Rustiques

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Modèle:Infobox Commune de France Rustiques <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Canet et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rustiques est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Rustiquois ou Rustiquoises.

Modèle:Sommaire

Géographie

La commune est située dans l'aire urbaine de Carcassonne.se trouve à 10 km à l'est de Carcassonne, ville classée par deux fois au patrimoine mondial de l’UNESCO pour la Cité Médiévale et le canal du Midi.

La commune de Trèbes (6 000 habitants) se trouve à peine à 1,5 km. Cette ville dispose de tous les commerces de proximité (grandes surfaces, commerces, pôles médicaux, pharmacie, collège d’enseignement secondaire).

Limites :

-au nord : Laure- Minervois

-à l'est : Badens

-au sud et à l'ouest : Trèbes

La commune est traversée par la départementale 206.

Superficie : 657 hectares.

Altitude moyenne : 120 m avec le point culminant à 160 m.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de Canet, le ruisseau de Mayral et le ruisseau des Pontils, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Félines-Termenès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double à Azille, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 11,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laure-Minervois », sur la commune de Laure-Minervois, mise en service en 1951<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:11330-Rustiques-ZNIEFF1.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « coteaux marneux de la Métaierie Neuve » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Rustiques est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (68,7 %), forêts (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Rustiques est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:11330-Rustiques-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rustiques.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 219 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexeGrâce aux nombreuses recherches du passionné Jean Nicloux on connaît une partie importante de l'histoire du village.

- Attestation de la présence humaine dès le Néolithique avec la découverte de deux abris de chasseurs et de matériel varié (pointe de flèche, haches polies).

- À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, arrivée des Volques-Tectosages qui se sédentarisent et s'installent sur la rive droite du ruisseau de la Chapelle, ils vivent d'agriculture.

- La conquête romaine, dès Modèle:Date- va romaniser le site avec l'implantation de vétérans : c'est la formation de « villae rustica » ensemble agricole avec maison. On recense les traces de neuf sites avec de nombreux témoignages de cette occupation : pierres, tegulae (tuile plate), imbrices (tuile1/2 ronde), poteries, clous...

- Entre le {{#switch: et le

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: VIII|-| – | VIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}, le climat d'insécurité provoqué par les invasions barbares (Wisigoths, Sarrasins, Francs) pousse la population à se regrouper et à choisir un site en hauteur pour pouvoir surveiller les éventuels assaillants. C'est la naissance du Castellum ou Castrum avec la construction d'une tour, de la maison du seigneur et autour les habitations, le tout ceint d'une enceinte percée de deux portes et de meurtrières. Certaines pierres des villae vont servir pour la construction de ce nouveau site qui est sous la férule d'un seigneur.

Dès 1063, un acte atteste la présence d'un tel castellum à Rustiques. Il est à noter que le château est encore habité bien qu’ayant subi des modifications au cours des siècles.

- La croisade des Albigeois, si dévastatrice dans notre région, n'a pas eu d'impact notoire sur le village si ce qu'en 1209 Simon de Montfort désigne la famille de Bruyère responsable du fief de Rustiques. Il est probable que cette famille venait du Nord de la France et a bénéficié de ce legs pour avoir participé à la reconquête des terres des Albigeois (pratique habituelle de Simon de Montfort). De nos jours, les descendants sont toujours présents et occupent le château.

- En 1629, le village eut à souffrir de l'épidémie de peste comme en témoigne la découverte d'un charnier face à l'église.

- La Révolution de 1789 n'a pas affecté la communauté, comme l'atteste un document qui précise que la châtelaine Marie Christine de Lasset, ses enfants et son père ne furent pas inquiétés, au contraire les paysans les défendirent contre des révolutionnaires venus de Carcassonne.

Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vie se continue rythmée par l'agriculture mais les habitants restent à l'abri des remparts gages de sécurité contre l'insécurité ambiante. Le pouvoir politique autorise même la création d'une milice bourgeoise pour se garantir des brigands.

Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on assiste à une ouverture du village vers l'extérieur car la viticulture a pris une grande place et il faut écouler les récoltes. Des constructions se créent en dehors des remparts en particulier l'école, la tour de l'horloge, la mairie, le presbytère, des maisons particulières, des chais.

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, malgré l'occupation allemande, en Modèle:Date-, 550 engagés volontaires (résistants, corps francs, FFI et maquisards) venus pour une bonne partie du Minervois se rassemblent dans les châteaux de Septsérous, Canet et Rustiques (centre d'enregistrement) et forment la seule unité française de volontaires : le Bataillon Minervois sous l'autorité du commandant Henri Bousquet et du capitaine René Piquemal. Ce bataillon va s'illustrer lors de la libération de Colmar, de Mulhouse puis de la prise de Rastat. Il contribue à l'ouverture de la route pour les chars de la 2° DB du général Leclerc en route vers Berlin.

Les Templiers et les Hospitaliers

En 1180, construction, à l'ouest des fortifications, d'une église dédiée à saint Martin et d'une commanderie dirigée, dans un premier temps, par les Templiers puis par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendant dans un premier temps de commanderie d'Homps puis de celle de Grezan (Hérault). Cet édifice avait pour but de soigner les malades et en particulier les lépreux.

Sur le mur extérieur sud de l'église on trouve deux enfeus (niches funéraires) qui servirent de sépulture aux commandeurs qui dirigeaient l'établissement (cas unique en France).

Étymologie

Vient du latin Rusticus (rustique, rural) probablement le nom d'un domaine romain « villae rustica » Ce nom évolue au cours des âges : en 908 on le trouve transformé en Rustuvilla, en 1063 il devient Rusticas, il change encore en 1207 pour devenir Rusticanum. À l'époque moderne il prend la forme définitive Rustiques.Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut

  • Jacques Hudelle 1944-1956, s.f.i.o..
  • Paul Gaston 1942-1944.
  • Jacques Hudelle 1935-1942, s.f.i.o..
  • Antoine Sie 1919-1935.
  • Joseph d'Hélie 1896-1919.
  • Gabriel d'Hélie 1866-1896.
  • Jean Caffort 1852-1866.
  • Grégoire Bernard 1851-1852.
  • Philippe Sire 1848-1851.
  • Jean Caffort 1838-1848.
  • Grégoire Bernard 1833-1838.
  • Michel Lacroix 1832-1833.
  • Philippe Sire 1830-1832.
  • François d'Hélie 1827-1830.
  • Amédée d'Hélie 1826-1827.
  • Jean Sire 1821-1826.
  • Michel Lacroix 1820-1821.
  • Guillaume Bernard 1815-1820.
  • Jean Sire 1810-1815.
  • Gabriel Delanet 1808-1810.
  • Guillaume Bernard 1800-1808.
  • Jean Sire 1796-1800.

Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section Après la Révolution Française, le village s’ouvre et développe sa population. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les variations de population sont tributaires des crises viticoles et des guerres mondiales. L’apport de travailleurs étrangers, souvent venus d’Italie et d’Espagne, a été important. En 30 ans, Rustiques a plus que doublé sa population, passant de 230 à 500 habitants. Avec la construction de 8 petits lotissements de petite taille (le plus grand est de 19 lots), le village viticole de 1975 avec ses 214 habitants - où 80 % de la population travaillait au village (le plus souvent dans l’agriculture) - s’est transformé. Cet habitat résidentiel se trouve au nord du village et ne se voit pas en traversant le village : le centre historique a été préservé, ainsi que les vues aux deux entrées, ce qui contribue à conserver l’identité villageoise et agricole du village.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (65 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 55 en 2013 et 52 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 223, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 223 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

25 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Rustiques au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 25 entreprises implantées à Rustiques), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Culture

Musée de Rustiques

Inauguré en 2001, le musée de Rustiques porte le nom de son fondateur Jean Nicloux.

Il rassemble tous les vestiges archéologiques trouvés sur le territoire par Jean Nicloux sur 9 sites gallo-romains, chaque vitrine étant consacrée à un site. Ils témoignent de l'ancienneté de l'occupation du terroir de Rustiques : poterie sigillée provenant de villas gallo-romaines, éléments d'amphores, enduits peints, monnaies et bijoux, éléments de pavage et de construction, intaille, etc.

Le musée de Rustiques est la mémoire du village, avec des documents sur l’église, la Commanderie, le Tombeau des Commandeurs, le Château et sur l'évolution du village au cours des siècles.

600 visiteurs ont visité le musée en 2014, autant en 2015.

Une partie est consacrée au Bataillon Minervois.

Au musée Jean Nicloux, la vitrine du Bataillon Minervois a été inaugurée en 2015, mettant en valeur l'épopée de ces « Engagés Volontaires ». Elle rassemble des textes, des photos, des objets offerts par les membres, les enfants et les sympathisants de ce Bataillon.

Un circuit balisé permet aux visiteurs de découvrir l'histoire du village. Des visites sont organisées, à la demande, par un guide en diverses langues.

Hébergement

Camping La Commanderie sur un terrain arboré avec piscine et restauration.

Chambres d'hôtes au château de Canet et dans le village.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses Modèle:Palette Modèle:Portail