusieurs abréviations<ref group="n">Abrégé en russe : « Modèle:Abrd », romanisé : « Modèle:Abrd », officiellement « ER » sur le nom de domaine du site officiel et sur les réseaux sociaux.</ref>) est un parti politique russe classé à droite. Russie unie est présidé de novembre 2002 au Modèle:Date- par Boris Gryzlov, ancien président de la Douma d’État, puis par le président du gouvernement russe, Vladimir Poutine, jusqu'en Modèle:Date-, date à laquelle Dmitri Medvedev lui succède, après avoir été élu lors du {{#ifeq:congrès | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:congrès| congrès }} }} du parti.
Histoire
Fondation
Le parti est fondé en avril 2001 comme le rassemblement du parti Patrie (Modèle:Lang) du maire de Moscou Iouri Loujkov et du président du gouvernement Ievgueni Primakov, du parti Toute Russie (Modèle:Lang) de Mintimer Chaïmiev et du parti Unité (Modèle:Lang) dirigé par Sergueï Choïgou.
Renforcement
Élections
Lors des élections législatives de 2003, Russie unie a rassemblé 37 % des suffrages exprimés. Il détient Modèle:Nobr sur les 450 de la chambre basse (la Douma d’État), il contrôle aussi 88 des Modèle:Nobr du Conseil de la fédération. Le parti Russie unie détient à lui seul la majorité constitutionnelle à la Douma. Cela lui permettrait de modifier la Constitution sans tenir compte de l’avis des autres partis représentés.
Lors des élections législatives du Modèle:Date-, le parti a rassemblé 64,1 % des suffrages exprimés, soit 315 des Modèle:Nobr de la Douma. Le Parti communiste de la fédération de Russie, deuxième des élections, obtient 11,6 % des voix, devenant ainsi le premier parti d’opposition du pays.
Russie unie soutient la politique du président Vladimir Poutine et a soutenu sa candidature lors de l’élection présidentielle de 2004.
Lors des élections législatives de 2016, le parti Russie unie réunit 54,2 % des voix, obtenant Modèle:Nobr au parlement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Membres et soutiens
Le parti affirmait compter Modèle:Nombre en 2007. Un an après en Modèle:Date-, il présente sur son site Internet le nombre de deux millions de membres enregistrés.
Le parti comptait Modèle:Unité au Modèle:Date-, dont 26 % d'étudiants, chercheurs d'emploi et retraités ; 21,2 % d'enseignants ou employés dans l'enseignement ; 20,9 % d'actifs dans le secteur industriel ; 13,2 % de fonctionnaires ; 8 % dans le secteur de la santé ; 4 % d'entrepreneurs et environ le même nombre travaillant dans le domaine des arts<ref name="membres">Modèle:Lien web.</ref>.
Présidence
Le Modèle:Date-, le président sortant, lors du congrès du parti Russie unie, a accepté de se mettre à la tête du parti sans toutefois y adhérer. Il a investi le poste le Modèle:Date-, la veille de la fin de son mandat présidentiel.
Le président du parti Russie unie est depuis le Modèle:Date- ({{#ifeq:congrès | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:congrès| congrès }} }}) Dmitri Medvedev, tandis que le président de son conseil suprême est, depuis Modèle:Date-, Boris Gryzlov.
Résultats électoraux
Élections présidentielles
| Année | Candidat | Modèle:1er | Modèle:2nd tour | Rang | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Voix | % | |||
| 2004 | Vladimir Poutine | 49 565 238 | 71,3 | Modèle:1er | ||
| 2008 | Dmitri Medvedev | 52 530 712 | 71,2 | Modèle:1er | ||
| 2012 | Vladimir Poutine | 46 602 075 | 63,6 | Modèle:1er | ||
| 2018 | Vladimir Poutine | 56 206 514 | 76,7 | Modèle:1er | ||
En 2004 et 2018, le parti soutient Vladimir Poutine, qui se présente en tant que candidat indépendant.
Élections législatives
| Année | Voix | % | Rang | Sièges |
|---|---|---|---|---|
| 2003 | 22 779 279 | 37,6 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
| 2007 | 44 714 241 | 64,3 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
| 2011 | 32 448 000 | 49,3 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
| 2016 | 28 527 828 | 54,2 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
| 2021 | 28 064 258 | 49,8 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Accusations de corruption
Russie unie est attaquée par son opposition comme étant un « parti d'escrocs et de voleurs » (Modèle:Lang, terme inventé par l'activiste Alexeï Navalny<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) en raison de la persistance de la corruption en Russie. En Modèle:Date-, Novaïa Gazeta a publié un article décrivant comment le public écrivait le slogan sur les billets de banque en signe de protestation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Poutine rejette l'accusation de corruption, affirmant qu'il s'agissait d'un problème général qui ne concernait pas un seul parti : Modèle:Incompréhensible<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un sondage réalisé en novembre 2011 a révèle que plus d’un tiers des Russes étaient d’accord avec la qualification de Russie unie comme "le parti des escrocs et des voleurs"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après les élections législatives de 2011, plusieurs dirigeants de la Russie unie ont demandé des enquêtes sur la fraude et la réforme du parti<ref>Modèle:Article</ref>.
Le parti a également été critiqué pour l’absence d’un véritable programme. Le politologue russe Gleb Pavlovsky déclare en 2011 : "Nous voyons le chaos, où personne n’est sûr de rien : le parti au pouvoir six mois avant les élections ne sait pas quel est son programme et quels intérêts il devrait représenter"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le site d’information russe Gazeta.Ru publie un article en octobre 2011 affirmant que les autorités n’avaient pas élaboré de programme pour les élections<ref>Modèle:Lien web</ref>. Gennady Zyuganov, leader du CPRF, déclare par la suite dans une interview avec Novaya Gazeta en novembre 2011 : « Au congrès de la Russie unie, il n’y a eu ni analyse sérieuse, ni programme pour le proche avenir, ni décisions intéressantes, ni évaluation honnête de ce qui se passe dans le monde et dans notre pays. Et absolument aucune proposition réelle pour les six prochaines années de gouvernement. »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le soutien de la Russie unie au relèvement de l’âge de la retraite en 2018 a fait chuter la cote de popularité du parti et du président à son plus bas niveau depuis 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des manifestations de masse contre la mesure ont également été organisées<ref>Modèle:Lien web</ref> La réforme des retraites a également eu un impact négatif sur la performance du parti aux élections régionales plus tard dans l’année<ref>Modèle:Lien web</ref>.
.svg){kind=link}
